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La théorie du condensateur qui se mord la queue



  1. #31
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue


    ------

    Salut,
    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Vaut quand même mieux avoir une inductance magnétisante pour avoir du champ et des variations.
    Qu'à l limite, on la considère infinie et on l'oublie, pourquoi pas, mais c'est quand même casse gueule...
    Oui mais non !

    Un peu rouillé sur ce sujet, il m'a fallu un peu de temps pour répondre.

    Est-il possible de faire fonctionner un transformateur dont l'inductance magnétisante(1) est saturée - quasi saturée -, donc quasi nulle ?

    Prenons le premier circuit équivalent du site ci-dessous(les autres versions pourront servir ?plus tard) qui n'est qu'un circuit équivalent tentant de modéliser un transformateur.
    https://www.electricaleasy.com/2014/...ansformer.html
    le voilà :
    Nom : TransfoCE.jpg
Affichages : 290
Taille : 65,3 Ko
    Si X0, l'inductance magnétisante, est saturée, elle est un court-circuit aux bornes du primaire - par définition, sa résistance interne est nulle - et donc la tension aux bornes de l'enroulement primaire est nulle, rien ne peut atteindre le secondaire.
    C'est une des limites de cet excellent modèle qui fait passer le courant du primaire dans deux branches différentes, ce qui n'est évidemment pas le cas.

    Pour tuer le modèle, il suffit d'alimenter le transformateur - chargé au secondaire of course - par une source de courant I = Isat + I1.sin(wt), là on obtient (1/n).I1.sin(wt) au secondaire malgré la saturation du noyau et que donc X0~=0.

    Il faut ajouter que c'est la résistance propre du primaire qui fait apparaître une tension aux bornes du primaire.

    Sauf erreurss

    Biname

    (1) en français le mot 'inductance' est utilisé pour désigner le bobinage __ET__ son inductance(L), l'anglais utilise deux mots différents : inductor et inductance. En français, nommer un tout selon une de ses composantes est une figure de style nommée une métonymie : exemple triple : 'le voiles qui sillonnent l'azure', c'est très beau, mais dans le cas d'un transformateur c'est confusionnant.

    -----

  2. #32
    Antoane
    Responsable technique

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonjour,

    inductance magnétisante ici plutôt que fuite.
    C'est bien l'inductance de fuite qui est en série et limite le courant de pointe.

    Citation Envoyé par Biname Voir le message
    Est-il possible de faire fonctionner un transformateur dont l'inductance magnétisante(1) est saturée - quasi saturée -, donc quasi nulle ?
    Ca dépend de la géométrie du transformateur : on peut garder un coefficient de couplage "pas trop loin" de 1 entre le primaire et le secondaire mais avec un noyaux saturé si les bobines sont surla même branche de noyau magnétique. En revanche, si les bobines sont sur deux branches, alors la satration du noyau aura de bonnes chances de tuer le couplage magnétique entre les enroulements. La magnétisante chute alors fortement, mais cela peut avoir un impact limité si l'attaque se fait en tension ou que le courant magnétisant demeure important.

    Si X0, l'inductance magnétisante, est saturée, elle est un court-circuit aux bornes du primaire - par définition, sa résistance interne est nulle - et donc la tension aux bornes de l'enroulement primaire est nulle, rien ne peut atteindre le secondaire.
    C'est une des limites de cet excellent modèle qui fait passer le courant du primaire dans deux branches différentes, ce qui n'est évidemment pas le cas.

    Pour tuer le modèle, il suffit d'alimenter le transformateur - chargé au secondaire of course - par une source de courant I = Isat + I1.sin(wt), là on obtient (1/n).I1.sin(wt) au secondaire malgré la saturation du noyau et que donc X0~=0.
    Effectivement, vouloir modéliser un composant non linéaire avec un modèle linéaire risque de poser problème

    A présent, je pense procéder autrement et donc fabriquer un banc d'essai avec des composants plus "actuels"
    N'hésite pas à commencer par une simulation, dans laquelle tu maitrses tous les paramètres (y compris parasites). Il sera beaucoup plus simple d'arriver à des fonctionnements idéaux qui pourront déjà montrer beaucoup... Evidement le paramétrage raisonnable du logiciel et des modèles est primordial.
    Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.

