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quelle est la preuve des orbitales atomique



  1. #91
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique


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    Citation Envoyé par philou21
    Ecoute, le texte de Bader s’adresse aux premières année de fac afin d’introduire avec le minimum de formalisme la configuration électronique des atomes et la nature de la liaison chimique.

    Je le trouve assez bien fait, notamment parce qu’il utilise de simples considérations électrostatiques qui restent vraies « malgré » la MQ.

    Si, pour toi, ne pas parler d’emblée, dans un cours d’introduction, de méthodes multiréférences ou de fonctionnelles hybrides c’est avoir une vision approximative de la MQ, alors effectivement, il a une vision approximative de la MQ …
    .
    C'est assez usuel d'introduire dans des cours de chimie en 1ier année des notions de structure électronique des atomes. je n'ai rien contre.

    Cela présente l'avantage de connaitre des résultats dont on comprendra mieux le fond en 2iéme année dans un vrai cours de MQ.
    .
    Comme inconvénient cela donne des idées fausses, dont j'ai fait déjà allusion. "n" nombre quantique? le tableau de mendeleiff conçue comme un remplissage progressif de l'atme d'hydrogène? les orbitales atomiques conçues comme universellesf? Tous ces raisonnements éloignent de la compréhension des choses car il plus difficile de désapprendre qu'apprendre.

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  2. #92
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par philou21
    Ecoute, le texte de Bader s’adresse aux premières année de fac afin d’introduire avec le minimum de formalisme la configuration électronique des atomes et la nature de la liaison chimique.

    Je le trouve assez bien fait, notamment parce qu’il utilise de simples considérations électrostatiques qui restent vraies « malgré » la MQ.

    Si, pour toi, ne pas parler d’emblée, dans un cours d’introduction, de méthodes multiréférences ou de fonctionnelles hybrides c’est avoir une vision approximative de la MQ, alors effectivement, il a une vision approximative de la MQ …
    .
    C'est assez usuel d'introduire dans des cours de chimie en 1ier année des notions de structure électronique des atomes. je n'ai rien contre.

    Cela présente l'avantage de connaitre des résultats dont on comprendra mieux le fond en 2iéme année dans un vrai cours de MQ.
    .
    Comme inconvénient cela donne des idées fausses, dont j'ai fait déjà allusion. "n" nombre quantique? le tableau de mendeleiff conçue comme un remplissage progressif de l'atme d'hydrogène? les orbitales atomiques conçues comme universellesf? Tous ces raisonnements éloignent de la compréhension des choses car il plus difficile de désapprendre qu'apprendre.

  3. #93
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par philou21
    Ecoute, le texte de Bader s’adresse aux premières année de fac afin d’introduire avec le minimum de formalisme la configuration électronique des atomes et la nature de la liaison chimique.

    Je le trouve assez bien fait, notamment parce qu’il utilise de simples considérations électrostatiques qui restent vraies « malgré » la MQ.

    Si, pour toi, ne pas parler d’emblée, dans un cours d’introduction, de méthodes multiréférences ou de fonctionnelles hybrides c’est avoir une vision approximative de la MQ, alors effectivement, il a une vision approximative de la MQ …
    .
    Voilà ce qu'écrit Bader sur son site:
    .
    "

    Le concept orbital atomique

    Puisque la charge nucléaire est deux fois la charge électronique, l'énergie électrostatique de la répulsion entre les électrons sera la plus petite des trois limites dans l'équation (1) quand les interactions sont ramenées à une moyenne au-dessus de toutes les positions possibles des électrons. Nous pourrions obtenir une approximation à l'énergie électronique du il atome en négligeant cette petite limite. C'est une bonne idée pour une autre raison. Si nous ignorons la répulsion entre les électrons, alors physiquement nous sommes à supposer que ni l'un ni l'autre électron « ne réalise que » l'autre électron est présent. Le problème est ainsi identique à celui de l'atome d'hydrogène, un problème qui peut être résolu exactement, sauf que la charge nucléaire est maintenant +2 plutôt que +1.

