Je n'ai sûrement pas bien compris l'enjeu de cette discussion (?), mais au départ, il s'agit bien de construire une "explication" dans l'hypothèse où, les mesures de poussée soient "totalement" dégagées des "erreurs de manips" ?
C'est bien ça ? (si c'est le cas, la suite pourrait peut être vous semblez intéressante ?)
Bon, alors en m'en tenant au strict minimum :
Cette expérimentation de l'EM drive me fait irrésistiblement penser, au cas du lifter (vous savez les petites maquettes en balsa qui "volent" sous l'effet d'un champs électrique important, et ce, quelque soit la polarité admise : donc ce petit moteur ionique ne doit qu'à sa géométrie (asymétrie jupe/fil), son sens de poussé, et ce, malgré que les ions de l'air ne soient plus les mêmes (ratio anions/cations en inversant la polarité), mais présents, afin d'entrainer l'air environnant et maintenir la poussée).
Donc, en m'en tenant au strict minimum de l'EM drive, qui est une cavité résonnante (à l'instar des miroirs de Casimir, oui, j'y vois un lointain rapport ), celle-ci doit "sélectionner" des fréquences spécifiques, afin de les neutraliser (interférences destructives), mais à la place des microondes (qui sont injectées), il en ressort(irait), autre chose (d'où 1) : des flux de photons provenant d'une anisotropie géométrique qui sortiraient cachés dans le bain thermique, une sorte de retard, de la réaction par rapport à l'action ... ou 2) : un flux de particules inconnues ...)
Dans le premier cas, je pense que comme avec l'effet Sagnac (ici inversé, car le retard, ou la non synchronisation "créerait" l'accélération/poussée), une asymétrie de vitesses, particulières des différents flux de photons, pourrait, après passage dans cette géométrie particulière de l'EM drive, donner lieu à un retard entre l'action et la réaction, (cas, par exemple des ondes gravitationnelles, qui vont aussi à c, mais qui ne transportent quasiment pas d'énergie ... pourrait-il y avoir un effet similaire avec le champs de base EM ? propagation d'une perturbation). Il ne faut pas oublier que les photons, suivent, des géodésiques particulières (de genre lumière), mais aussi interagissent, ou plutôt forment, cette "zone" particulière qu'on appellerait "horizon" (et qui n'est pas propre au trous noirs, soit dit en passant), et qui n'a rien de particulier, si ce n'est, de contraindre (même les photons) le mouvement des particules relativistes. Donc, il se pourrait qu'un horizon géométrique (un peu comme dans les fibres optiques) que forme le dispositif de l'EM drive, permette un décalage temporelle, entre l'action/réaction (bah oui, rien n'est instantané), et oriente le flux de photons MO, en le transformant vers une direction privilégier, en poussée thermique (quasi-spectre de corps noirs, donc si difficile à sortir du bruit de fond) avec les effets de bords, notamment avec les effets possibles de diffusion/réflexion/diffraction complexes ... c'est, sans doute très très mal expliqué ( désolé, mais c'était ma première réaction à chaud ). Cette première hypothèse me fait penser à l'effet Casimir dynamique (où un miroir accéléré, permet la "matérialisation" de photons "réels", en gros et à l'inverse), ici, avec le bémol, que l'orientation du bain thermique soit suffisamment important pour passer au delà des 3µN/kW (en calcul instantané), et qui ne nécessiterait, donc pas, a priori de particules massives non relativistes ... en cela, je suis plutôt septique
Dans le second cas, si il y a des particules massives, non relativistes, je pense direct aux neutrinos, car on est pas près de les détecter dans cette expérience (signal trop faible également), et ils ont bien une masse (si c'est vraiment nécessaire d'en arriver là ?), cependant, je reste avec une partie de mon explication première (càd, avec l'asymétrie géométrique comme "horizon", permettant de matérialiser ces quelques neutrinos, avec l'énergie du rayonnement MO, énergie=masse+impulsion, donc l'impulsion des MO, se transformerait en flux de neutrinos lents, ce qui a l'avantage de conserver l'impulsion-énergie. Car rien ne permet de dire, qu'effectivement, l'énergie (de faible densité) ne puisse se conserver/convertir en masse (de faible densité)=création de masse (ce qui n'a rien de choquant comme avec les réactions nucléaires), est-ce que c'est suffisant ? J'en doute, mais ça ne me semble pas violer "un maximum de lois Physique fondamentales", enfin, c'est mon avis
++
PS : reste à démonter que la cavité de l'EM drive est comme un "piège" à MO, donc un "horizon" géométrique, dans le même sens que l'horizon d'un trou noir, admettant un rayonnement de Hawking ...
On a vue qu'une émission de photon ne serait pas suffisant pour atteindre le mN/Kw
Mais je me demande si ça ne pourrait pas utiliser le flux de particules qui nous traverse (240 par m2 et par seconde au niveau du sol)
http://www.laradioactivite.com/site/...scosmiques.htm
Salut,
il y a du nouveau (spoiler : les lois de la physique ont encore gagné) : https://arstechnica.com/science/2018...-wtf-thruster/
La voie ardue mais juste du révolutionnaire conservateur : bâtir en détruisant le minimum.