Bonjour à tous,
Petite question très naïve pour laquelle je ne trouve pas de réponse.
Je pense que beaucoup de personnes ont vécu cette expérience lors d'une randonnée. Au départ, il fait froid et on est bien content de porter son anorak. Puis au bout d'un moment, il fait toujours aussi froid (dehors) mais avec l'effort de la marche le corps doit dissiper davantage de chaleur pour assurer l'homéostasie. Alors qu'on commence à transpirer, on éprouve le besoin de retirer son anorak, ce qu'on finit par faire en le nouant autour de la taille. (Quand on est intelligent et prévoyant, on porte un sac à dos pour y accrocher ses vêtements, mais je ne suis pas dans ce cas de figure ). Au début tout va bien: il y a un équilibre entre la production de chaleur du corps et la perte de chaleur, du fait d'avoir retiré l'obstacle à cette perte (ledit anorak). Et surtout, l'anorak reste bien attaché autour de la taille. Puis au bout d'un certain temps (très dépendant de la température extérieure), l'anorak finit par se desserrer, se dénouer, même avec un double nœud. La situation devient intolérable lorsqu'on doit renouer l'anorak tous les 3 à 4 pas, puis il ne tient plus du tout.... Je pense que la marche a produit des forces de friction au niveau du nœud qui ont provoquées un échauffement qui a lui même provoqué une rupture des liaisons électrostatiques au sein du nœud de l'anorak. Est-ce que je me trompe? Est-ce que les liaisons électrostatiques ont une telle importance pour maintenir un nœud serré? Quelle est la nature physique de ce qui permet à un nœud de ne pas se dénouer?
Merci à ceux qui savent.
Albert
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