bonjour ;
avant d'aborder le sujet des puissances absorbées j'aimerais être sûr d'avoir compris deux points :
1) la phase de démarrage d'un moteur qu'on voit habituellement étudiée dans les manuels suit la phase de régime transitoire et donc le pic d'intensité Id au démarrage ( de 3 à 10 fois In ) n'est pas relié aux pics éventuels observés en régime transitoire
2) les pics d'intensité en régime transitoire peuvent être bien plus importants que ce Id
Vous voulez dire que vous distinguez le transitoire électrique du transitoire mécanique ?
De quel moteur parlez-vous ?
Par exemple, pour un moteur CC, le transitoire électrique serait l'établissement du courant (du à RL), "suivi" du transitoire mécanique ? Dans ce cas, l'inductance implique continuité de I, donc pas de pic supplémentaire.
Donc à préciser.
je parle bien de transitoire électrique pour un moteur à induction asynchrone
Bonjour
Il n'y a pas de différence fondamentale, si ce n'est qu'on est en présence d'une source en alternatif.
Afin de séparer les problèmes, et ne pas mettre tous les transitoire dans le même sac, .. il est préférable de parler de "régime sub-transitoire", et de "régime transitoire" , les deux se superposant (ou s'enchainant, tout dépend de l'échelle des temps utilisée)
cordialement
je ne connaissais pas le terme de "subtransitoire" et si je comprends bien ceci http://fr.electrical-installation.or...643_FR.svg.png il s'agit d'un régime avant le transitoire . Jusqu'à présent je pensais qu'un transitoire était le régime qui suivait immédiatement un changement brusque imposé à un système . Je suppose que son introduction en électrotechnique correspond à un phénomène particulier situé temporellement à l'intérieur du transitoire , non ?
pour en revenir au moteur à induction et d'après ce que j'ai pu lire le régime transitoire ou (sub + tran) est du type oscillatoire amorti . Les manuels parlent d'un diagramme du cercle qui comporte en particulier une intensité Id dite de démarrage qui ferait de 3 à 10 fois In (nominal ) . Donc il doit s'agir d'un pic de courant qui s'établit juste après la période transitoire le moteur étant toujours arrêté à cause de son inertie mécanique car il est hors de question d'utiliser un tel diagramme pour représenter des oscillations amorties . C'est ce premier point que je voudrais valider avant d'aller plus loin . Ou bien est-ce une ânerie de ma part ?
Dernière modification par mazda2 ; 10/11/2019 à 09h19.
Bonjour
Il serait peut-être souhaitable que tu précises le contexte de ta question …. en gros, de la théorie à la pratique ….
Quel est ton objectif ?
Oui, le régime transitoire dure au maximum quelques périodes (du 50Hz).
Pour faire simple, c'est l'équivalent de l'établissement du courant dans une bobine ( R et L ) … l'établissement dépendant de l'instant de sa connexion dans la sinusoïde)
En général, pour un moteur, du fait de son inertie, il n'a pas encore bougé ….
Et, tu peux, considérer que le régime transitoire sera celui de sa mise en rotation mécanique, depuis l'arrêt, jusqu'à sa vitesse stabilisée (liée à sa vitesse de synchronisme, sa charge et doc soin glissement).
cordialement
c'est relié au linky, à son dépassement de puissance autorisé et à ma pompe de relevage . J'ai d'ailleurs consulté la file concernée où on s'est croisés .
voilà le problème , pratique celui-là , car je vais avoir linky l'an prochain : je me demandais si je pouvais estimer la puissance apparente au démarrage de ma pompe de relevage ( moteur à induction et monophasé )par la formule Vx Id où Id serait l'intensité de ce pic de courant = 3In dans le cas de ma pompe de relevage = donnée constructeur ( flygt ) .
mais j'aime bien avoir des notions théoriques , ça aide à comprendre .
Bonjour
La seule façon est d'enregistrer le courant de démarrage dans ton contexte actuel …. Mais c'est bien complexe sans outillage adéquat .
En mon âme et conscience, tu est en train de te faire des "nœuds au cerveau".... surtout pour ce type de charge.
si toutefois elle démarre sans problème dans ton installation existante : en as-tu l'expérience.
