Salut,
Attention, classiquement il y a un angle. Et pour le spin on le mesure selon une direction donnée (donc forcément il y a des angles). Mais il n'y a pas d'équivalent classique du spin. C'est une grandeur strictement quantique (et quantifiée) et qui n'a absolument rien à voir avec un angle (*). Et voilà pourquoi l'approche ondulatoire ne permet pas (ici) de comprendre pourquoi il y a indétermination à la Heisenberg.
De plus, la non commutativité à l'origine de l'indétermination est liée à la conjugaison et non à la dualité. Ne pas confondre. Les variables conjuguées le sont au sens de la mécanique analytique (même si pour le spin ce n'est pas aussi "trivial" à cause justement de l'absence d'équivalent classique. Pas de crochet de Poisson à remplacer ici, sauf peut-être pour le spin 1 bien que je ne l'aie pas étudié sous cet angle (sans jeu de mot ), mais par passage rapidement au cas général à travers les groupes)
Il ne faut pas se fixer sur l'angle, ce n'est pas ça qui est concerné par la problématique soulevée ici.
Voilà pourquoi l'explication plus générale, indépendante de toute interprétation et plus technique, est importante. L'article est vraiment à lire sur ce point.
(*) Petite précision en rapport avec l'explication de Amanuensis. Dans le cas vectoriel, il y a un lien avec les rotations classiques et leur non commutativité. Mais le spin est une notion plus générale qui n'a pas toujours ce lien (par exemple le spin 1/2). Il y a par contre un lien à travers les représentations du groupe des rotations (la signification physique en reste non évidente, mais bon, c'est pas le sujet, pas directement en tout cas)
Et petite précision en rapport avec le dernier message de Paradigm, le moment cinétique vertical correspond toujours au spin 1.
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