Ce qui compte c'est la poussée multiplié par le temps, et ce produit est directement proportionnel à la quantité de carburant.
Que cette poussée totale soit délivrée en 2 minutes ou 2 jours ne change rien au résultat.
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Ce qui compte c'est la poussée multiplié par le temps, et ce produit est directement proportionnel à la quantité de carburant.
Que cette poussée totale soit délivrée en 2 minutes ou 2 jours ne change rien au résultat.
Bonjour,
pour arrêter l'astéroide, c'est clairement impossible, mais le dévier, même de très peu, suffit pour éviter qu'à son prochain passage il ne passe trop près. C'est sur que s'il vient verticalement sur Terre que l'on s'en apperçois 24H avant, ça va être compliqué...
\o\ \o\ Dunning-Kruger encore vainqueur ! /o/ /o/
Après la vraie question à se poser c'est de savoir si la déviation que l'on peut lui vraiment appliquer est supérieure à l'incertitude de calcul de la trajectoire.
N'oubliez pas l'angle d'arrivé et sa composition.
Il doit quand même y avoir une poussée minimum, en deça de laquelle cela ne produit aucun effet. Comme par exemple la poussée de fusées qui décollent de la Terre n'ont aucune influence sur sa trajectoire, même si cette poussée était appliquée pendant plusieurs années.
L'angle d'arrivée de qui? De quoi?
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins.
Non la situation est différente ; dans le cas d'une fusée qui décolle il faut vaincre la force de gravité avant de pouvoir faire monter la fusée, donc il faut exercer une force correspondant à mg avant de pouvoir observer une accélération (vue du sol).
Dans le cas d'un corps dans l'espace la moindre poussée suffit à produire un effet car ce corps n'est pas posé sur quelque chose qui le retient.
Ce n'est pas qu'il n'y a pas d'effet mais que c'est tellement faible que c'est indicernable. la on parle d'un cailloux de 100 m de diametre. Il me semble que si on commence la manoeuvre assez tôt ( 1 an ? ), il suffirait de deplacer la trajectoire de quelques secondes d'arc pour eviter la terre, non ?Il doit quand même y avoir une poussée minimum, en deça de laquelle cela ne produit aucun effet. Comme par exemple la poussée de fusées qui décollent de la Terre n'ont aucune influence sur sa trajectoire, même si cette poussée était appliquée pendant plusieurs années.
Etant donné qu'Apophis n'est pas sensé heurter la terre, autant ne pas y toucher
Quelques secondes d'arc pourrait aussi l'amener sur nous, alors qu'il nous aurait peut être seulement frôlé sans interventionCe n'est pas qu'il n'y a pas d'effet mais que c'est tellement faible que c'est indicernable. la on parle d'un cailloux de 100 m de diametre. Il me semble que si on commence la manoeuvre assez tôt ( 1 an ? ), il suffirait de deplacer la trajectoire de quelques secondes d'arc pour eviter la terre, non ?
On s'en fout un peu du diamètre, surtout lorsqu'il s'agit de corps dont la petite taille n'entraîne pas de rotondité. Ce qui compte, c'est la conjugaison des éléments suivants :
- la masse (200 mètres de long sur 300 de large, c'est gros ; cependant, ça entraîne des résultats bien différents selon que ça pèse 100 ou 800 tonnes)
- la densité (un conglomérat de caillasse qui pourrait commencer à se disloquer grâce aux frottements atmosphériques, ou de la "pierre de taille" qui arrivera au sol en un seul morceau à peine cramé, ça ne donne pas les mêmes dégâts),
- la vitesse (un choc "soft" à 10 km/s, ferait forcément plus de mal qu'un bon vieux choc à 50...)
- l'angle de pénétration dans l'atmosphère, qui permet au machin de brûler plus ou moins, voir même de se disloquer en petits morceaux qui brûleront avant de toucher le sol).
Cela dit, je n'ai pas fait un Master en balistique , donc je peux me tromper.
Peut-être qu'il veut dire qu'un choc a haute vitesse dans l’atmosphère aurait plus de chance de briser l’astéroïde et d'eviter un gros impact. Je reste un peu dubitatif la dessus, je doute que quelques dizaines de km d’atmosphère puissent réduire l’énergie fournie par des millions de tonnes à une dizaine de km/s.
Bonsoir:
Pour Apophis ce n'est pas un objet céleste de 100 m de diamêtre,les derniéres mesures de la NASA fin 2012 , alors qu'Apophis croisait au
large de la Terre ont revues à la hausse ses dimensions plus de 120 m sur 320 m...
Ce qui change beaucoup de choses , s'il venait à s'écraser sur Terre ,ce n'est pas une énergie de 100 mégatonnes qui serait dissipée,mais
une énergie plus colossale alors capable de rayer de la carte un pays grand comme le Benelux. Sa chute en mer entrainerait un gigantesque
raz de marée entrainant des destructions à l'échelle d'un continent....
