Bonjour,
ma question est un peu bête mais je veux savoir comment déterminer le bit de poids faible d'un nombre coder sur 1 octet, est ce que c'est toujours le dernier à droite par exemple binaire(75)=1001011 donc le bit de poids faible est 1
Merci
Bonjour,
Cela dépend. Cela dépend du processeur si vous parlez d'un entier stocké en registre, certains protocole (réseau surtout) forcent l'endianness à utiliser.
Vous trouverez toutes les informations ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Endianness
Sinon, non, sur un processeur x86, le faible est à gauche, donc c'est 0 dans votre exemple.
Néanmoins, vous avez écrit 75 en big endian, donc c'est celui de droite, vu que l'écriture que vous avez utilisé le met à droite
Dernière modification par Spazi ; 19/04/2015 à 15h26.
L'endianness ne concerne que l'ordre des octets dans un mot, pas l'ordre des bits dans un octet. Le bit de poids faible est toujours à droite dans un octet. C'est normal, c'est celui qui a l'importance la plus faible.Envoyé par Spazi
Oui, c'est le bit endianness qui compte, mais je ne connais pas l'article fr sur wikipedia.
Et non, ce n'est pas toujours à droite; sur un PowerPC par exemple, il est bien à gauche.
Mais ça n'existe pas pas un bit endianness.
Tu as dû mal interpréter la doc, car je ne vois pas comment c'est possible. Ou alors montre-moi cette doc ou un article fiable.sur un PowerPC par exemple, il est bien à gauche
Les articles en anglais
http://en.wikipedia.org/wiki/Bit_numbering
MSB vs LSB : http://en.wikipedia.org/wiki/Most_significant_bit
En effet, tu as raison donc. J'ai travaillé avec de nombreux processeurs, big et little endian, mais je n'en avais jamais rencontré qui inversaient l'ordre des bits.
Il faudra que je jette un oeil à la doc d'un de ces processeurs pour voir à quoi ça ressemble.
Bonsoir,
Non même sur un PPC le LSB d'un mot est à droite par contre la numérotation des bits change : 0 MSB 31 LSB.Do not melange pas tout!
Cela est cohérent avec la notation binaire fractionnaire signée ou le MSB est -2^0 et les bits après la virgule commencent par 2^-1.
C'est historique.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
Bonsoir
D'accord avec jiherve. Dans la représentation d'un nombre, le bit de poids fort est toujours à gauche et le bit de poids faible toujours à droite.
Ce qui change entre le big endian et le little endian, c'est l'adressage, autrement dit la numérotation des unités de stockage, ce qui est un problème totalement différent.
75 en décimal s'écrira toujours 01001101 en binaire (nb: attention à l'erreur dans le sujet), et le bit de poids faible est égal à 1 (puisque le nombre est impair). Savoir si ce dernier est le premier ou le dernier bit est une autre affaire (c'est important par exemple pour savoir comment sont cadrés les bit fields dans les entiers qui les contiennent, mais ça ne change rien à la relation entre la valeur stockée et sa représentation numérique conventionnelle).
Pour apporter une réponse à la question (même si le contexte reste assez imprécis), je me risque à indiquer qu'en règle général dans les programme on utilise un ET arithmétique avec la valeur 1 :
Ainsi, on a 75 & 1 = 1 (bit de poids faible = 1), et on a 76 & 1 = 0 (bit de poids faible = 0).
J'ai du mal à voir le rapport avec l'ordre de numérotation des bitsCela est cohérent avec la notation binaire fractionnaire signée ou le MSB est -2^0 et les bits après la virgule commencent par 2^-1.
Parce que dans ce cas, le nombre représenté est -(20)·b0+2-1·b1+2-2·b2+2-3·b3+…
Disons que c'est l'une des justifications de l'utilisation de l'enregistrement "big endian" (format "Motorola").
jiherve évoque la notation binaire fractionnaire signée, mais la plupart des avantages apportés par ce type d'enregistrement bénéficient également à la notation binaire fractionnaire non signée à la notation binaire entière signée.
Selon ce point de vue, le bit de poids fort est le plus important et occupe une place déterminée qui autorise un accès direct, avec un minimum d'opérations. Les bits suivants ont une importance décroissante, leur accès tant à nécessiter des opérations supplémentaires, et pour la notation fractionnaire leur nombre peut varier sans remettre en cause ni la valeur ni l'emplacement des bits précédents. Cela permet d'accélérer à moindre frais les opérations de détermination de signe, de comparaison, et pour la notation fractionnaire les opérations d'extension de précision, de division arithmétique...
Comparativement, l'enregistrement "little endian" (format "Intel") fixe l'emplacement du bit de poids faible, indépendamment de la taille des nombres représentés, et profite donc plutôt à la manipulation des entiers non signés (troncature, extension de plage de valeurs) et aux trois autres opérations arithmétiques (addition, soustraction, multiplication).
Oui, le PPC, c'est historique, c'est le mot
C'est de l'Histoire récente alors, qui a démarré en 1992, soit plus récemment que bien d'autres architectures encore utilisées actuellement (la x86-32 bits sortie en 1985, notamment).Oui, le PPC, c'est historique, c'est le mot
Le supercalculateur Blue Gene/Q à base de PowerPC date seulement de 2011.
Certes, mais je ne dois pas être le seul à ne pas avoir croisé un PPC depuis pas mal d'années.
On peut dire ça de tous les processeurs, même très récents, qui n'équipent pas la majorité des appareils actuels. C'est juste pour dire que les PowerPC ne sont toujours pas entrés dans l'Histoire révolue, et ne sont pas non les plus vieux encore utilisés.
Et là, je t'envoie justement ma réponse depuis une machine qui tourne sur PowerPC.
Bonjour,
Les PPC ont beaucoup de descendants mais effectivement comme leur domaine d'application est strictement limitée à l’électronique professionnelle on en rencontre assez peu dans ce qui se vend couramment.
A titre informatif tous les Airbus (du 320 jusqu’au 350 en passant par le 380 ) tournent sur PPC et c'est heureux.
JR
l'électronique c'est pas du vaudou!
