Les chaînes de manutention ont une limite maximale de vitesse fixée à 60 m/min. avec une valeur idéale comprise entre 0 et 30 m/min.
La vitesse de la chaîne joue un rôle décisif dans le phénomène communément dénommé pompage ou saccades des chaînes.
Ce phénomène est produit par un déplacement irrégulier de la chaîne constitué d’une série de déclenchements espacés par des instants
de ralentissement. Les causes de ce phénomène, qui dans certains cas peuvent compromettre le bon fonctionnement des installations
de manutention, sont nombreuses et synergiques entre elles. Ce qui contribue en premier aux saccades, est l’effet polygonal dû à
l’enroulement de la chaîne sur les roues de commande et de renvoi, illustré dans la fig. 2, qui entraîne les accélérations et décélérations
périodiques de la chaîne. Un autre facteur important est la variation du coefficient de frottement de la chaîne en fonction de la vitesse de
déplacement de celle-ci. Que la chaîne glisse sur les guides ou qu’elle avance par l’effet du roulement des galets, le phénomène de
stick-slip (coller-glisser) peut s’amorcer à de petites vitesses. En d’autres termes il arrive qu’à l’approche de la vitesse critique pour
certaines installations, le frottement (entre plaques et guides ou entre galet et douille) se trouve à la limite entre le frottement hydrodynamique et le frottement à sec (beaucoup plus important) et passe cycliquement de l’une à l’autre condition.
L’effet qui se produit est précisément d’encollage alterné au glissement, avec des conséquences directes sur le déplacement irrégulier
de la chaîne. Un autre facteur à considerer, est celui concernant les propriétés élastiques du “système chaîne”.
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Celui qui accroît son savoir , accroît sa souffrance . L'Ecclésiaste 1-18