Finalement, vous aviez raison, il y a bien une notion de maintenant pour un évènement unique et cette notion pose un sérieux problème comme vous le signalez. La bonne réponse est peut-être, somme toute, celle proposée sur le site que vous avez cité.Envoyé par Qbism
Disons que la question de la relativité de la simultanéité est le point dur sur lequel achoppent tous ceux qui abordent la relativité. Admettre qu'il ne soit pas possible de définir une notion de maintenant indépendante de l'observateur, ça passe mal parce que ça rentre en conflit avec les postjugés issus de notre expérience vécue (d'observateur lent, borné et macroscopique )Envoyé par Qbism
En fait, la Relativité reste compatible avec l'hypothèse d'un milieu de propagation des ondes, et donc avec une notion de maintenant relative à ce référentiel supposé, mais pas avec la possibilité de mesurer la vitesse de ce référentiel, donc pas avec la possibilité de donner un sens qui serait objectif à ce maintenant (la notion de simultanéité). Du coup, le maintenant objectif en question devient une notion métaphysique, du moins tant qu'aucune des lois de la physique n'entre en conflit avec l'invariance de Lorentz.
En fait, pour parvenir à restaurer une direction privilégiée d'écoulement du temps (un référentiel privilégié et la simultanéité qui va avec donc) dans la physique sans violer la covariance relativiste au niveau fondamental, on doit faire appel à des notions à caractère thermodynamique reposant sur le manque d'information d'un observateur (cf l'hypothèse du temps thermique de C. Rovelli).
Von Neumann Algebra Automorphisms and Time-Thermodynamics Relation in General Covariant Quantum Theories, A. Connes, C. Rovelli, 14 Jun 1994 http://arxiv.org/abs/gr-qc/9406019
"Forget time" Carlo Rovelli, Mar 2009 http://arxiv.org/abs/0903.3832Envoyé par C. Rovelli A. Connes
Envoyé par C. Rovelli
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