Bonjour à tous.
J'ai une question à propos d'une "méthode" de calcul qui est faite dans le Cohen Tanoudji, page 791-792, tome I.
On a l'équation différentielle suivante :
(le propos entre crochets est mon opérateur différentiel)
Ensuite il est dit qu'on fait l'hypothèse que quand r->0, V(r) ne tend pas plus vite que 1/r
Je pose donc V(r)~A/r en 0
On prend une solution de cette équation et on émet l'hypothèse qu'elle se comporte en 0 comme ceci :
R(r)~C*r^s
s étant une constante à déterminer.
Et c'est là que je ne comprends pas trop.
En gros (le calcul n'est pas détaillé), mais il injecte l'équivalent dans l'équation différentielle.
-> A t'on vraiment le droit de faire ça ???
Bon on va dire que j'admet ce point là, au fond si la fonction est proche d'une autre au voisinage de 0, on peut négliger les autres termes du DL (ça a du sens) et leurs dérivées (En revanche, ce dernier point ne me semble pas forcément facile à admettre).
Du coup j'ai une équation polynomiale en r que voici (je ne pense pas qu'il y ait d'erreur car je retrouve la même chose pour son terme le plus élevé, le détail n'étant pas écrit).
Et là, il dit "On égale à 0 le terme dominant", soit en 0, le terme à la plus petite puissance.
On a donc une relation : s(s+1)-l(l+1)=0
Mais si on égale à 0 le terme dominant, on devrait aussi égaler à 0 les autres termes (on identifie au polynome nul).
Du coup on a A=0 et E=0 ce qui n'a pas de sens (on trouve que ça implique un potentiel nul et une énergie nulle).
Du coup j'avoue que je ne comprends pas du tout sa méthode.
Merci d'avance pour votre aide.
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