  3. #33
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Salut,
    Citation Envoyé par Biname
    Est-il possible de faire fonctionner un transformateur dont l'inductance magnétisante(1) est saturée - quasi saturée -, donc quasi nulle ?
    Citation Envoyé par Antoane Voir le message
    Ca dépend de la géométrie du transformateur : on peut garder un coefficient de couplage "pas trop loin" de 1 entre le primaire et le secondaire mais avec un noyaux saturé si les bobines sont sur la même branche de noyau magnétique. En revanche, si les bobines sont sur deux branches, alors la saturation du noyau aura de bonnes chances de tuer le couplage magnétique entre les enroulements. La magnétisante chute alors fortement, mais cela peut avoir un impact limité si l'attaque se fait en tension ou que le courant magnétisant demeure important.
    Il y aurait un problème dans les coins ? Avec un tore alors ? Dans les virages aussi ?

    Toute variation du courant au primaire induit une variation du courant au secondaire, le couplage est fait par le champ magnétique qui est transmis par le circuit magnétique qu'est le noyau, champ dont la transmission n'est pas totale : il y a des fuites magnétiques, le rôle du circuit magnétique étant de limiter les fuites, élémentaire me direz-vous.

    Reformulons donc ma question : la saturation du noyau augmentera-elle les fuites ? Le noyau est-t-il moins 'conducteur' magnétique lorsqu'il est saturé ? Sur la courbe B-H, au delà de la 'saturation' le champ continue de croître et B ne varie pratiquement plus et mu tend donc vers 0.

    Citation Envoyé par Biname
    Si X0, l'inductance magnétisante, est saturée, elle est un court-circuit aux bornes du primaire - par définition, sa résistance interne est nulle - et donc la tension aux bornes de l'enroulement primaire est nulle, rien ne peut atteindre le secondaire.
    C'est une des limites de cet excellent modèle qui fait passer le courant du primaire dans deux branches différentes, ce qui n'est évidemment pas le cas.
    Citation Envoyé par Antoane
    Effectivement, vouloir modéliser un composant non linéaire avec un modèle linéaire risque de poser problème
    Pinaillons un peu : lorsque le noyau est saturé, le modèle est presque linéaire, voir courbe B-H.

    Le modèle non linéaire du transformateur de LTSpice (NLT) ne permet pas de tester ce circuit pour deux raisons
    - il utilise le modèle présenté précédemment
    - et, chose amusante, il transforme aussi le courant continu

    Biname
    Dernière modification par Biname ; 13/10/2022 à 12h42.

  4. #34
    jiherve

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    bonjour
    un transfo dont le noyau est saturé ne transmet plus rien ou presque, j'ai un joli brevet exploitant ce fait.
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  5. #35
    jiherve

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    ajout,
    A l’époque des moniteurs CRT on utilisait aussi un enroulement supplémentaire alimenté en continu pour jouer sur la saturation des noyaux des transfo de balayage lignes pour contrôler l'amplitude de celui ci.
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  6. #36
    Antoane
    Responsable technique

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonjour,
    Il y aurait un problème dans les coins ? Avec un tore alors ? Dans les virages aussi ?
    En fonctionnement normal (non-saturé), le flux magnétique couplant les deux bobines est quasiment égal au flux créé par l'enroulement (la petite différence constitue l'inductance de fuite) ?
    La question est alors plutot : est ce que le flux magnétique couplant les deux bobines en l'absence de noyau (i.e. lorsque celui-ci est saturé) constitue une "part significative" du flux créé par l'enroulement ?
    - Si les bobines sont proches et colinéaires, alors une part non négligeable du flux sera partagé entre les bobines
    - Si les bobines sont éloignées et orthogonales, alors le sera partagé entre les bobines sera probablement faible.


    la saturation du noyau augmentera-elle les fuites ?
    A priori oui, mais dans une mesure qui dépendra fortment de la géométrie de celui-ci.