    L'énergie de chaque électron dans le domaine d'un noyau de la charge +2 est déterminée séparément et toute l'énergie est alors simplement la somme des deux énergies. C'est la première approximation à l'énergie. Nous obtiendrons également une approximation à la façon de laquelle les électrons sont distribués dans l'espace. Avec cette dernière connaissance, nous pouvons estimer l'énergie de la répulsion entre les électrons. C'est-à-dire, avec la connaissance de la façon dont les électrons sont distribués relativement à un un autre que nous pouvons prendre la limite dans l'énergie potentielle nous avons à l'origine négligée, la limite e2/r12, et calculer sa contribution à l'énergie.

    Cette méthode de calculer l'énergie électronique des atomes ramène un problème de beaucoup de-électron à beaucoup de problèmes d'un-électron. Chaque électron (se déplaçant dans le domaine attrayant du noyau) est traité indépendamment des autres. En outre, puisque le problème est maintenant un ensemble de problèmes d'un-électron, nous pouvons reporter et employer tous les résultats obtenus pour l'atome d'hydrogène.

    Nous avons précisé dans notre discussion de l'atome d'hydrogène que les résultats que nous avons obtenus pourraient être appliqués à n'importe quel système d'un-électron en plaçant Z égal à la valeur appropriée dans toutes les formules. Les énergies d'un-électron sont facilement calculées et sont données près. Plus important, le concept des orbitales atomiques, la vague d'un-électron fonctionne pour l'atome d'hydrogène, peut être utilisé dans la caisse de beaucoup de-électron. Quand chaque électron est considéré alternativement, son mouvement et distribution dans l'espace seront encore déterminés par une orbitale atomique. Les orbitales atomiques différeront du cas de l'atome d'hydrogène du fait elles généralement davantage seront contractées dans le chapitre précédent que nous avons précisé que la valeur moyenne de la distance entre le noyau et l'électron, diminués à mesure que la charge nucléaire et par conséquent la force attrayante exercée par le noyau était augmentée cependant, les orbitales sera encore déterminée par les trois nombres n de quantum, l et M. augmentant Z contracte l'orbitale, mais la symétrie du problème est laissés inchangé, c.-à-d., l'attraction de l'électron par le noyau est toujours déterminée seulement par la distance entre eux et ne dépend pas de la direction.

    Les dépendances de l et de m des orbitales, qui déterminent les propriétés directionnelles de l'orbitale et de la distribution de densité d'électron, demeurent sans changement. Ainsi nous pouvons immobile nous référer « hydrogène-comme » 1s, 2s, les orbitales 2p par exemple, l'orbitale 1s est l'orbitale la plus stable (la plupart de valeur négative d'E) pour n'importe quelle valeur de Z, et nous supposons naturellement que la forme la plus stable de l'atome d'hélium sera obtenue quand les deux électrons sont placés dans l'orbitale 1s. Cette information, nous indiquant dans quelle orbitale atomique les électrons ont été placée, s'appelle une configuration d'électron"


    Pour moi tout çà c'est du baratin écrit par un prof de chimie. Visiblement le concept de champ moyen lui échappe complétement.
    .
    Par contre ce qu'a été écrit dans un post précédent par un étudiant 09july85 montre qu'il a tous les moyens pour comprendre la structure électronique des atomes. Il a donc suivi un vrai cours de MQ.

  4. #94
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par mariposa
    .
    Pour moi tout çà c'est du baratin écrit par un prof de chimie. Visiblement le concept de champ moyen lui échappe complétement.
    .
    Par contre ce qu'a été écrit dans un post précédent par un étudiant 09july85 montre qu'il a tous les moyens pour comprendre la structure électronique des atomes. Il a donc suivi un vrai cours de MQ.
    Tu es bien sévère !!

    Plusieurs petites remarques :

    Tout d’abord la traduction google est vraiment pénible et n’arrange pas le texte.

    La suite du texte que tu ne cites pas introduit justement la notion de constante d’écran.

    L’introduction d’un champ moyen n’est là que pour minimiser la perturbation qui relie un Hamiltonien monoélectronique au Hamiltonien avec couplage. C’est une nécessité calculatoire mais pas théorique, la MQ n’a rien à voir la dedans. Bader en parle en introduisant la notion de charge nucléaire effective.

    09jul95 est sûrement bien préparé pour comprendre la structure électronique des atomes, mais ce n’est pas le programme d’un cours de 1er année qu’il nous cite ici.