Il s'agit d'un bloc rocheux et non de débris agglomérés.... S'il venait à l'homme la fantaisie d'essayer de le détruire par des bombes
thermonucléaires les conséquences pour la Terre en seraient désastreuses...Rappelez vous il y à quelques années les cataclysmes
gigantesques causés sur Jupiter par les chutes d'une comête fragmentée..!
Bonne lecture.
Comparer Apophis à la chute de Shoemaker-Lévy 9 est totalement exagéré, les plus gros blocs de la comète faisait dans les 20 km et la vitesse terminale dans l'atmosphère de Jupiter est bien plus élevée, d'où une énergie considérablement hors de proportion avec celle de l'impact d'Apophis sur Terre.
Tant que les gens comparerons l'effet de explosion vue des les films, avec une explosion réelle à proximité, c'est sûr que l'on pourra annoncer n'importe quoi.
Un explosion à proximité n'aura pas d'autre action qu'une irradiation massive de la face du corps exposée, bref pas d'autres effet à attendre que celui que le corps produit à l'exposition du soleil (dégazage des volatiles, ou autres matériaux suivant la température atteinte), seul la puissance est différente.
C'est cette éjection de masse qui poussera un peu le corps dans le sens opposé.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Serais-tu en train de comparer l'explosion d'un rocher de plusieurs millions de tonnes sur la terre à un gros coup de soleil ?
Non, il date qu'une explosion nucleaire pres d'un geocroiseur impacte majoritairement sur les radiations et non par le souffle. ces radiations creant un echauffement comme un passage a procimite du soleil ( je ne fait que repeter du coup).
Le benelux n'est pas un paysun pays grand comme le Benelux.
Le tout étant de ne pas l'aggraver.
exemple : la plus grosse bombe qui a jamais pété, la Tsar Bombe, 57 Mt =>
http://www.youtube.com/watch?v=LxD44HO8dNQ
Cet engin a été l'apogée de la course a la puissance brute, avant que les militaires ne s'orientent (ne débutent les recherches) vers les têtes multiples.
Pour la raison que cette même puissance, 57Mt, répartie en chapelet pourrait, au lieu de faire un trou localisé en sibérie, rayer la moitié de l'ex URSS...
Je ne dis pas : il ne faut pas, je dis seulement, voici quelles peuvent en être aussi les conséquences, que nous connaissons puisque nous les exploitons militairement a travers la dissuasion, si on fait ça mal.
Après tout dépend de la taille du truc ET de notre capacité a s'assurer que la majorité du géocroiseur sera dévié sur un autre trajectoire que celle qui intercepte la terre.
Mais soyons clair : on ne sait strictement pas, aujourd'hui ce qu'il faudrait vraiment faire si un géo de 300m (type Apophis) nous arrivait dessus.
On aurait aucun moyen d'y faire quoique ce soit, même avec plusieurs années de préparation, de toute façon...
Alors je ne parle même pas d'un exterminateur du type K-T, évidemment...
C'est finalement la seule certitude... mais on est tout de même moins résistants que les micro organismes souterrains, qui représenteraient la majorité de la biomasse terrestre (jusqu’à au moins 10 km de profondeur), selon des études récentes dont j'ai plus le lien...
Bon, de toute façon... le ciel n'est pas prêt de nous tomber sur la tête !
Je veux dire, le ciel n'est pas prêt de faire plus de quelques malheureuses victimes par siècles.
Beaucoup moins que les autres phénomènes naturels, tels que la pluie, les séismes, les volcans etc.
Sauf tout les x millions d'années...
Vu qu'on a pas les moyens d'empêcher ça aujourd'hui, "ma politique" en la matière consisterait à me dire : je m’intéresserais à ça quand j'en aurais les moyens, d'ici quelques décennies ou siècles, y a pas d'urgences.
Le préavis sur une comète est au maximum de deux ans et dans la réalité beaucoup moins car le temps d'avoir la mesure d'un arc d'orbite significative pour calculer la trajectoire, l'impacteur se rapproche de plus en plus vite.je m’intéresserais à ça quand j'en aurais les moyens, d'ici quelques décennies ou siècles, y a pas d'urgences.
Pourquoi voulez vous à chaque fois des puissances de bombe qui n'existe plus (tsar bomba a été réglé à 50MT sur 100 possibles), c'est avec les bombes et les lanceurs en stock que cela serait fait, un bricolage car personne, même les états n'investira dans tous les systèmes "poétiques" comme dit Luminet.
Il vaut mieux plusieurs charges, ne pas oublier que la majorité de l'énergie de l'arme ne servira pas à dévier le corps.
Quand aux effets pires, pas possible, en le faisant éclater par un coups direct, une partie des fragments ratera la Terre car propulser sur un orbite différente, le shrapnel faisant qu'une bonne partie des rentrées se fera au dessus des océans et des zones désertiques, ce qui limite dans tous les cas les soucis immédiats.