    Le noyau est-t-il moins 'conducteur' magnétique lorsqu'il est saturé ?
    Exactement, c'est la principale charactérisation de la saturation.

    Sur la courbe B-H, au delà de la 'saturation' le champ continue de croître et B ne varie pratiquement plus et mu tend donc vers 0.
    \mu_r tend vers 1, c'est à dire que le matériau magnétque se comporte comme le vide.
    Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.

  7. #37
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Salut,
    Citation Envoyé par Antoane Voir le message
    \mu_r tend vers 1, c'est à dire que le matériau magnétique se comporte comme le vide.
    Merci pour tes réponses.
    Oui, mu_r tend vers 1.
    Mais est-ce que le circuit magnétique cesse d'exister et 'l'excès de champ' fuit ?
    - B continue de croître indéfiniment avec H(courbe B-H), pour cela, il faut que H croisse dans le matériau et que donc il y 'circule', non ?
    - si le matériau se comporte comme l'air, alors dans l'axe du primaire, hors du noyau, apparaît un champ magnétique important (fuites)
    - à partir de quelle valeur de B les fuites augmentent-elles ?

    Biname

  8. #38
    Antoane
    Responsable technique

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonjour,

    lorsque le matériaux est saturé, sa permeabilité est unitaire, et il se comporte comme l'air/le vide. Augmenter H, i.e augmenter le nombre de tours ou le courant, permet d'augmenter B sans limite (du moins à notre échelle).

    Le champs à saturation dépend des matériaux, autours de 300-500 mT pour un ferrite, 1-2 T pour du fer et ses alliages.
    A partir du moment où la permeabilité chute, les lignes de champs commencent à être moins bien canalisées par le noyaux, ce qui se traduit pas une inductance de fuit qui augmente.

    Si ca aide : on peu utiliser un modèle reluctant, qui permet de faire une analogie avec les résistances électriques : chaque spire véhiculant un courant se modélise par une source de MMF (FEM = Tension), et le mieleu a une conductivité (électrique) égale à sa perméabilité. Tant qu'il existe un chemin de faire résistance pour canaliser le courant venant de la source de tension, le courant (flux) circulant dans le noyau est très supérieur à celui circulant dans l'air. mais si la conductivité du noyau diminue, alors la proportion de fuite augmente.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Magnetic_reluctance
    Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.

  9. #39
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Salut,
    Citation Envoyé par Antoane Voir le message
    lorsque le matériaux est saturé, sa permeabilité est unitaire,
    Oui mais ça ne se produit que pour H = infini(ur tend vers 1 pour H tend vers l'infini), les domaines de Weiss ne s'orientent jamais totalement selon le champ
    En petits dessins : https://www.astuces-pratiques.fr/ele...que-definition (on doit pouvoir trouver plus 'pro')

    et il se comporte comme l'air/le vide. Augmenter H, i.e augmenter le nombre de tours ou le courant, permet d'augmenter B sans limite (du moins à notre échelle)
    Le champs à saturation dépend des matériaux, autours de 300-500 mT pour un ferrite, 1-2 T pour du fer et ses alliages.
    Presque comme de l'air ! Oui pour les Bsat.

    A partir du moment où la permeabilité chute, les lignes de champs commencent à être moins bien canalisées par le noyaux, ce qui se traduit pas une inductance de fuit qui augmente.
    Il est assez simple de le vérifier : alimenter un transformateur en courant continu (1A suffit) et mesurer le champ dans l'axe du primaire (il n'est pas nécessaire de charger le secondaire), nos smartphones possèdent un magnétomètre 3 axes capable de mesurer le champ magnétique terrestre(=faible), selon qu'il détecte un champ ou non ...
    Attention aux surtensions au primaire.