  5. #95
    invite9c9b9968

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par philou21
    09jul95 est sûrement bien préparé pour comprendre la structure électronique des atomes, mais ce n’est pas le programme d’un cours de 1er année qu’il nous cite ici.
    Ceci n'est pas faux

  6. #96
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par philou21
    Tu es bien sévère !!

    Plusieurs petites remarques :

    Tout d’abord la traduction google est vraiment pénible et n’arrange pas le texte.
    C'est sur la qualité de la traduction ne facilite pas les choses. Pour rester dans le même tonalité de discussion il faudrait trouver un autre site comparable.


    L’introduction d’un champ moyen n’est là que pour minimiser la perturbation qui relie un Hamiltonien monoélectronique au Hamiltonien avec couplage.


    Non la stratégie de champ moyen est central en physique et plus encore en MQ. La procédure du champ moyen permet de construire un hamiltonien à 1 électron qui prend en compte la plus grande partie des interactions avec les autres électrons.

    C’est une nécessité calculatoire mais pas théorique, la MQ n’a rien à voir la dedans. Bader en parle en introduisant la notion de charge nucléaire effective.
    .
    LA MQ n'a rien à voir? Pour mémoire, l'essentiel du formalisme de la MQ a été fait a partir de la structure électronique des atomes. Le gros du boulot a été fait par Heisenberg.
    .
    la notion de charge nucléaire effective peut a la rigueur présenter un intéret pour l'état fondamental de l'atome d'hélium.
    .
    Question? Comment ferait-tu pour calculer une charge effective pour l'état fondamental du chrome?

  7. #97
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par mariposa
    Non la stratégie de champ moyen est central en physique et plus encore en MQ. La procédure du champ moyen permet de construire un hamiltonien à 1 électron qui prend en compte la plus grande partie des interactions avec les autres électrons...
    C’est drôle mais c’est exactement ce que j’ai dit : « L’introduction d’un champ moyen n’est là que pour minimiser la perturbation qui relie un Hamiltonien monoélectronique au Hamiltonien avec couplage »

    Si tu diagonalises la répulsion électronique sur la base complète des fonctions propres du hamiltonien monoélectroniques tu obtiendra exactement le même résultat que si tu diagonalise la perturbation résiduelle (répulsion elec-elec moins champ moyen) sur la base (complète) des fonctions propres du hamiltonien en champ moyen.

    C’est parce que la base complète est inaccessible que l’on préfère un calcul perturbatif et donc définir une perturbation la plus petite possible d’où la notion de champ moyen.

    La constante d’écran est une manière empirique de définir un champ moyen (je trouve d’ailleurs que cette méthode est élégante et très pédagogique). Il va de soi qu’un calcul précis de champ moyen ne se fera, dans le cas du chrome, que par une méthode autocoherente.

  8. #98
    invite9c9b9968

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par mariposa
    la notion de charge nucléaire effective peut a la rigueur présenter un intéret pour l'état fondamental de l'atome d'hélium.
    D'ailleurs c'est le seul cas que l'on a étudié en TD de calcul à charge effective (qui donne des résultats plutôt corrects d'ailleurs).

  9. #99
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par 09Jul85
    D'ailleurs c'est le seul cas que l'on a étudié en TD de calcul à charge effective (qui donne des résultats plutôt corrects d'ailleurs).
    .
    Tout à fait d'accord il s'agit d'un cas isolé. Cela me permet de réaffirmer qu'il faut enseigner des méthodes générales "passe-partout". c'est la raison pour laquelle je suis très hostile à l'étude complète de l'atome d'hydrogène qui induit des erreurs (par généralisations erronées) pour comprendre l'ensemble des atomes.
    .
    Dans le même genre: la compréhension de la molécule d'hydrogène H2 à partir de ''ion H2+ est franchement erronée, mais personne ne s 'en soucie!

