Salut,
Je m'intéresse à la visualisation expérimentale de franges en lame d'air sur un Michelson.
Comment se fait-il qu'on observe des interférences sur le miroir non chariotable, alors qu'elles sont censées se produire à l'infini ?
Car j'ai l'impression que ce qu'on visualise sur l'écran n'est que l'image du miroir par la lentille convergente, et non le lieu réel des interférences (l'infini).
Je suis sûr de me tromper, mais pourquoi ?
Bonjour.
Dans n’importe quel dispositif où les franges ou les figures d’interférence que l’on veut étudier se forment à l’infini (ce que l’on appelle diffraction de Fraunhofer).
On peut faire la manip dans des laboratoires bien plus petits que l’infini avec une simple lentille et un écran ou un capteur placé dans le plan focal de la lentille.
Vous pouvez faire la même manip en utilisant votre cornée et cristallin comme lentille et votre rétine comme écran.
Par exemple, si vous placez les deux fentes de Young devant votre œil et éclairez avec une source ponctuelle (un lampadaire lointain), vous verrez les interférences de deux fentes. Et si vous placez un petit trou, vous verrez le disque d’Airy
Au revoir.
Bonjour,
je ne suis pas totalement d'accord avec la réponse formulée. Il n'y a que très peu de dispositifs dans lesquels les franges sont visibles à l'infini. Et encore, cela dépend de la configuration.
Par exemple, une lame a faces parallèle (eq. Perot-Fabry), trous d'Young, ou bi-prisme de Fresnels permettent de voir des interférences sans lentilles.
Pour le Michelson, utilises-tu un laser? Si tel est le cas, j’espère que tu n'as pas utilisé ton cristallin comme lentille. Cette méthode n'est valable qu'en lumière blanche.
Pour visualiser des franges sur un michelson, tu peux ajouter une lentille en entrée, cela aura pour effet de créer une source ponctuelle et te permettra de visualiser les franges sur un écran. Avec une source de faible puissance, tu peux effectivement regarder les miroirs en sortie, tu y verras le fameur coin d'air.