    Si ca aide : on peu utiliser un modèle reluctant, qui permet de faire une analogie avec les résistances électriques : chaque spire véhiculant un courant se modélise par une source de MMF (FEM = Tension), et le mieleu a une conductivité (électrique) égale à sa perméabilité. Tant qu'il existe un chemin de faire résistance pour canaliser le courant venant de la source de tension, le courant (flux) circulant dans le noyau est très supérieur à celui circulant dans l'air. mais si la conductivité du noyau diminue, alors la proportion de fuite augmente.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Magnetic_reluctance
    La réluctance permet juste de calculer la perméabilité magnétique d'un circuit magnétique composé de deux ou plusieurs matières différentes, il faut faire intervenir la longueur de chaque élément dans le circuit
    http://info.ee.surrey.ac.uk/Workshop...ms.html#reluct
    Re = (Somme des l/A)/u A est la section du tronçon, l sa longueur, le calcul inverse donne la perméabilité du circuit magnétique.

    De quelle longueur s'git-il ? http://info.ee.surrey.ac.uk/Workshop...rms.html#eflen

    Je doute de moins en moins, merci !

    Biname

  10. #40
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Salut,
    Citation Envoyé par Antoane Voir le message
    Si ca aide : on peu utiliser un modèle reluctant, qui permet de faire une analogie avec les résistances électriques : chaque spire véhiculant un courant se modélise par une source de MMF (FEM = Tension), et le mieleu a une conductivité (électrique) égale à sa perméabilité. Tant qu'il existe un chemin de faire résistance pour canaliser le courant venant de la source de tension, le courant (flux) circulant dans le noyau est très supérieur à celui circulant dans l'air. mais si la conductivité du noyau diminue, alors la proportion de fuite augmente.
    https://en.wikipedia.org/wiki/Magnetic_reluctance
    Oui ! Saturé, le noyau n'est pas plus 'conducteur' que l'air(ur=1), ça fuit de partout.
    CQFD, merci pour ta patience.

    Biname

  11. #41
    stefjm

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Citation Envoyé par Biname Voir le message
    Salut,
    Oui ! Saturé, le noyau n'est pas plus 'conducteur' que l'air(ur=1), ça fuit de partout.
    CQFD, merci pour ta patience.

    Biname
    Oui, H se retrouve aussi dehors, mais B reste faible car B=u0.H dans ce cas.
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

  12. #42
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Salut,
    Citation Envoyé par stefjm Voir le message
    Oui, H se retrouve aussi dehors, mais B reste faible car B=u0.H dans ce cas.
    Oui, il faut que je mange mon chapeau
    msg 22 j'écris : "La saturation du noyau - qui n'est jamais totale - n'empêche pas le transfo de fonctionner, l'erreur est très très très commune."
    Je mourrai moins bête, ça répond aussi à d'autres questions qui trainaient.

    Il serait intéressant de voir une animation montrant l'évolution de ces fuites avec H dans un cas réel ! Il doit aussi être possible d'ajouter un terme de fuites ? Tout ça doit se trouver.

    Biname

  13. #43
    migyonne

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonjour,
    Je vois que la saturation du noyau fait débat. A raison d'ailleurs.
    Vous parlez de saturation du noyau dans le sens ou le courant secondaire n'arriverait pas a être "consommé", ou par le fait que le transformateur,
    dont une certaine tension permanente "stagnerait" sur son primaire (du fait d'une tension fluctuante mais quasi permanente aux borne du condensateur) en gênerait le fonctionnement, ( d'où une forme de saturation)?

    J'ai "pondu" un programme Arduino, pour fabriquer un banc d'essai simple, visible sur mon blog.

    ######

    J'essaierais de faire des animations plus tard ( pour commencer, avec des ampoules à la place des transfos)
    Dernière modification par Deedee81 ; 17/01/2023 à 07h48.

  14. #44
    Antoane
    Responsable technique

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonjour,

    une animation montrant l'évolution des lignes de champs dans un noyau magnétique :
    - un noyau de type UI (https://www.blinzinger-elektronik.de..._U30_26_26.pdf) avec entrefer de 100 um.
    - la simulation est linéaire, on utilise une permeability homogène dans le matériau magnétique (indiquée en petit dans la fenetre grise, elle va logarithmiquement de 1 à 1000)
    - seulement l'enroulement de gauche est alimenté (1 A.tr, densité de courant homogène)
    - simulation 2D
    - l'échelle de couleur est constante (0-300 mT), il y a 19 lignes de flux

    ezgif.com-gif-maker(2).jpg

    FS converti le giff en jpg, le fichier animé est donc dans un zip : FS_field_vs_mur.zip

    Et les inductances simulées :
    untitledFS.png
    Dernière modification par Antoane ; 22/10/2022 à 14h58.
    Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.

