ça c'est un simple injecteur par effet Venturi. Cela permet de faire de la mousse avec des proportions assez élevée, sans beaucoup de précision. L'émulseur est injecté au niveau du tuyau tandis que l'air est injecté par Venturi au niveau de la lance.Envoyé par albi69
On peut faire du bas foisonnement, moyen ou haut, suivant la lance.
Les lances sont de ce type:
http://www.promat-securite.com/pub/I...131-525N_m.jpg
Elles ont donc des "trous" pour que l'air entre.
Ce que nous cherchons à faire c'est plutôt un CAFS. Dans un système CAFS, l'émulseur et l'air sont injectés dans l'eau. Mais au delà du principe lui-même, l'idée est liée à notre organisation. Aujourd'hui, quand une caserne éteint un feu de voiture avec 50 litres d'eau et qu'une autre caserne éteint le même feu avec 10.000 litres, on ne le sait pas. Le rapport d'intervention va dire "Feu éteint". De même si les gars ont utilisé l'eau en jet continu ou en impulsion, combien d'impulsions etc... on en sait évidement rien.
Dans notre asso nous avons des gens qui sont pompiers depuis de nombreuses années et nous constatons que les choses n'évoluent pas car pour évoluer il faut comparer et pour comparer, il faut mesurer!
L'idée est donc de faire un système qui pourra servir de CAFS mais servira aussi à mesurer.
Quand on démarre la pompe, le système se met en marche et mesure le débit de façon quasi-continu.
On peut alors imaginer plusieurs fonctionnements:
1) eau pure. On se contente donc de mesurer le débit et les variations de celui-ci
2) mousse bas, moyen ou haut foisonnement, comme avec l'injecteur que tu as mis en photo. Il suffira d'injecter l'émulseur et de mettre une lance adéquate.
3) "eau mouillante". C'est ce que les Belges font avec le Silvex par exemple. Cela consiste à injecter une micro-quantité d'émulseur et d'utiliser une lance "non mousse". On obtient une solution qui ne va pratiquement pas faire de mousse mais va "colorer" légèrement l'eau et en augmenter la tension superficielle. L'eau va "coller" et diminuer le risque de reprise
4) CAFS donc là, on injecte émulseur + air
En fin d'intervention, le Chef (qui a une tablette pour sa gestion d'intervention) se connecte en Bluetooth sur le système mousse, récupère les données de variations de débit. L'ensemble est envoyé automatiquement au système central qui analyse automatiquement les données afin d'éventuellement attirer l'attention sur des incohérences qui peuvent déboucher sur une modification de la formation, remise à niveau du personnel etc...
Sachant que les lances n'ont que 2 ou 3 débits et que le geste de l'opérateur a un impact super important, on ne cherche pas réellement à mesurer le débit de façon exacte, mais plutôt à avoir "une bonne idée" du débit. Ainsi, si on mesure un débit qui oscille entre 100 et 200 LPM, on sait que le gars a mis sa lance sur la position 150. Si on est entre 250 et 350 on sait qu'il est sur 300 etc...
On a fait des mesures en France avec de "supers pompes" et de "supers lances" censées délivrer 500lpm et on a constaté qu'elles donnaient plutôt 450, 470, 480 mais jamais 500...
Voila pour les infos.
Grand merci pour tes messages
PL
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