  10. #100
    invite9c9b9968

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par mariposa
    c'est la raison pour laquelle je suis très hostile à l'étude complète de l'atome d'hydrogène qui induit des erreurs (par généralisations erronées) pour comprendre l'ensemble des atomes
    Si le prof fait bien son cours, ce genre d'erreurs est évité. Honnêtement, je trouve ça pas mal l'étude de l'atome d'hydrogène car conceptuellement il est un modèle vraiment important

  11. #101
    hterrolle

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    excusez moi de vous deranger . Je commence a comprendre que cela n'est pas si simple.

    pour ma part je suis d'accords avec une approche plus pedagogique. Un peux de formules mais beaucoup de détail et surtout ne pas être induit en erreurs et eviter les analogies qui sont souvent causes d'incomphréhensions par la suite (modele atomique planetaire, remplissage des couches de valence ext ..)

    J'aimerais donc avoir vaux avis. Cela pour servir aussi a d'autres.

    Se serait bien de faire un petit post bibliothéque.

    merci en tout cas. Cela m'as epuisé.

  12. #102
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    La notion de constante d’écran est géniale pour expliquer les propriétés périodiques des éléments. Que ce soit l’évolution de l’électronégativité, le rayon atomique, le potentiel d’ionisation. A partir de quelques règles simples il est tout à fait possible de « calculer » ces propriétés.

    A titre d’exemple j’ai fait un petit calcul, pour le chrome justement, en utilisant des règles simples pour calculer les constantes d’écran : la config 1s22s22p63s23p63d64s0 a une énergie de -28124 ev, la config 1s22s22p63s23p63d44s2 une énergie de -28132 ev. C’est pas beau ça ?
    Un autre exemple la raie Kalpha du Mo calculée avec les constantes d’écran : 0.72 angstrom, la même raie pour le cuivre : 1.54 angstrom. Pas mal, non ?

  13. #103
    curieuxdenature

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Bonsoir

    tout à fait d'accord avec Philou21 pour la méthode de Slater, on ne peut pas dire que la théorie soit en désaccord avec l'observation des raies spéctrales.

    Je me suis aussi amusé avec le Molybdéne, voilà ce que j'obtiens:

    Shell Occupation effective Z effective n radius (A) energy (eV)
    1s 2 41.690000 1.00 0.012693 -23637.562960
    2s 2 37.850000 2.00 0.055924 -4870.916500
    2p 6 37.850000 2.00 0.055924 -4870.916500
    3s 2 30.750000 3.00 0.154881 -1428.850000
    3p 6 30.750000 3.00 0.154881 -1428.850000
    3d 10 20.850000 3.00 0.228422 -656.914000
    4s 2 14.250000 3.70 0.508382 -201.727538
    4p 6 14.250000 3.70 0.508382 -201.727538
    4d 4 4.950000 3.70 1.463523 -24.341417
    5s 2 3.450000 4.00 2.454155 -10.117125
    Dans l'ordre, de gauche à droite, le numéro de la couche, le nombre d'electrons, le Z effectif, le N effectif, le rayon de la couche, l'energie en eV de la couche.

    Pour les couches profondes l'accord avec la mesure est excellent. C'est tout de même un sérieux argument en faveur des orbitales.
    Pour ceux que ça interresse, je ne sais plus où j'ai trouvé ce logiciel, mais il s'appelle CygwinSetup.exe, c'est un compilateur Fortran associé au programme Slater.exe, c'est sous licence GNU, donc gratos.

    Ce que j'ai mis en quote n'est qu'un petit aperçu du fichier généré pour l'occasion. A la fin il donne l'energie d'ionisation de chaque electron dépouillé de son partenaire, ça veut dire 42 états pour le Mo. C'est très instructif.
    J'ai dû partir de là, je pense:

    http://www.lct.jussieu.fr/reinhardt/enseignement.html
    L'electronique, c'est fantastique.

  14. #104
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Un petit fichier Excel suffit pour ce genre de calcul. C’est facile puisque j’ai pu le faire

  15. #105
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par philou21
    La notion de constante d’écran est géniale pour expliquer les propriétés périodiques des éléments. Que ce soit l’évolution de l’électronégativité, le rayon atomique, le potentiel d’ionisation. A partir de quelques règles simples il est tout à fait possible de «calculer » ces propriétés.
    .
    electronégativité, pourquoi pas?

    Comment calculerait-tu l'électronégativité de l'atome d'hydrogène (ou d'une manière équivalente l'énergie de ïonisation de H-).
    .
    Pour la suite à plus tard.

  16. #106
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par mariposa
    .
    electronégativité, pourquoi pas?

