Voilà.. J'ai toujours pensé que le simple mécanisme d'accrétion, avec la gravitation ne serait pas suffisant pour expliquer l'accrétion des poussières en objet sphérique dans les nébuleuses planétaires..
J'ai pensé à un autre phénomène :
> Si vous prenez un objet de volume V est que vous le placé dans une nébuleuse planètaire, la partie du rayonnement issu de l'étoile absorbé par l'objet va dépendre de la surface apparente face à l'étoile. Comment évolue la surface apparente en fonction de la forme de l'objet ?

- Si l'objet est sphérique, la surface est (grosso modo) Pi R², le volume 4/3 Pi R^3, donc la surface est proportionnel au volume.
- Si on prend un objet et qu'on le coupe selon un plan qui passe par l'étoile, on divise le volume en deux et la surface en deux on a deux surfaces S1 et S2 tel que S1 + S2 = S
- Mais si on prend un objet et qu'on le coupe selon un plan perpendiculaire à l'axe étoile/objet, on divise le volume en deux mais la surface à des chances de rester la même pour les deux parties tel que S1 = S2 = S et S1+S2 = 2S

Notons f le facteur entre la somme des surface et la somme des volumes pour une section par un plan.
On a 1<f <2

1er hypothèse : la limite entre tout les découpages possibles, de tout les objets possibles, tend vers 4/3, pour des raisons géométriques.

> Autre phénomène sélectif : un objet de forme irrégulière, en mouvement, présente à priori une surface variable à l'étoile. Plus l'objet est irrégulier, plus la surface va varier. Et donc, dans le temps, plus la quantité de rayonnement reçu par l'objet va osciller avec sa rotation. On peut imaginer une pièce de monnaie : par la tranche, elle chauffe peut, mais par la face, elle prend beaucoup de chaleur. Ce phénomène est un phénomène sélecteur si on considére que la chaleur à une chance de faire passer l'objet de l'état solide à l'état de fusion. Imaginons par exemple que la pièce de monnaie tourne lentement. Elle perd constamment de la chaleur par rayonnement (mais cela dépend moins de sa forme que ce quelle reçoit). Imaginons que sa température de fusion soit 400°.
- si elle est plate et tourne, sa surface varie et sa température oscille entre 100 et 500°, elle va fondre à 400°.
- par contre si le même volume de métal est en forme de sphére, sa surface sera plus faible, et plus faible, en plus du faite qu'elle sera uniformisé : sa température sera donc inférieur à 300° et elle ne fondera plus.


Ce mécanisme est il déjà connu ? et si non, est ce une bonne idée ?