  15. #45
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Salut,
    Encore merci !

    µr=1 pour circuit magnétique(abrévié CM çi après) saturé (si c'est possible) et µr=1 dans de l'air sont deux choses différentes ? Dans le cas d'un CM, les lignes de champ ne peuvent pas passer à travers les branches du CM (y faire un angle important), les domaines de Weiss saturés dans une direction ne le sont plus dans cette autre direction ???, cette 'pensée' était à l'origine de ma question.

    Citation Envoyé par Antoane Voir le message
    Bonjour,
    une animation montrant l'évolution des lignes de champs dans un noyau magnétique :
    - un noyau de type UI (https://www.blinzinger-elektronik.de..._U30_26_26.pdf) avec entrefer de 100 um.
    - la simulation est linéaire, on utilise une permeability homogène dans le matériau magnétique (indiquée en petit dans la fenetre grise, elle va logarithmiquement de 1 à 1000)
    - seulement l'enroulement de gauche est alimenté (1 A.tr, densité de courant homogène)
    - simulation 2D
    - l'échelle de couleur est constante (0-300 mT), il y a 19 lignes de flux
    Pièce jointe 468614

    Dans l'image ci-dessus (µr=1), il faut visualiser les domaines de Weiss orientés dans le sens du champ 'saturant', les lignes de champ traversant le barreau sont irréalistes ??? Les champs se composeraient, ceci doit se produire dès que le champ fuit, s'écarte de l'axe du CM ???

    FS converti le giff en jpg, le fichier animé est donc dans un zip : Pièce jointe 468615
    Et les inductances simulées :
    Pièce jointe 468613
    Ma réflexion me dit qu'on atteint jamais µr = 1(*) dans le cas d'un CM, le champ de fuite doit tourner autour du CM en 'sortant' par le Nord et le Sud ???

    (*) on doit tendre vers un minimum de µr bien supérieur à 1 pour µr max = 1000 ???

    ??? = Chat échaudé craint l'eau froide

    Biname

  16. #46
    jiherve

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    bonsoir
    encore une fois après avoir jeté un œil sur le blog c'est un bidule surunitaire!
    Donc ne perdez pas votre temps sur un sujet qui viole la thermo!
    JR
    Dernière modification par jiherve ; 23/10/2022 à 18h09.
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  17. #47
    Biname

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Salut,
    Citation Envoyé par jiherve Voir le message
    bonsoir
    encore une fois après avoir jeté un œil sur le blog c'est un bidule surunitaire!
    Oui
    Donc ne perdez pas votre temps sur un sujet qui viole la thermo!
    JR
    On parle d'autre chose, faudrait peut-être déplacer .
    Biname

  18. #48
    Antoane
    Responsable technique

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonjour,

    µr=1, c'est µr=1, qu'on soit dans du bois, du vide, ou du ferrite saturé. D'un point de vue magnétique, c'est exactement pareil (même si effectivement, on n'arrivera jamais à parfaitement saturer, et que le bois n'est pas strictement paramagnétique) *.

    > Dans le cas d'un CM, les lignes de champ ne peuvent pas passer à travers les branches du CM (y faire un angle important), les domaines de Weiss saturés dans une direction ne le sont plus dans cette autre direction
    le Bsat peut dépendre de la direction (e.g. tole à grainsorientés). Cependant, dans le cas isotrope (dans l'autre cas je ne sais pas), si le matériaux est saturé dans une direction, il l'est aussi dans les autres.

    > Dans l'image ci-dessus (µr=1), il faut visualiser les domaines de Weiss orientés dans le sens du champ 'saturant', les lignes de champ traversant le barreau sont irréalistes ??? Les champs se composeraient, ceci doit se produire dès que le champ fuit, s'écarte de l'axe du CM ???
    A ma connaissance, cette simulation représente très bien la réalité des lignes de champs si on considère que le courant circulant dans l'enroulement est suffisant.

