Bonjour,
J'ai à dimensionner un réservoir d'air comprimé et un autre d'oxygène sous pression. Je trouve que le matériau le plus approprié pour des réservoirs contenant de l'oxygène est l'acier inox. L'acier au carbone peut également être utilisé. Je me demande si quelqu'un aurait une quelconque idée sur des références d'acier adéquates à cet usage.
Merci d'avance.
Salut
Suivant quel critère ? prix ? poids ?Envoyé par MariaGom
Les inox sont en général moins performants que les aciers au carbone et coutent nettement plus chère .
La fibre de carbone+époxyde est souvent utilisée .
Bonjour,
C'est plutôt relativement à l'aspect corrosif de l'oxygène. Oui, l'acier inox est plus cher que l'acier en carbone, du coup je pense à utiliser ce dernier mais avec un revêtement interne. Est ce que ça serait suffisant surtout que c'est de l'oxygène gazeux de haute pureté que va contenir le réservoir.
Sinon quel est l'avantage du composite mentionné ?
Bjr,
Quand on se lance dans ce genre de travail, il convient d'abord de s'intéresser à ce que dit la règlementation CE et en particulier la DESP 97/23/CE, car ce genre d'exercice on s'en doute n'est pas exactement libre.
http://www.lne.fr/publications/directives/97-23.pdf
Cdt.
Merci pour la remarque. Je tiendrai à lire le réglement.
Toute proposition de matériau est la bienvenue.
Bjr,
Il s'agit principalement des régimes administratifs dits "de déclaration" ou "d'autorisation" et des conditions de recette et d'épreuve (Drire, Stiic,..)
Une cuve peut être comme le dit Dynamix, produite par enroulement filamentaire mais plus raisonnablement en verre-époxy, ou plus fréquemment résulter d'un assemblage par soudure de 2 fonds circulaires bombés emboutis et d'une virole, le tout métallique. C'est le "par soudure" qui pose problème. Ceci étant l'enroulé filamentaire a également son lot de misère.
Un acier basique au carbone peut faire l'affaire, une série A tel l'A50 1/2 dur demeurant généralement à l'état de livraison, une série CC plus évoluée tel le CC45 admettant un post traitement thermique ou une série XC d'acier fin, tel l'XC 38 1/2 dur admettant également un traitement thermique.
Un acier faiblement allié est également envisageable tel le 25CD4 dont il existe une déclinaison S particulièrement optimisé pour le soudage, et bien entendu l'inox.
On dispose principalement de 3 types.
L'inox martensitique est un acier hautement trempant avec formation de martensite au refroidissement après soudage, laquelle induit des contraintes dans la ZAC et le cordon, de nature à provoquer des fissurations. On dispose néanmoins de quelques parades pour en limiter les effets.
L'inox ferritique, quant à lui a une fâcheuse tendance à un grossissement du grain irréversible, il en résulte une sensibilité marquée à la corrosion intergranulaire. Quelques parades également.
L'inox austénitique, quant à lui est très facilement soudable et relativement épargné par les fissurations, mais au prix d'une grande sensibilité à la corrosion intergranulaire de la ZAC.
La technologie de soudage la plus adaptée au matériau est également à examiner (TIG, MIG, Plasma,...)
Pour aller plus avant, il faut également s'intéresser au diagramme de Schaeffler-De Long qui traite des joints soudés Ni/Cr et des effets des alpha et gamma gènes.
Sans oublier les traitements anticorrosion qui vont conditionner la longévité de la cuve, et selon les matériaux, galvanisation, peinture, protection cathodique, ou autre passivation.
Reste à ce que le chaudronnier puisse bénéficier d'un peu plus de considération, à l'époque du cuisinier-roi
Au boulot !
Cdt.
ZAC n'est pas une zone d'aménagement concerté mais simplement une zone avoisinant le cordon !
Dernière modification par 40CDV20 ; 30/03/2016 à 19h58.
C'est noté. je vous remercie énormément pour ces informations.
