Bonjour,
J'ai fait mes études de mécanique quantique il y a longtemps et le problème (philosophique pas pratique) était alors la réduction du paquet d'onde.
Je voudrai savoir ce qu'il en est actuellement avec, par exemple, des références bibliographiques.
Merci d'avance.
Bonjour,
La dernière avancée majeure au sujet de ce problème, sauf erreur de ma part, est la mesure du temps de décohérence d'un état quantique superposé par l'équipe de Serge Haroche. Prix Nobel en 2012.
Mais la décohérence n'est pas la réduction du paquet d'onde. Aujourd'hui, la réduction du paquet d'onde est un problème toujours aussi mystérieux.
Dans un espace vectoriel discret, les boules fermées sont ouvertes.
Bonjour,C'est-à-dire ?Envoyé par gts2
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Années 70 : c'était le début des cours de Cohen-Tannoudji au Collège de France.
Salut,
Pour préciser ce qu'a dit Pio2001 la réduction est liée au problème de la mesure et à l'existence d'états définis.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Probl%...sure_quantique
Et la décohérence résout la moitié du problème, l'existence de bases privilégiées et d'états "robustes" (classiques)
https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A...ence_quantique
Mais il reste l'absence de superpositions quantiques (même dans la base privilégiée) et là c'est un problème d'interprétation de la mécanique quantique.
Il y a des interprétations avec réduction (instrumental, Copenhague, transactionnel, relationnel)
d'autres sans (états relatifs, mondes multiples, Bohm)
https://en.wikipedia.org/wiki/Interp...ntum_mechanics
(désolé, y a pas en français)
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Merci beaucoup, je vais lire tout çà.
Merci.
Pour ma part, je n'irai pas par quatre chemins et ferai une réponse sans nuance, à la JPL :
Quelle idée de ressortir cette vieillerie de paquet d'onde de matière à la de Broglie - Schrödinger, même si ce fut une idée remarquable à son époque, alors que l'interprétation de Copenhague a réponse à tous ces faux problèmes ?
La réalité, c'est ce qui reste quand on cesse de croire à la matrice logicielle.
Je ne crois pas (bien qu'on le dise parfois ici ou là) que le problème de la mesure quantique soit un faux problème.
La formulation de la physique quantique dans le cadre des espaces de Hilbert (ou des C* algèbres) ne sait modéliser que des évolutions réversibles. Les énergies propres des états liés par exemple, y sont des réels positifs. Cela élimine la possibilité de modéliser des états instables (associables à des énergies possédant une partie imaginaire inversement proportionelle à leur demi-vie) et le découpage du groupe des évolutions en deux semi-groupes :
- l'un modélisant les évolutions présent futur
- l'autre modélisant les évolutions présent passé.
Il devrait bien y avoir un moyen ou un autre de faire renter dans un même formalisme mathématique (comme tenté par exemple par Bohm, Gadella et Kielanowski, sans que cela ne fasse l'unanimité, dans leur approche Time Assymetric Quantum Mechanics) l'évolution des états quantique unitaires et de ce fait déterministes, réversibles, isentropiques (pas de fuite d'information) et les évolutions clairement irréversibles que sont
- la mesure quantique (violant l'unitarité, le déterminisme et la réversibilité donc la conservation de l'information),
- la diffusion résonante,
- la "désintégration" (decay) d'un état quantique instable (comme un atome en état d'énergie excité ou un noyau nucléaire instable).
Dernière modification par chaverondier ; 14/09/2019 à 21h30.
