Anodes sacrificielles
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Anodes sacrificielles



  1. #1
    sisi1291

    Exclamation Anodes sacrificielles


    ------

    Bonjour,

    J'effectue une étude bibliographique sur les anodes sacrificielles en Al et Zinc, plus précisément sur leur utilisation pour la protection cathodique en milieu marin. Je souhaiterais pouvoir exprimer la quantité de matière dissoute en fonction du temps (par exemple quelle est la quantité d'ions Al3+ libérée en fonction du temps, ou un débit...?).

    Comment pourrais-je m'y prendre s'il vous plait??

    Merci d'avance

    -----

  2. #2
    Resartus

    Re : Anodes sacrificielles

    Ce site me semble un bon début...
    http://www.galvatest.com/PLB_Protection_Cathodique.pdf

  3. #3
    sisi1291

    Re : Anodes sacrificielles

    Merci de votre réponse Resartus. J'ai déjà consulté ce document (et beaucoup d'autres..). Je trouve des informations diverses sur internet. Par exemple certains disent qu'il faut changer l'anode sacrificielle lorsqu'il ne reste plus que 50% du poids initial; d'autres 15 % de masse résiduelle. Aussi la durée de vie des anodes est de 15 ans pour certains; mais peut aller jusqu'à 25 ans selon d'autres :s

  4. #4
    Resartus

    Re : Anodes sacrificielles

    Il me semble qu'au niveau purement "électrique", ce qui compte est la surface restante, compte tenu d'un courant moyen surfacique supposé constant (ce qui est sans doute approximatif, mais suffisant).
    Il peut y avoir des irrégularités de consommation, mais pas au point de transformer l'anode en dentelle.

    Mais comme on n'a généralement pas accès facilement pour vérifier l'état des anodes, il est conseillé de remplacer préventivement,
    lors d'opérations de cale sèche, le prix des anodes étant de toutes façons complétement negligeable dans ce type de travaux.

    Après, un particulier qui fait lui-même l'entretien de son petit "sam suffit" peut sans doute attendre beaucoup plus longtemps

    PS : a noter que pour les protections d'ouvrages d'art, on peut avoir des moyens de mesure assez simples du courant qui permettent d'être sûr que l'anode est toujours active. Etonnament, ce n'est pas très répandu sur les navires...
    Dernière modification par Resartus ; 13/01/2016 à 18h45.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    40CDV20

    Re : Anodes sacrificielles

    Bjr,
    Le document proposé par Résartus est effectivement "un bon début" car dans la vraie vie c'est bien plus compliqué.
    De façon générale, pour ce qui relève des structures immergées (carènes, plates-formes off shore,...) la protection est un mix de protection cathodique par anodes sacrificielles et par courant imposé. Pour d'évidentes raisons de coût tant en matière, en maintenance et en énergie, le protocole consiste à réduire au strict minimum la surface à protéger par application de revêtements tels les brais-époxy. D'une certaine façon on peut considérer que la protection cathodique se limite à "gérer" les discontinuités des revêtements.
    Au plan électrométallurgique tout ceci est parfaitement cadré et relativement consistant, tout comme les matériaux des anodes qui sont très élaborés (pour la protection des aciers, G-A6Z3, AZ6, AZ6Hg 0.04, ZHg 0.15,...). On se doute bien que les conditions de corrosion en mer baltique seront très différentes de celles rencontrées en mer rouge.
    Ce qui (sauf erreur) n'est pas développé dans l'article, "la surprotection", est en relation avec la réaction cathodique. Elle se traduit par un important dégagement d'hydrogène par réduction des protons et une alcalinisation du milieu par réduction de l'oxygène dissout, ceci ayant pour effet une dégradation rapide des revêtements protecteurs.

    Cdt.

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