D'autant que tu ne dis rien sur sa puissance.
Si le fabriquant a mentionné 3In, c'est justement lié à sa conception (une pompe de relevage, c'est très "soft" en terme de motorisation électrique, besoin de couple de démarrage, caractéristique hydraulique).
Ton seul problème possible, serait d'avoir un démarrage trop long, parce que ta pompe est mal alimentée (chute de tension excessive dans sa ligne d'alimentation). C'est un point qu'il ne faut pas négliger chaque fois qu'il y a une motorisation au bout d'une ligne ... car s'il y a chute de tension, il y aura un courant plus important, et un temps de démarrage plus long ...,
PS : j'ai l'expérience récente de la pose d'un compteur linky en triphasé, 9KW (15A), avec le démarrage d'une meule double de 450 mm en tri, et d'un poste à souder rotatif 300Hz CEM . Eh bien, aucun souci … Pas de différence entre Linky 9KW et avant avec disj sur 15A ….
cordialement
ok merci pour ces renseignements .
l'ayant mise en marche avec l'interrupteur-flotteur , en charge , et lorsque j'étais à côté j'ai pu constater que le démarrage est quasi instantané malgré les 15m de câble ( 1.5 kW pour un dénivelé de 2m environ et un tuyau de 5" ) . La vitesse d'écoulement mesurée à partir du débit est de l'ordre de 4m/s ce qui est beaucoup je trouve et me fait penser que la plupart des pertes se situent au niveau des turbulences dans le tuyau d'évacuation et qu'en conséquence je pourrais probablement passer à une puissance de 1 ou 1.2 kw lors du changement de cette pompe ( les prix sont bien inférieurs ) . Une idée sur cet aspect là ?
Bonjour
Si tu n'as que 15m de câble entre le tableau et la pompe, pas de pb de ce coté là …. (même si c'était e, 1,5 mm2 !)
Tu as la chance d'avoir une pompe installée …… tu parles d'une vitesse de 4m/s ….. l'as-tu mesurée … ou as-tu mesuré le débit ?
En fait, dans ton cas, il faut voir quel est ton débit mini à assurer dans les cas mes plus défavorable, et tu pourra voir la puissance mini de la pompe que tu peux employer (à installation identique ).
Tu parles de 1,5 KW … je suppose qu'il s'agit de la puissance plaquée de la pompe .
Si tu as actuellement un compteur électronique, il est facile de voir sa puissance (en W) absorbée en charge.
cdl
1) 1.5 kW est la puissance indiquée sur la plaque donc Pméca et Iabs = 7.9 A mesuré au compteur
2) pour calculer Vmoy ( et non mesurer ) j'ai tout simplement évacué un volume connu d'eau et mesuré la durée nécessaire puis avec la section j'en déduis Vmoy et avec les abaques trouvées sur internet j'en conclus que je suis en régime fortement turbulent
3) pour ce genre d'installation il faut Vmoy > 0.75 m/s et c'est pour cela que je pense que mon débit est bien trop élevé car la pompe , à mon avis , a été largement surdimensionnée . Je l'ai trouvée déjà installée .
voici ce qui est préconisé pour un poste de "refoulement" ( = relevage + évacuation vers un exutoire ) :
"L'une des conséquences de la mise en place d'un poste de refoulement sur un réseau d'assainissement est le développement de l'H2S (hydrogène sulfuré).
Afin d'éviter sa formation, il convient d'assurer une vitesse d'auto-curage d'au moins 0,8m/s dans la canalisation (de nombreux constructeurs proposent 0,7m/s). Pour autant il convient de ne pas dépasser une vitesse de 2,3 m/s."
mais vu le prix de ces pompes je vais attendre qu'elle défunte .
Dernière modification par mazda2 ; 10/11/2019 à 14h26.
Et puis même si un bouchon de glace se formait l'hiver à la sortie dans la canalisation de 5" , ce qui n'est pas impossible car elle sort à température ambiante dans le réseau d'assainissement sous une plaque d'égout et avec une légère pente montante malheureusement , je pense que cette pompe serait capable de le faire sauter . C'est un avantage je pense .
Dernière modification par mazda2 ; 10/11/2019 à 14h43.