    > (*) on doit tendre vers un minimum de µr bien supérieur à 1 pour µr max = 1000 ???
    Pour du N87, un ferrite classique en électronique de puissance, le mur passe de +3500 à 4 entre 0 et ~100 A/m :
    Nom : Screenshot 2022-10-24 191337.png
Affichages : 163
Taille : 73,4 Ko
    la datasheet en noir, \mur=1 en rouge et \mu_r = 4,5 (tangente) en vert

    * : du moins en petits signaux, du fait de l'offset.
    Deux pattes c'est une diode, trois pattes c'est un transistor, quatre pattes c'est une vache.

  19. #49
    migyonne

    Petite expérience très simple avec une bobine

    Je vous propose une expérience très simple, facile à réaliser et qui plaira tant aux électroniciens qu'aux scientifiques:

    Entre un générateur de tension réglable et la borne positive d'un condensateur déchargé, on insère un interrupteur et une bobine.
    En face de cette bobine, on installe un portique avec une bille métallique suspendue à un fil.
    Si ce montage ne vous "parle pas" je vous le propose encore sur mon blog:

    ######

    Interrupteur ouvert, vous réglez la tension du générateur sur 2 Volts.
    Vous fermez l'interrupteur: Un courant circule dans la bobine. la bille métallique est attirée.
    Le condensateur s'étant chargé a la tension du générateur (2 Volts), plus aucun courant ne circule. La bille reprend sa place initiale.
    Vous pouvez ouvrir l'interrupteur:
    Notons que, bien que "déconnectée" d'un côté, la bobine reste à présent au potentiel du condensateur.
    Interrupteur toujours ouvert, vous réglez a présent la tension du générateur sur 3 volts.
    Vous fermez de nouveau l'interrupteur: Un courant circule de nouveau dans la bobine. la bille métallique est de nouveau attirée.
    Le condensateur s'étant chargé a la nouvelle tension du générateur (3 Volts), plus aucun courant ne circule.
    La bille reprend de nouveau sa place initiale.
    Vous ouvrez l'interrupteur:
    La bobine, bien que "déconnectée" d'un côté, reste à présent au nouveau potentiel du condensateur...

    On peut continuer l'expérience longtemps comme ça, jusqu'a la charge complète du condensateur...
    Une fois le condensateur chargé, on peut ensuite procéder au phénomène inverse lors de la décharge
    (vous n'avez plus besoin du générateur, le condensateur étant maintenant la source de tension.)

    Tout cela pour dire que la bobine n'est influencée que par les variations de courant et ce phénomène peut être très simplement visualisé par l'attraction de la bille.
    A présent, si nous remplaçons cette bille par une seconde bobine, cette seconde bobine ne sera, elle aussi, influencée QUE par les variations du champ magnétique créé par la première bobine, créé, elles, par les variations de courant. Ouf!

    Pour revenir a la bille, je pourrais imaginer récupérer l'énergie cinétique lors du phénomène
    d'attraction et de retour au repos... mais c'est bon pour aujourd'hui, je ne voudrais froisser personne.

    Disons que j'espère seulement que Mr jiHerve conviendra au moins de cette petite expérience.
    Sachez que je suis presque aussi sceptique que vous, mais peut-être plus curieux.( ou obstiné aussi)
    Merci encore à tous.
    Dernière modification par Deedee81 ; 17/01/2023 à 07h48.

  20. #50
    gts2

    Re : Petite expérience très simple avec une bobine

    Citation Envoyé par migyonne Voir le message
    Notons que, bien que "déconnectée" d'un côté, la bobine reste à présent au potentiel du condensateur.
    Vous voulez dire au potentiel de la borne + du condensateur, ce qui n'a pas d'effet sur la bobine. Ce qui compte pour la bobine est la différence de potentiel qui est nulle.

    Citation Envoyé par migyonne Voir le message
    Tout cela pour dire que la bobine n'est influencée que par les variations de courant et ce phénomène peut être très simplement visualisé par l'attraction de la bille.
    Non : l'attraction de la bille c'est le courant pas la variation de courant.