    Comment calculerait-tu l'électronégativité de l'atome d'hydrogène (ou d'une manière équivalente l'énergie de ïonisation de H-).
    .
    Pour la suite à plus tard.
    Attention, l'electronégativité n'est pas une observable. On peut juste définir des échelles d'électronégativité afin d'établir une relation d'ordre. Plusieurs modes de calcul ont été proposés. Pour ceux que ça intéresse voici un site qui indique comment estimer différentes grandeurs à partir des règles de Slater.
    slater

  17. #107
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par philou21
    Attention, l'electronégativité n'est pas une observable. On peut juste définir des échelles d'électronégativité afin d'établir une relation d'ordre. Plusieurs modes de calcul ont été proposés. Pour ceux que ça intéresse voici un site qui indique comment estimer différentes grandeurs à partir des règles de Slater.
    slater
    .
    Padron petite erreur de vocabulaire: j'ai voulu parler d'affinité électronique en lieu et place d'électronégativité.
    .
    En fait j'ai fait le calcul moi-même de l'énergie de l'affinité de l'atome d'hydrogène pat la méthode de la charge effective et j'ai trouvé la valeur "exacte" soit 0.7 eV.
    .
    Dans un premier temps j'ai été bleuffé! J'ai repris la méthode sur le cas de l'atome d'hélium et je constate que cette méthode donne excatement le même résultat que le calcul harthree-Fock. Relativement à l'expérience il y a 2 % d'erreurs qui viennent de la non prise en compte des corrélations, ce qui indique que l'atome d'hélium n'est pratiquement pas polarisable.
    .
    Le fait que ça donne excatement le résultat de Harthree-Fock doit pouvoir se justifier proprement dans ce cas. En fait dans HF quand un électron A est un point "r" il voit la charge de l'autre électron B comme étant répartie dans sa fonction d'onde. Par conséquent le potentiel effectif vu par A est celui d'une charge intégrée sur la sphére intérieure de rayon "r". reste à tenir compte que l'électron A occupe différents points "r" avec une certaine densité de probabilité. Et là on a exatement HF.
    .
    On voit que ce raisonnement ne tiendra pas:

    1-Lorsque les électrons sont fortement polarisables (cas des couches externes quasi-dégénérées).
    .
    2- Avec des couches incomplètes car on perd la symétrie sphérique, mais on doit pouvoir s'arranger" en faisant du moyennage sphérique.
    .
    3- En présence de spins identiques qui introduit les corrélations d'échange qui elles ne peuvent pas être simulées par des distriburions de charges.
    .
    A suivre....

  18. #108
    curieuxdenature

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par philou21
    Un petit fichier Excel suffit pour ce genre de calcul. C’est facile puisque j’ai pu le faire
    Bonjour Philou21

    surement, à condition d'avoir les bonnes formules, les rayons que ton programme donne pour Mo et Cu ne correspondent pas avec ce que je trouve.
    K1 = 0.292656 ua = 0.15487 Angs. contre 0,72
    et
    K1 = 0,532414 = 0,2817 Angs. contre 1,54

    tu te bases sur quelles formules ?
    L'electronique, c'est fantastique.

  19. #109
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par mariposa
    .
    On voit que ce raisonnement ne tiendra pas:

    1-Lorsque les électrons sont fortement polarisables (cas des couches externes quasi-dégénérées).
    .
    2- Avec des couches incomplètes car on perd la symétrie sphérique, mais on doit pouvoir s'arranger" en faisant du moyennage sphérique.
    .
    3- En présence de spins identiques qui introduit les corrélations d'échange qui elles ne peuvent pas être simulées par des distriburions de charges.
    .
    A suivre....
    tout à fait d'accord, mais ne comparons pas HF avec la méthode de Slater.
    L’avantage de Slater est que je peux faire les calculs à la main !
    Quoique, si je me souviens bien, le père de Hartree avait calculé les orbitales atomiques quasi à la main pour donner un coup de main à son fiston…


    Citation Envoyé par curieuxdenature
    .
    .surement, à condition d'avoir les bonnes formules, les rayons que ton programme donne pour Mo et Cu ne correspondent pas avec ce que je trouve.
    K1 = 0.292656 ua = 0.15487 Angs. contre 0,72
    et
    K1 = 0,532414 = 0,2817 Angs. contre 1,54

    tu te bases sur quelles formules ?
    Alors là je ne vois pas ou est l’erreur, j’utilise sans doute les mêmes formules que ton programme puisque j’obtiens, pour Mo, les mêmes valeurs que toi pour les Zeff et pour les énergies des électrons.

