Bonjour à toutes et tous,
Je me permets de poster ici une réflexion personnelle qui me tient à cœur.
Il s'agit d'une intuition théorique que j’explore depuis quelque temps et que je n’arrive pas à abandonner, malgré mes efforts pour en trouver les limites.
Je précise que je ne suis ni mathématicien avancé ni spécialiste, mais un curieux acharné, et je cherche ici à confronter cette idée à des regards critiques éclairés.
Tout est parti d’une interrogation sur la nature du temps perçu aux abords d’un trou noir et la manière dont il est perçu par un observateur extérieur. J’ai ensuite rapproché cette question de phénomènes plus familiers comme le décalage temporel des satellites GPS, qui doivent corriger en permanence leur horloge à cause de leur position en orbite.
Cela m’a amené à réfléchir au statut même du référentiel temporel.
En parallèle, du côté quantique, je m'interrogeais sur les états 0/1 superposés, et la corrélation entre particules à distance (intrication), qui semblent défier l'idée d’une vitesse-limite fixe comme.
Et là, une intuition : Et si espace et temps n’étaient pas des fondements, mais des conséquences émergentes de l’énergie ?
N’ayant qu’un bagage limité, j’ai repris l’équation classique :
Mais au lieu d’y voir une constante, j’y vois un rapport entre une distance propre et une durée propre :
où :
-est une échelle spatiale propre dépendante de l’énergie,
-est le temps propre associé.
Je voulais ensuite réintroduire une énergie effective dans la masse.
Le mécanisme de Higgs propose :
Mais je cherche justement à ne plus utilisercomme une constante figée.
Alors j’introduis un rapport espace/temps de référence mesuré dans un état d’équilibre :
oùest l’état de référence, associé à une longueur
et une durée
.
Pour moi, ce rapportn’est pas une constante universelle, mais une valeur opérationnelle : celle mesurée dans une région donnée de l’espace-temps.
Cela me donne donc l’équation suivante :
Cette équation devient pour moi le point d’ancrage du raisonnement : elle relie énergie, métrique locale et rythme propre, en remplaçantpar une forme où la géométrie devient dépendante de l’énergie.
Selon mon humble interprétation, cette équation :
- maintient l’équilibre dimensionnel,
- donne une signification géométrique dynamique à la “vitesse-limite”,
- intègre explicitement le rôle du champ de Higgs dans la structure énergétique,
- laisse la porte ouverte à une géométrie dynamique, potentiellement quantique.
J'attaque alors mon hypothèse fonctionnelle :
Je suppose une loi d’échelle naturelle entre énergie et métrique spatiale :
Ici,joue un rôle fondamental.
Ce n’est pas une dimension spatiale ou une constante magique, mais un exposant d’échelle locale.
Autrement dit, il mesure comment l’espace propre se déforme avec l’énergie.
0 Espace rigide -> relativité classique > 0 L’espace s’élargit avec l’énergie < 0 L’espace se contracte -> effet quantique = 1/2 Temps propre constant > 1/2 Dilatation interne, rebond possible
À partir de cette hypothèse et en reprenant l’équation d’équilibre énergétique précédente, j’obtiens une expression explicite pour:
Cette équation devient un outil de lecture du temps propre, qui permet d’explorer les conséquences concrètes des différents régimes de.
Ce que je cherche à comprendre
Cette relation produit des comportements riches et différenciés selon la valeur (ou la dynamique) de:
- Dilatation de l’espace ou contraction du temps selon queest positif ou négatif.
- Ex :-> comportement de type longueur de Compton.
--> dilatation spatiale liée à l’énergie.
- Accélération ou ralentissement des processus internes, via l’ajustement du temps propre. Cela peut évoquer des effets gravitationnels mesurables (durées de vie relativistes, redshift gravitationnel…).
-: rebond possible dans un régime extrême, où l’énergie dilate la géométrie jusqu’à inverser la contraction gravitationnelle. Cela rejoint certaines idées comme les Planck stars ou les modèles de trous blancs.
Ce que je trouve fascinant, c’est que tout cela découle d’une simple équation d’équilibre énergétique, si l’on accepte queet
soient des objets émergents.
Mais ce qui m’obsède…
C’est que je ne parviens pas à casser cette intuition.
Je la creuse, je la simule, je l’examine à la lumière de certains cadres théoriques — sans valider quoi que ce soit, mais en essayant de voir ce qui peut résister.
Certaines idées existantes semblent résonner avec cette approche : gravité dépendante de l’énergie, relativité doublement spéciale, scénarios de rebond (Planck stars)… Cela ne prouve rien, mais ça nourrit ma curiosité.
Et pourtant, je reste convaincu qu’il doit y avoir un point de rupture quelque part.
Il m'ait difficile d’accepter qu’une construction aussi structurée puisse émerger simplement de l’intuition d’un curieux autodidacte, avec un bagage mathématique limité, sans que quelque chose, à un moment, ne s’écroule.
Je cherche un regard critique externe :
- Est-ce que cette reformulation est inconsistante ?
- Est-ce qu’elle viole des principes connus (covariance, équivalence...) ?
- Est-ce qu’elle correspond à une reformulation triviale d’une idée existante ?
Merci d’avance pour votre lecture et vos retours !
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