Aimant paradoxe.
On pourrait comparer un aimant à un ressort que l’on aurait tendu et au bout duquel on ne pourrait accrocher que des métaux ferreux. Le ressort les soulèverait en dépensant une partie du travail mis en réserve lors de la mise en tension. On ne pourrait retirer le morceau de fer qu’en remettant le ressort dans son état initial , c’est-à-dire en rendant au ressort le travail qu’il a fourni. A cette condition le bilan énergétique est nul pour le ressort …et on aurait ainsi simulé le comportement d’un aimant.
Le paradoxe c’est qu’après avoir pendu un morceau de fer , l’énergie potentielle du ressort a diminué et que l’on ne pourra plus lui accrocher autant de morceaux que l’on veut. L’aimant lui acceptera autant de morceaux de fer que l’on voudra lui accrocher sans faiblir.
Non ?
Ainsi disposerait -t-on d’une énergie inépuisable, sauf à fournir des morceaux de fer.
Un moteur qui consommerait du fer !
Où est l’erreur ?
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