  20. #110
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par curieuxdenature
    Bonjour Philou21

    surement, à condition d'avoir les bonnes formules, les rayons que ton programme donne pour Mo et Cu ne correspondent pas avec ce que je trouve.
    K1 = 0.292656 ua = 0.15487 Angs. contre 0,72
    et
    K1 = 0,532414 = 0,2817 Angs. contre 1,54

    tu te bases sur quelles formules ?
    euh, en fait je ne sais pas si on parle de la même chose...
    Je parlais du rayonnement X Kalpha émit lors de la désexcitation de l’ion métallique de la couche L vers la couche K dans un tube à rayon X.

  21. #111
    curieuxdenature

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Bonjour Philou21

    en fait il y a double erreur, c'est encore plus grave docteur, ce que je donnais correspond au rayon de l'orbitale, non pas de K1 mais la plus externe.
    Pour la K1, il me semble évident que c'est bien plus petit que les 0,53 Angst. de l'orbitale de H.

    Correction donc, pour le Molybdene K1 serait de 0,012693 A.
    On va s'en sortir.
    L'electronique, c'est fantastique.

  22. #112
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Bonjour
    OK, j'obtiens la même valeur.

  23. #113
    hterrolle

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Un petit fichier Excel suffit pour ce genre de calcul. C’est facile puisque j’ai pu le faire
    Suite a ton post 104 cité ci dessus. te serait il possible de nous faire partager ton fichier excel. Cà pourrait être sympa pour moi est peut être pour d'autres.

  24. #114
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par hterrolle
    Suite a ton post 104 cité ci dessus. te serait il possible de nous faire partager ton fichier excel. Cà pourrait être sympa pour moi est peut être pour d'autres.
    Oui, je veux bien, mais c’est un fichier tout bête écrit en 5 mn pour le besoin de la discussion… bref un « quick and dirty ». Je ne sais même pas si on peut le mettre en fichier joint sur ce forum.
    Il suffit de remplir la case numéro atomique (Z) et les colonnes configurations électroniques (j’en ai fait deux pour pouvoir comparer deux config).

    Bon, après verif, il n'est pas possible de transmettre un fichier xls.

  25. #115
    curieuxdenature

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Bonjour Hterrolle,

    Pour calculer les energies des orbitales de chaques atomes, il faut avoir plusieurs tableaux.
    Il faut savoir que les charges s'écrantent entre-elles (contrairement à la force de gravité) ce qui complique le problème.

    Autrement dit, chaque couche interne diminue la charge apparente du noyau vue par les couches externes.(on va dire couches pour faire simple)

    L'équation qui rend compte grossièrement de l'energie moyenne de chaque electron dans sa couche obéit à peu près à:



    Pour prendre l'exemple du Carbone, qui est composé de 2 couches : 1s 2s 2p avec 2 electrons sur chacune, on aurait:
    Zeff pour 1s : 5,7 ; N=1 ; 441,86 eV par electron
    Zeff de 2s et 2p : 3,25 ; N=2 ; 35,91 eV par electron

    cela obtenu, il faut calculer l'energie de chaque ion en soustrayant l'influence des electrons de sa propre couche et ceux de la couche interne. A la main, c'est pas triste.

    je te propose celle de 1ere ionisation, donc C+
    Z = 6 - (2 * 0,85) - (2 * 0,35) = 3,6
    E = 16,6 * 3,252 / 22 = 44,06 eV
    c'est pas fini !

    E = (4 * 35,91) - (3 * 44,06) = 11,46 eV

    l'energie réelle étant mesurée à 11,26 eV

    Pour le fun, les 4 énergies de la 'couche' 2 sont
    11,26 ; 24,38 ; 47,89 ; 64,49 eV
    ce qui donne une moyenne de 37 eV, à comparer avec le calcul de Slater qui donne 35,91 eV...
    Les 4 calculs donnent:
    11,46 ; 26 ; 43,2 ; 57,15 eV

    Pour la 'couche' 1s on a pour C+++++ et c++++++ :
    392,07 eV et 498,98 eV
    les calculs :
    393,64 eV et 489,6 eV

    c'est-y pas beau ?