    Citation Envoyé par migyonne Voir le message
    Pour revenir a la bille, je pourrais imaginer récupérer l'énergie cinétique lors du phénomène.
    Votre système est suffisamment simple pour être mis en équation : où voulez-vous en venir ?

  21. #51
    jiherve

    Re : Petite expérience très simple avec une bobine

    bonjour
    ce que tu présentes est trivial si tant est que le courant soit suffisant pour créer un champ magnétique assez fort pour attirer la bille, mais comme c'est une expérience de pensée passons.
    Je ne saisi pas le rapport avec la bidouille originale qui reste un truc surunitaire si tu ne l'as pas compris c'est dommage!
    Cela revient à vouloir faire un montage avec moteur et génératrice ou la génératrice alimente le moteur qui entraine la génératrice c'est tout simplement impossible!
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  22. #52
    Deedee81

    Re : Petite expérience très simple avec une bobine

    Salut,

    A noter que la récupération de l'énergie cinétique donnerait un résultat assez minable (de la bobine à la bille, beaucoup se perd).
    Ce serait cette fois un générateur très sous-unitaire
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  23. #53
    migyonne

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonsoir,
    finalement, j'ai beaucoup simplifié le montage au cours de mes premiers -nouveaux- essais.
    J'ai utilisé des BC547, BD239 et même des circuits N293D qui m'ont déçu dans leur aptitudes et je comprends pourquoi, a l'origine, je m'étais tournés vers d'autres systèmes moins "conventionnels"...
    A présent, le montage se résume, entre autre, à 2 relais pour 1 transformateur. L'oscillateur est constitué... d'une sonnette ludique d'apprentissage de l'électricité
    Je vous laisse voir un aperçu du schéma sur ma page:

    ######

    Ce montage peut sembler "archaïque", mais il a le mérite d'être très clair et surtout, il aura certainement moins de contraintes qu'un montage a transistors. De plus, le circuit de commande est TOTALEMENT indépendant du reste de courant circulant.
    Si quelqu'un a le temps de simuler ce simple circuit... moi, j'attends ma commande pour continuer.
    Merci encore.
    Dernière modification par Deedee81 ; 17/01/2023 à 07h49.

  24. #54
    jiherve

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    bonsoir
    encore et toujours un montage sur-unitaire la batterie fournit l’énergie destinée à sa recharge c'est digne du professeur Shadoko !

    C'est inquiétant que tu n’aies pas encore compris.
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  25. #55
    migyonne

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Mr JiHerve,
    vous me rassurez autant que vous me désappointez:
    Vous me rassurez dans la mesure ou vous considérez ce montage comme un système moteur-alternateur,
    ce qui prouve que vous n'avez pas bien compris le principe de ma théorie.
    Vous me rassurez dans la mesure ou vous dites qu'un système moteur-alternateur fonctionnerait un moment puis s'arrêterait au fur et à mesure des pertes inévitables.
    là, je pense comme vous, de plus, vous admettez "qu'il fonctionnerait un moment puis s'arrêterait au fur et à mesure des pertes inévitables".
    Mais croyez-moi, je n'ai pas de temps à perdre a faire de tels montages. Ce n'est pas mon projet.

    Vous me désappointez dans la mesure ou je ne pense que vous n'avez pas vraiment étudié le montage, mais juste survolé celui-ci.
    La rapidité à laquelle vous retoquez en est pour moi une preuve.
    Je vous propose de faire abstraction du secondaire du transformateur et de suivre tranquillement le cheminement du courant dans les 2 phases du dernier schéma proposé:
    Vous constaterez que ce courant traverse inéluctablement 2 fois le primaire, grâce au condensateur intermédiaire.
    Imaginez bien qu'il faut une centaine d'impulsions pour charger ce condensateur et autant d'impulsions pour le décharger.
    Ces impulsions traversent bien le primaire du transformateur.
    Après, ce qu'on peut récupérer sur le secondaire est bien mon soucis.
    je le répète: Ici, le condensateur n'est pas une charge, mais bien un réservoir d'énergie, qui ne demande qu'a se remplir et a se vider.
    Tout ce qui se trouve entre l'accumulateur et lui est une charge (donc, le primaire du transformateur).
    Ce montage, convenez-en, est donc différent d'un système raccordé "en direct" comme vous décrivez "un système moteur-alternateur"
    Pour répondre à votre dernier message:
    Oui, la "batterie" fournit l’énergie destinée à sa recharge.
    (Un peu comme une batterie d'automobile fournit le courant d'excitation de l'alternateur, mais veuillez oublier aussitôt cette remarque qui n'a rien a voir ici)
    Merci.

