Bonjour à tous,
j'aimerai vous poser une -ou deux- questions intelligemment posées sur le photon, son absence apparente de masse et la vitesse C. J'aurais aimé aussi dans un second temps poser une question sur la notion de temps propre du photon (sic, oui !) en rapport avec la plus petite unité de temps supposée : la durée de Planck. Mais pour bien formuler ces questions il me faudrait probablement une meilleure connaissance de ces phénomènes, avec laquelle j'obtiendrais probablement les réponses à ces dites questions. Pas simple, mais je vous donne ces éléments pêle-mêle, peut-être que vous discernerez un peu ma problématique.
Pour faire simple déjà : comment se peut-il que le photon possède une énergie propre puisque si j'ai un peu compris E=MC^2, sans masse, pas d'énergie ? Si le photon faisait en fait "vibrer l'espace" et que c'était la cause de son rayonnement, ok, mais j'imagine bien que ça n'est pas ça du tout...
Puis, si j'ai un peu compris la condition des photons, ils n'ont pas de temps propre et voyagent donc dans l'Univers en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire en eux-mêmes. Ils semblent être comme un point dans un Univers qui serait pour eux également comme un point (alors qu'un observateur ne les voit pas partout à la fois bien entendu, mais c'est un autre problème : celui de l'observateur dont il n'est pas question ici). Donc je suppose que la durée de Planck n'a rien à faire dans la vie du photon, et pourtant, intuitivement -je fais exprès d'utiliser ce terme- on pourrait croire que quelque chose qui ne s'inscrit pas dans la plus petite durée possible n'existe pas ; enfin il n'existe pas "pour lui-même", ce qui finalement n'est peut-être pas un souci.
Cette dernière partie doit être un charabia pire encore que la première... Mais j'en arrive à cette représentation qui n'est peut-être pas si fausse : la taille (relative) de l'Univers (et le temps qu'on met à le traverser) dépend de la masse de l'objet considéré : pour un photon tout se passe comme si l'Univers était un point qu'il traverse instantanément.
Encore mes excuses pour la deuxième partie qui doit faire mal aux physiciens ! Une explication à ma première question éclairerait sans doute ma manière de formuler la seconde...
Merci !
-----