Salut à vous !
Ma question est toute bête. Je souhaiterais savoir à quelle pression un tube néon exploserait. Je crois savoir que la pression dans le tube est d'environ 2% de la pression atmosphérique, mais ne connaissant pas la résistance du verre autour, je viens vers vous en toute humilité. Merci d'avance. ..
Bjr,
Perso je n'en ai jamais vu exploser un seul en service. Le tube est rempli à froid d'argon (krypton actuellement) à moins de 10 Torrs (env 13 mbar) et d'une goutte de mercure calibrée de façon à ce que la pression de vapeur soit de l'ordre de 3.10-3 Torr à 45°C. Ceci pour obtenir l'émission de la raie de résonance avec le meilleur rendement.
Donc rien qui prédispose à un éclatement.
Cdt.
Bonjour.
Petite nuance de langage : e raison des faibles pressions comme indiqué par 40CDV20, un tube fluorescent (c’est la même chose pour les vrais néon) n’explose pas, il ne peut qu’imploser, ce qui est le contraire d’une explosion malgré ce que croient les journalistes.
Au revoir.
Bjr à toi,Envoyé par sebtrumpet
Qu'est ce qui t'aménes à poser cette question ?
Histoire d'en savoir plus sur le contexte.
Bonne journée
Merci de vos messages. ..
En fait, je cherche un moyen de faire (imploser ou exploser ( a priori imploser)) un tube néon pour étudier les débris de ce phénomène. Sans aller jusqu'à dire que c'est une forme de défi, cela intéresse un client par rapport à la potentielle destruction d'un stock historique. Le type de déchets restants étant intéressant dans le cadre d'une étude empirique.
Merci du temps que vous passez à me répondre. ...
ce genre de recyclage se fait dans des entreprises spécialisées : présence de produits toxiques
Bjr,
Dans un cadre scientifique l'idée se tient, sauf que pour y voir quelque chose il faut filmer avec une caméra à grande vitesse.
Par sa conception une lampe à décharge est une source lumineuse plutôt fiable, avec une réserve du côté des iodures métalliques (sans rapport avec la lampe basique "à iode"qui demeure une incandescente) où la course à la puissance fait se rapprocher dangereusement de la limite de tenue thermique des creusets d'arc en silice.
Ceci dit je doute qu'il soit possible d'en faire imploser une en fonctionnement. Les décharges électriques ne sont pas autostabilisatrices, car l'ionisation du milieu gazeux et, par suite, l'intensité de courant admise tendent à croître sans limite. D'où l'armorçage et la stabilisation par un dispositif tel une bobine d'inductance (ce n'est pas la seule option).
L'idée de se passer volontairement d'une stabilisation est mauvaise, car une lampe à décharge soumise directement à une tension suffisante pour être amorçée est mise instantanément hors d'usage par un gigantesque téléscopage dans le champ électrique des électrons (-) hypervéloces et des ions(+)beaucoup plus lents, sans oublier les multiples "obstacles" consitués par les atomes neutres.
Quant au recyclage, il est évident pour le mercure et peut être pour les électrodes qui sont en molybdène et empâtées de métaux émissifs, Th, Sr, Ca,...mais je ne m'y suis jamais intéressé de près.
Cdt.
Bonjour.
Pour les tubes fluorescents, en plus du mercure (il n’y en a pas beaucoup) il y a les luminophores qui sont faits avec les métaux « mal vus » (réfractaires, terres rares, etc.). Et en quantités bien plus importantes.
Au revoir.
Bjr,
Effectivement, surtout s'il s'agit de tubes de technologie trois bandes, où on trouve du terbium trivalent (le bleu), de l'europium bivalent (le vert) et l'europium trivalent couplé à l'yttrium (le rouge).
Je suppose que la récup de ces terres rares est active ou tout au moins a été examinée ?
Cdt.
Bonjour et merci à tous.
Je tiens à rassurer tout le monde, les différents filtrages et récupérations des produit dont le traitement est légiféré est déjà en place sur le site où pourrait de dérouler l'expérience. Une entreprise spécialisée dans la récupération et le traitement des déchets dangereux qui travaille déjà avec le laboratoire s'occuperait de tout cela.
Si d'autres idées naissent, je reste preneur.
Merci à tous de vos diverses contributions
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