Constellation

[invite93a24137]

Bonjour,

Je désirerais avoir des renseignements généraux sur la Constellation du Grand Chien et sur l'astre SIRIOS.Merci à tous et toutes.
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[Vador59]

Salut à tous!

Hum...
un peu vague comme question...au passage, ce n'est pas SiriOs, mais SiriUs.
Vue depuis la Terre, cette étoile est la plus brillante avec une magnitude de -1,46; c'est aussi une des plus proches (9 années lumière). Sa température de surface atteint les 10 000°C, pour une luminosité 25 fois supérieure à celle de notre étoile.
L'apparition de Sirius avait une importance considérable à l'époque de l'Egypte ancienne, puisqu'elle marque le retour des crues du Nil, si importante pour l'agriculture d'un pays aussi désertique... (lever héliaque)
C'est autour de Sirius qu'a été identifiée la première naine blanche (SiriusB), très difficile à distinguer au télescope en raison de la faible séparation angulaire et la différence de magnitude entre les deux astres...
Une des énigmes majeures concernant Sirius est celle de sa couleur: brillant d'un bel éclat blanc-bleuté à l'heure actuelle, elle est décrite par Ptolémée comme rouge dans l'Almageste...Observation confirmée par des textes chinois, tout comme des personnalités aussi diverses que Pline, Sénèque, Cicéron et Homère. Comment expliquer un tel changement?

Deux hypothèses ont été soulevées: la première est celle d'un nuage de poussières (Globule de Bok) qui, en s'interposant entre Sirius et nous, en aurait "rougi" la lumière; autre idée: celle d'un hypothétique troisième compagnon Sirius C qui, en passant à proximité de l'étoile, en aurait arraché de la matière et se serait transformé en géante rouge. Problème: aucune trace d'un quelconque nuage; aucune trace d'un compagnon faible sur des clichés profonds pris en infrarouge au CFHT...

Concernant la constellation du Grand Chien, elle est bien visible en dessous de celle d'Orion, plein sud au coeur de l'hiver boréal...Sinon, pas beaucoup d'objets intéressants, si ce n'est l'amas ouvert M41, assez facilement repérable dans un chercheur 7 ou 10*50 en campagne comme une petite tache floue tout juste sous Sirius

Bonnes observations et bonne soirée!!!

[invite93a24137]

Cher Ami,

Merci pour votre réponse. Effectivement, c'est bien de SIRIUS que je désirais m'entretenir. La question est vague. Je précise donc un point :
pour quelle raison la Constellation dans laquelle se trouve SIRIUS est-elle dénommée du "Grand Chien" ? ... Sa forme a t-elle un rapport avec cette dénomination ?
J'ai un travaila présenter sur cette dite Constellation et je recherche des éléments s'y rapportant
Encore merci.
Cagliostro

[Duke Alchemist]

Bonsoir.

Il y a quelques éléments sur Wikipedia en attendant de trouver mieux

Avec un moteur de recherche et les mots "constellation grand chien", on en trouve beaucoup plus.

Bonne soirée.
Duke.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite93a24137]

Je vous remercie du renseignement. J'interrogerai Xikipedia et le moteur de recherche, auquel je n'avais pas pensé. cagliostro-

[Gilgamesh]

A noter que c'est du nom de cette constellation et de Sirius en particulier que provient le mot canicule.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Canicule
Canicule vient du latin Canicula, qui signifie « petite chienne », l'autre nom de l'étoile Sirius.

Elle ne concerne donc à l'origine que la période annuelle du 24 juillet au 24 août, où cette étoile se couche et se lève en même temps que le Soleil, ce qui avait laissé penser aux anciens qu'il y avait un lien entre l'apparition de cette étoile et les grandes chaleurs. Ainsi Pline l'Ancien écrivait :

« Quant à la Canicule, qui ignore que, se levant, elle allume l'ardeur du soleil ? Les effets de cet astre sont les plus puissants sur la terre : les mers bouillonnent (XVIII, 68) à son lever, les vins fermentent dans les celliers, les eaux stagnantes s'agitent. Les Égyptiens donnent le nom d'oryx à un animal qui, disent-ils, se tient en face de cette étoile à son lever, fixe ses regards sur elle, et l'adore, pour ainsi dire, en éternuant. Les chiens aussi sont plus exposés à la rage (VIII, 61) durant tout cet intervalle de temps ; cela n'est pas douteux. »
— Pline l'Ancien, L'Histoire naturelle, livre II, Chapitre 40-42