C'est pas vraiment cela le problème. Le truc (enfin, un des trucs...) c'est que l'IF est une valeur calculée pour tous les papiers. Or la distribution des citations est un phénomène à longue traîne, c'est-à-dire qu'il y a un petit nombre de papier qui draine l'essentiel des citations. Conséquences, l'IF porte beaucoup plus sur les quelques pourcents beaucoup cités que sur le papier moyen. Par ailleurs, c'est un système qui avantage les journaux généralistes plutôt que les journaux spécialisés. Un astrophysicien, un chimiste et un psychologue peuvent tous trois publier dans Nature, mais j'ai jamais vu un physicien essayer de publier dans J of Neuroscience. Un gros problème est l'hétérogénéité à travers les disciplines: si tu cherches un papier en réadaptation, ce n'est pas la peine d'essayer nature c'est pas là que tu va trouver ce que tu cherches. Finalement, le problème principal n'est pas tant l'IF que l'usage qui en est fait. Si tu as papier dans Nature, tes possibilités d'avancement en carrière sont boostés. Le même papier dans Neuroimage... buisness as usual.
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