Le pire reste de le prendre sur la gueule béatement ou de se l'envoyer dans la figure à vouloir le dévier trop tôt sans certitude d'impact.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Mais pourquoi absolument le faire exploser ce caillou?
Admettons qu'on ait le temps, pourquoi pas plutôt envoyer une fusée qui viendrait tangenter la trajectoire du bolide, puis avec une rotation à 90°, elle se mettrait perpandiculaire à lui et ...le pousserait. Pas fort pour ne pas que la fusée s'écrase sur le sol, mais juste assez et pendant assez longtemps.
Ne crie pas Carcharodon...C'est de la science fiction, mais peut être que dans quelques décennies on saurait faire.
Travaillez, prenez de la peine, c'est le fond qui manque le moins.
Un truc bien pourri ça serait que le lanceur bourré de tête nucléaire explose au lancement, en haute atmosphère...
C'est un truc très très bien testé, les missiles, les têtes nucléaires, les corps de rentrée, c'est largement plus fiable que les fusées civiles.Un truc bien pourri ça serait que le lanceur bourré de tête nucléaire explose au lancement, en haute atmosphère...
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonsoir SK69202 :Comparer Apophis à la chute de Shoemaker-Lévy 9 est totalement exagéré, les plus gros blocs de la comète faisait dans les 20 km et la vitesse terminale dans l'atmosphère de Jupiter est bien plus élevée, d'où une énergie considérablement hors de proportion avec celle de l'impact d'Apophis sur Terre.
Tant que les gens comparerons l'effet de explosion vue des les films, avec une explosion réelle à proximité, c'est sûr que l'on pourra annoncer n'importe quoi.
Un explosion à proximité n'aura pas d'autre action qu'une irradiation massive de la face du corps exposée, bref pas d'autres effet à attendre que celui que le corps produit à l'exposition du soleil (dégazage des volatiles, ou autres matériaux suivant la température atteinte), seul la puissance est différente.
C'est cette éjection de masse qui poussera un peu le corps dans le sens opposé.
@+
Je suis entiérement d'accord avec vous...Je ne voulais absolument pas comparer les énergies d'une cométe s'écrasant sur la planéte géante qu'est Jupiter...
Apophis n'est qu'un petit bloc rocheux comparé à cette derniére cométe .... Mais l'exemple d'une cométe fragmentée s'écrasant sur la planéte géante du systéme solaire offre une belle démonstration d'une chute multiple sur une planéte.
Biensûr Apophis fragmenté ferait bien moins de dégats sur terre,les masses et les énergies en jeu n'étant pas semblables..
Bonne lecture et excusez moi d'une image trop déformée de la réalité que j'ai semblé donner.
Dernière modification par Tawahi-Kiwi ; 24/01/2013 à 01h16. Motif: balise
Un peu à la limite du hors-sujet : le KISS (Keck Institute for Space Studies) envisage de détourner un petit astéroïde autour de la Lune, vers 2025.
Plus précisément, il s'agit d'envoyer une sonde tout près d'un astéroïde d'environ 7 mètres de diamètres, le capturer dans un sac comme un vulgaire insecte, et l'amener sur l'orbite lunaire. Là, il serait disponible pour être étudié de plus près (on peut le dire) par des astronautes.
Ca ressemble à une vaste blague, mais c'est un projet de 2 milliards de $, qui a été soumis à la NASA !
Bonsoir Carracas:
Ne vous offusquez pas: je sais bien que le BENELUX n'est pas un pays..!
C'était tout simplement pour donner une ordre de grandeur d'un groupe de pays qui serait affecté par la chute sur Terre d'Apophis..!
Donc de sérieux dommages sur Terre...
Bonne lecture.
Bonsoir,
Comme je l'avais dit à Gilgamesh lorsque nous en avions parlé pour la première fois sur ce forum :
http://forums.futura-sciences.com/ac...ml#post4100687
Les 2,6 milliards de $ cités ne sont qu'une estimation d'une petite partie des investissements requis pour une telle entreprise. C'est donc une valeur purement indicative et sans aucun intérêt à mon humble avis, si on ne cite pas les "rubriques" concernées par cet investissement. Le coût total peut bien être supérieur d'un facteur 10 à 20.
Cordialement.
Dernière modification par Geb ; 28/01/2013 à 00h28.
Bonjour,
Cet astéroïde deviendrait donc un satellite de satellite ?
Est-ce qu'un satellite de satellite peut exister à l'état naturel ?
Pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas exister à l'état naturel ? Les lois de Kepler sont universelles...
Béotien ou pas, Faith a très bien répondu à ta question.
Les effets de marée aussi, un satellite de la Lune a une bonne chance de finir en cratère sur la Lune ou sur la Terre, voire d'aller faire un tour dans l'espace lointain, ce n'est qu'une question de temps.Les lois de Kepler sont universelles...
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César