Bonjour,
J'aimerais proposer aux spécialistes une idée que je traine dans un coin de mon esprit depuis quelques années.
Je l'expose brièvement ici mais suis disposé à la développer et l'expliciter avec des dessins si cela est nécessaire et que vous la jugerez intéressante.
Voici le postulat : <l'univers est discret.>
Ceci dans le sens où il n'est pas continu. On peut cependant le considérer comme un sous-espace discret d'un espace plus grand qui serait éventuellement continu. Pensez par exemple aux points d'intersection d'une courbe sinusoïdale sur un axe. L'axe c'est notre univers et le plan c'est l'espace plus grand.
Que se passe-t-il alors avec ce postulat ?
a) indépendance de la vitesse de la lumière. Une particule se déplaçant dans cet espace discret et émettant un photon se trouve en un point discret et peut être considérée comme immobile au moment de cette émission de photon. Le vecteur vitesse du photon est indépendant de celui de la particule.
b) il n'y a plus de problème de relativité du temps dans des changements de repères. Prenons l'expérience de pensée qui illustre souvent la relativité. Un train circule à vitesse constante, un rayon de lumière va d'un point A au plafond à un point B au sol dans un wagon.
Un observateur extérieur voit ce rayon comme l'hypoténuse [AC] d'un triangle opposée au coté vertical [AB] relatif au wagon. Dans la théorie de la relativité, la longueur de [AC] est calculée dans un espace continu et elle varie donc avec le repère et cela conduit à faire varier le temps. Mais dans un espace discret, le nombre minimal de points séparant le point A de B est invariant et même si le mouvement relatif est accéléré ou chaotiquement quelconque. On aura [AC]=[AB].
c) intuition : cela rapproche la physique quantique (très discrète) de la relativité.
voilà, vous en pensez quoi ?
merci.
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