Bonjour,
Ayant maintenant étudié en profondeur les phénomènes électromagnétiques, il me reste toutefois deux questions :
-on dit que le champ magnétique créé est proportionnel à l’intensite Qui la crée. Or je ne vois aucune équation de maxwell prouvant cela dans le cas général.
-idem je ne vois pas comment on peut lire dans ces équations le fait que une immobilité des particules entraine un champ magnétique nul...
Merci pour vos réponses
Bonjour,
Je laisse le soin à d'autres de répondre à votre première question.
En ce qui concerne votre seconde question, vos semblez vous placer en régime stationnaire et dans le cas où on ne considère que les courants de conductions (mouvement de charges)
Ce qui donne
Dans le cas où les charges sont immobiles, la densité de courant de conduction est nulle ce qui donne,
à partir de là j'imagine qu'on peut conclure en considérant les symétries et invariances du problème, non ?
Dernière modification par langcheuv ; 18/12/2019 à 04h40.
On voit bien dans la première équation donnée par @langcheuv que B est proportionnelle à j, densité de courant.
A la deuxième équation, il faut ajouter
Merci de vos réponses, malheureusement je ne pense pas avoir bien compris :
- pour moi l’equation de maxwell ampere donne la proportionnalite du rotationnel de B, non nécessairement de B ?
-A-t-on (divB=0 et rotB=0) => B=0 ??
Merci
On montre que la donnée de rot et div + conditions aux limites donne une solution unique. Or ici avec B nul à l'infini, B=0 partout convient.
Merci beaucoup gts !
Mon deuxième point est réglé
Par contre encorz une fois je ne vois pas pourquoi on dit que c est le CHAMP B qui est proportionnel à l’intensité alors que pas nécessairement, c est en fait le ROTATIONNEL de B qui est proportionnel??
La démonstration du message 6 c'est pour démonter que l'opérateur rotationnel est linéaire, donc un courant n fois plus grand provoque un rotationnel partout n fois plus grand, qui a pour solution un champ n fois plus grand.Envoyé par accoumar
Comprendre c'est être capable de faire.
Bonjour,
Le champ vectoriel le plus général dont le rotationnel est imposé sera la somme d'un champ qui est lui même le rotationnel d'un potentiel vecteur, et qui est unique et d'un champ qui est le gradient d'un potentiel (donc de rotationnel nul) dont on ne peut rien dire à priori.
Mais si on se place dans l'hypothèse div(B)=0, ce deuxième champ est nul, et il ne restera que la partie proportionnelle aux courants
C'est, à trois dimensions, la même situation que pour l'intégration de fonctions: la constante d'intégration empêche en général la linéarité, sauf si elle est nulle.
Why, sometimes I've believed as many as six impossible things before breakfast
Merci beaucoup !