    Mais bon, comme l'a bien précisé Mariposa, seule la M.Q. permet une approche rigoureuse, l'hypothèse de Slater ne rend pas compte des énergies multiples des rotations-oscillations moléculaires. C'est juste un modèle grossier.

    Ce modèle est incapable de répondre au pourquoi de la difference énorme entre les énergies de liaisons des molécules diatomiques comme celle qu'on observe entre N2 et H2 par exemple.
    Ces molécules présentent des modes oscillatoires qui sont quantifiées. Comme les orbitales mais en bien plus complexe. C'est là qu'intervient la notion de puit de potentiel. Voir "potentiel de Morse" sous Google.

    Bon amusement.
    L'electronique, c'est fantastique.

  26. #116
    inviteb836950d

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par curieuxdenature

    Ce modèle est incapable de répondre au pourquoi de la difference énorme entre les énergies de liaisons des molécules diatomiques comme celle qu'on observe entre N2 et H2 par exemple.
    Ces molécules présentent des modes oscillatoires qui sont quantifiées. Comme les orbitales mais en bien plus complexe. C'est là qu'intervient la notion de puit de potentiel. Voir "potentiel de Morse" sous Google.

    Bon amusement.
    Attention, le modèle (ou plutôt la technique) de slater est un modéle atomique, pas moléculaire.
    La vibration de N2 ou H2 n'a rien a aucune influence sur la stabilité de la liaison (même si il y corrélation entre la stabilité de la liaison et la fréquence de cette vibration).

  27. #117
    hterrolle

    Angry Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Le temps de digérer tout cela

    [quote]Ces molécules présentent des modes oscillatoires qui sont quantifiées. Comme les orbitales mais en bien plus complexe. C'est là qu'intervient la notion de puit de potentiel. Voir "potentiel de Morse" sous Google.[\quote]


    [quote]La vibration de N2 ou H2 n'a aucune influence sur la stabilité de la liaison (même si il y corrélation entre la stabilité de la liaison et la fréquence de cette vibration)..[\quote]

    Si j'ai bien compris certain modele sont capables de données des résultat trés correct. Se qui me perterbe un peux. C'est le manque d'interet que l'on porte au noyaux. Il semblerait que les modeles ne fasse intervenir que le relation proton-electron en considerant: "puisque le neutron a une charge neutre, que les forces coulombienne sont grandement superieur au force gravitationelle. le neutron n'as pas grand chose a voir" .

    Pourtant il me semble que le neutron interagisse aussi avec le proton. pourtant je n'ais pas vue de modéle qui ont basé leur résultat en prenant en compte les interaction proton-neutron dans le calcul des couches electroniques ou orbitale.

  28. #118
    invite09c180f9

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Je ne me suis pas penché sur le sujet, mais les neutrons-protons intéragissent bien, mais via l'intéraction forte (entre composé de quark (hadrons) : baryons et mésons) ; or les électrons sont des leptons, soient insensibles à l'intéraction forte. Cependant, électrons et protons étant chargés intéragissent via l'intéraction électromagnétique...

  29. #119
    invite7ce6aa19

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Citation Envoyé par hterrolle

    Pourtant il me semble que le neutron interagisse aussi avec le proton. pourtant je n'ais pas vue de modéle qui ont basé leur résultat en prenant en compte les interaction proton-neutron dans le calcul des couches electroniques ou orbitale.
    .
    Tout simplement, les électrons voient le noyau comme un ensemble équivalent à une charge ponctuelle. Ce qui veut dire que les électrons sont indifférents à la constitutionn détaillée du noyau, seule compte la charge électrique du noyau.

  30. #120
    hterrolle

    Re : quelle est la preuve des orbitales atomique

    Si j'ai bien compris. Les calculs reste toujours dans une optique de moyenne ?

    une autre petite question :

    dans d'autre post ont parlait de l'oscillation de l'electron en orbite stationnaire. Est'il possible de quantifier ces oscillatons ?

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