Vous pouvez liresur
https://www.mediapart.fr/journal/int...e-schroedinger
cet extrait:
Grâce à la « téléportation quantique », il sera possible de transmettre des données instantanément, sans aucun risque d’interception
Michel de Pracontal son auteur se décrit comme ayant écrit dans Science et Vie
Heureusement Ils ont été plus pointus sur l'évasion fiscale
Malheureusement cet article est numéroté (1/5) qu'ils arretent le massacre.
Et alors ?
Alors ceci est totalement faux :Envoyé par RomVi
Ce n’était pas le sens de mon intervention.
Pourquoi commenter cette info en particulier, parmi des millions d'autres infos fausses publiées sur des sites qui n'ont pas vocation scientifique ?
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit :« Je le sais, mais je fais ma part. »
Amical salut aux tatous.
Bonjour,
Ce journaliste ignore que cette interprétation des corrélations à distance n'est pas du tout consensuelle. Mais une bonne partie de la communauté scientifique aussi :
https://youtu.be/dVX4Krox7ns?t=5837
Pourtant : http://www.nature.com/news/physics-q...ce-1.14912#/b7
Another celebrated part of the muddle produced by the exclusion of the perceiving subject is 'quantum non-locality', the belief of some quantum physicists and many mystics, parapsychologists and journalists that an action in one region of space can instantly alter the real state of affairs in a faraway region. Thousands of papers have been written about this mysterious action at a distance over the past 50 years.
A clue that the only change is in the expectations of the perceiving subject is that to learn anything about such alterations one must consult somebody in the region where the action took place.
Et : https://cours.espci.fr/site.php?id=200&fileid=752
Modifiée de manière aléatoire, une séquence aléatoire reste une séquence aléatoire ! –
le désordre reste désordonné. C’est précisément ce qui se passe dans le cas des séquences
aléatoires enregistrées en A et B. Par contre, la comparaison des séquences permet de savoir
que les conditions expérimentales ont été modifiées du fait des mouvements des polariseurs –
l’information réside dans la corrélation, pas dans les enregistrements individuels. Cette
corrélation est entièrement prévue par la théorie quantique.
En conclusion, l’expérience de Bell n’implique pas l’existence de véritables influences
non-locales, même si nous acceptons l’objectivité du monde microscopique. Elle implique
simplement que l’on peut modifier instantanément la corrélation de deux séquences aléatoires
d’événements survenus aux deux extrémités de la galaxie. Mais la corrélation de deux
ensembles d’événements très éloignés les uns des autres ne constitue pas un objet local et
l’information qu’elle peut contenir ne peut servir à contredire le principe de causalité locale.
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Bonjour,
je profite de ce fil pour vous poser une question qui me vient à l'esprit chaque fois que ce problème est abordé. Ça concerne cette partie :
Je comprends qu'on ne téléporte pas des informations grâce à l'intrication quantique du fait qu'on ne choisit pas l'état dans lequel se trouve un quanton d'une paire après la mesure, par contre je me demandais si l'on peut choisir l'instant où l'on mesure. Car cet instant constitue une information qui peut être à la base d'un langage comme le morse. Sans aller aussi loin, savoir qu'un physicien à l'autre bout de la galaxie a fait une mesure à 15h ou à 20h est une information (le premier cas pourrait vouloir dire "oui" et le second "non").En conclusion, l’expérience de Bell n’implique pas l’existence de véritables influences
non-locales, même si nous acceptons l’objectivité du monde microscopique. Elle implique
simplement que l’on peut modifier instantanément la corrélation de deux séquences aléatoires
d’événements survenus aux deux extrémités de la galaxie. Mais la corrélation de deux
ensembles d’événements très éloignés les uns des autres ne constitue pas un objet local et
l’information qu’elle peut contenir ne peut servir à contredire le principe de causalité locale.
Ou est-ce parce que le physicien qui ne mesure pas est incapable de savoir que le deuxième quanton de la paire a été mesuré tant que lui-même n'a pas mesuré son propre quanton ?
(Je ne suis pas sûr d'être compréhensible.)
Dans tout les cas :
Tu as un physicien sur terre un autre sur la planète Zoltar.
Sur Zoltar : si il ne fait aucune mesure, il ne sait rien, si il fait une mesure il constate que la particule est dans l'état A il en déduit que maintenant sur terre la particule se trouve dans l'état B (peut être qu il y a eut une mesure sur terre mais peut être que la première mesure a été faite sur Zoltar) et c'est tout, il n'y a pas moyen de transmettre de l'information, dans tout les cas sur Zoltar il ne peut pas savoir si une mesure a été faite ou pas sur Terre.
Dernière modification par erik ; 09/08/2016 à 15h56.
Salut,
Murmure. Qu'un site d'actualité donne des informations fautives, ce n'est pas un scoop.
C'est bien pour ça qu'il faut recouper les informations (ce qui peut être difficile : ils se copient les uns les autres) et dans le cas scientifique consulter des sources valables (articles parus sous comité de lecture).
La valeur mesurée par A et B ne dépend pas de l'instant à laquelle ces mesures ont été faites. Donc, ça ne peut pas marcher.
Il y a d'ailleurs un théorème (théorème de non communication, voir wikipedia) qui démontre qu'il est impossible d'utiliser l'intrication pour transmettre de l'information.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Ce que je veux dire c'est que, dans l'exemple d'erik, le quanton sur Zoltar qui dans un premier temps dans une superposition d'états se trouve avoir un état B lorsque le quanton sur Terre est mesuré à l'instant t0. Il y a donc un passage entre la superposition d'état A+B et l'état B pour le quanton sur Zoltar, et ce passage s'effectue à la date précise t0 pour les deux physiciens, sans quoi le quanton sera dans l'état A+B dans le "référentiel" du physicien sur Zoltar mais dans l'état B dans le "référentiel" du physicien sur Terre. Ne peut-on imaginer un dispositif qui détecte le passage de l'état A+B à l'état B ? Parce que si c'était le cas le physicien sur Zoltar serait informé de la date t0 qui est une information.
C'est ce que j'ai du mal à comprendre.
Non faire une détection c'est faire une mesure.Ne peut-on imaginer un dispositif qui détecte le passage de l'état A+B à l'état B
Tu ne peux pas observer l'état A+B, au moment ou tu observes tu as soit A soit B. Et donc tu ne sais pas si tu viens de passer dans l'état B au moment de ton observation ou si la particule est dans l'état B depuis une semaine.
Ok je comprends mieux où est l'impossibilité ! Merci !
D'où l'expression "une cervelle d'oiseau"...
Bien trouvé. J'ai éclaté de rire en le lisant hier à Nice malgré ces saloperies de
moustiques tigres.
ceci dit aux states le parti republicain a l'éléphant pour symbole et pour representant un
incertain Donald. Alors s'il fallait choisir je voterais Colibri.