  26. #56
    gts2

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Citation Envoyé par migyonne Voir le message
    Le condensateur n'est pas une charge, mais bien un réservoir d'énergie, qui ne demande qu'a se remplir et a se vider.
    Au niveau 0 (idéal), la batterie, en se déchargeant, charge le condensateur qui, lui-même en se déchargeant, recharge la batterie : on part d'un point A pour revenir au même point : quel est l'intérêt ?

  27. #57
    jiherve

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    bonsoir,
    je n'ai pas besoin de plusieurs heures pour reconnaitre un montage shadock!

    Oui, la "batterie" fournit l’énergie destinée à sa recharge.
    donc inévitablement le rendement de l’opération est inférieur à un, quel en est l’intérêt?

    Pure masturbation intellectuelle?
    (Un peu comme une batterie d'automobile fournit le courant d'excitation de l'alternateur, mais veuillez oublier aussitôt cette remarque qui n'a rien a voir ici)
    si justement là la différence est que l'alternateur est entrainé par une source d’énergie mécanique et que l’ampère bouffé par l'excitation est largement compensé par les dizaines d'ampères qui sortent de l'alternateur.
    Dans ton montage il n'y a pas d'autre source d’énergie que la batterie elle même tout le reste ce sont des consommateurs donc la batterie se déchargera inexorablement.
    JR
    l'électronique c'est pas du vaudou!

  28. #58
    migyonne

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Bonsoir,
    Et le transformateur, dans tout ça?
    Au niveau 0 (idéal), le courant de la batterie, en se déchargeant, traverse le primaire du transformateur et charge le condensateur.
    (Le secondaire du transformateur reçoit presque autant d'énergie, qu'il renvoie à la batterie)

    Le condensateur, en se déchargeant, retraverse le primaire du transformateur.
    (Le secondaire du transformateur reçoit presque autant d'énergie, qu'il renvoie à la batterie)
    Mais ce coup-ci, le condensateur n'a rien consommé a la batterie...

    Après, c'est un calcul du courant qui a été consommé aux bornes de la batterie et de ce qui y est retourné... avec des pertes inévitables.

    (Le secondaire, isolé galvaniquement, se fout bien ou il renvoie son énergie)

  29. #59
    gts2

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    Citation Envoyé par migyonne Voir le message
    Au niveau 0 (idéal), le courant de la batterie, en se déchargeant, traverse le primaire du transformateur et charge le condensateur.
    (Le secondaire du transformateur reçoit presque autant d'énergie, qu'il renvoie à la batterie)
    La différence entre l'énergie envoyée et le presque retournée est celle qui a servi à charger le condensateur.
    Citation Envoyé par migyonne Voir le message
    Le condensateur, en se déchargeant, retraverse le primaire du transformateur.
    (Le secondaire du transformateur reçoit presque autant d'énergie, qu'il renvoie à la batterie)
    Mais ce coup-ci, le condensateur n'a rien consommé a la batterie.
    Non en effet : le condensateur a renvoyé à la batterie l'énergie qu'il avait reçu dans la phase précédente.

    Citation Envoyé par migyonne Voir le message
    Après, c'est un calcul du courant qui a été consommé aux bornes de la batterie et de ce qui y est retourné... avec des pertes inévitables.
    Oui, c'est bien cela et donc la batterie se décharge irrémédiablement.

  30. #60
    stefjm

    Re : La théorie du condensateur qui se mord la queue

    et qu'on ne saura jamais a quoi cela peut bien servir...
    comme une sorte de malédiction!
    Moi ignare et moi pas comprendre langage avec «hasard», «réalité» et «existe».

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