slt a tous
la fusion a froir quelque chose d'interessant mais quelle serais les possibliter si elle etais possible ? merci
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slt a tous
la fusion a froir quelque chose d'interessant mais quelle serais les possibliter si elle etais possible ? merci
Bonjour
Si elle était métriser, elle pourrait crée des réacteurs moins couteux qu'ITER. La propulsion de engin spatiaux et enfin de pile pour des laboratoires grand consommateur d'énergie électrique (Cern; Fermilab..)
XM-134
Salut,
Ca serait en effet très intéressant pour la production d'énergie, mais le problème c'est que la fusion froide n'a jamais été démontrée. Les expériences censées la mettre en évidence n'ont pas pu être reproduites. Donc jusqu'à preuve du contraire, ça n'existe pas.
<jusqu'à preuve du contraire, ça n'existe pas>
hmm, tu es certain que c'est scientifique de dire ça )
Bah, pourquoi pas, après tout, en sachant que les théories/conjectures/hypothèses sont autant de preuves d'une éventuelle existence...
Après tout la mécanique Newtonnienne n'existait pas avant Newton. ^^
Ok je joue sur les mots
Il appartient à celui qui prétend l'existence d'une chose de le démontrer et non aux autres de démontrer son inexistence.
Sinon ce serait trop facile, tout existe, même Dieu.
Ca dépend, ça dépend...
Il existe un mécanisme de fusion à température ambiante, postulé par Sakharov vers 1950 : la fusion catalysée par muons.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusion_...%A9e_par_muons
Il y a quelques laboratoires qui travaillent dessus dans le monde, en particulier au Japon.
http://msl.kek.jp/muonscience/muonsc.../index_en.html
Cependant, le muon est une particule instable et ne vit pas assez longtemps (environ 2 microsecondes) pour catalyser suffisamment de réactions de fusion pour compenser l'énergie nécessaire à sa production, bien que ces quelques laboratoires espèrent quand même y arriver en travaillant sous haute pression.
On a également observé des réactions de fusion catalysées par des pions, mais cette particules est encore plus instable que le muon.
Quantitativement :
- La fabrication d'un muon coûte environ 5 GeV
- Chaque réaction de fusion D-T libère 17.6 MeV
- En l'état actuel, on arrive à faire que chaque muon catalyse environ 100 réactions de fusion, soit au total 100*17.6 = 1.76 GeV
S'il existait une particule chargée ayant une durée de vie au moins 20 fois supérieure au muon, d'une masse de l'ordre de 100 MeV, on aurait déjà des réacteurs à fusion fonctionnant à température ambiante...
Je me permet de m'incruster dans cette discution interessante car j'ai du mal a comprendre le phénomene de catalyse par les muon.
Pourquoi la masse du porteur de charge négative joue t elle un role aussi important dans la longueur de liaison ? Car si on compare la force electrostatique avec la force de gravitation au sein d'un atome d'hydrogene on trouve un rapport de 1040. Donc en toute logique le parametre "masse" joue 1040 fois moins que le parametre "charge", alors pourquoi la distance serai 207 fois plus courte ? Aurais je oublié quelque chose ?
En fait, ça change les niveaux d'énergie habituels de l'atome d'hydrogène, et ça n'a rien à voir avec la gravitation.Je me permet de m'incruster dans cette discution interessante car j'ai du mal a comprendre le phénomene de catalyse par les muon.
Pourquoi la masse du porteur de charge négative joue t elle un role aussi important dans la longueur de liaison ? Car si on compare la force electrostatique avec la force de gravitation au sein d'un atome d'hydrogene on trouve un rapport de 1040. Donc en toute logique le parametre "masse" joue 1040 fois moins que le parametre "charge", alors pourquoi la distance serai 207 fois plus courte ? Aurais je oublié quelque chose ?
Le rayon de la 1ère orbite de Bohr est donnée par : r=hbar²/(m*e²)
Inversément proportionnelle à la masse.
Le muon étant 207 fois plus massif que l'électron, il est 207 fois plus proche du noyau (en fait, il peut même se trouver à l'intérieur!).
Du coup, celà abaisse beaucoup la barrière coulombienne vue par un projectile, la charge du muon compensant en quelque sorte celle du proton. Elle est même tellement abaissée qu'un autre noyau ayant une vitesse correspondant à la température ambiante peut la franchir et fusionner.
Mais ce qui est beau dans ce principe est qu'après la fusion, le muon est libéré et peut se lier à un autre atome pour permettre une autre fusion : il joue donc le rôle de catalyseur.
Il doit y avoir quelques schémas sur le site des japonais.
A+
(complément)
Mon explication est peut-être un peu trop simplifiée, le processus est décrit plus rigoureusement ici :
http://msl.kek.jp/muonscience/muonsc.../index_en.html