Et que pensez-vous de l'inverse ?
La passion de connaitre et (donc la curiosité )n'est pas bonne-en-soi, elle peut le devenir selon le contexte sociologique dans lequel elle s'intègre.
Tout aussi valable ?
Il me semble qu'il y a une grosse confusion entre la/les connaissances qu'on peut acquérir et l'utilisation des dites connaissances.
La curiosité et l'éthique sont des notions disjointes.La curiosité témoigne d'un désir d'explorer et de comprendre son environnement (naturel, social,etc). On ne cherche pas à le modifier.
L'éthique, c'est veiller à ce que des actes ne nuisent pas à des personnes ou à l'environnement. C'est l'ingénieur, le médecin, l'entrepreneur, l'homme politique, bref ceux qui agissent qui doivent avoir une éthique. Le chercheur ne devrait en principe pas avoir à s'en occuper.
May pre house the seamy side volitation!!!
Salut myoper !
Je suis bien d'accord, mais avec un bémol, c'est que toute découverte scientifique finie par être utilisée en bien ou en mal (notions très subjectives) !
Cordialement,
Oui, certes mais dans ce fil, le sujet est simplement la curiosité.
Le curieux peut simplement amasser les connaissances sans les utiliser (juste pour le "plaisir").
C'est pas moi qui ait généralisé à la société !
Oui en effet ! C'est un lieu commun de dire que " la science est neutre", mais elle ne peut l'être du fait, qu'il n'existe pas de science-en-soi. Elle dépend toujours du contexte sociologique dans lequel elle s'intègre.
Cela peut donner le meilleur, comme le pire.
Cordialement
Bonsoir,La curiosité et l'éthique sont des notions disjointes.La curiosité témoigne d'un désir d'explorer et de comprendre son environnement (naturel, social,etc). On ne cherche pas à le modifier.
L'éthique, c'est veiller à ce que des actes ne nuisent pas à des personnes ou à l'environnement. C'est l'ingénieur, le médecin, l'entrepreneur, l'homme politique, bref ceux qui agissent qui doivent avoir une éthique. Le chercheur ne devrait en principe pas avoir à s'en occuper.
Encore un raisonnement qui s'appuie sur le lieu commun d'un hypothétique neutralité de la science.
Mais de science-en-soi, il n'y en a point. Il est donc du devoir du scientifique d'avoir également un démarche éthique, vis à vis de ses activités. Cela me paraît essentiel.
Cordialement
Oui, bon, et alors ? Tu te répètes en boucle : relis-toi.
J'ai le sentiment que ce fil sur la curiosité n'est qu'un prétexte qu'utilise Dignaga pour des considérations sociologiques critiques sur la recherche scientifique, mais qui ne débouchent sur rien.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
@ Dignaga
L'éthique suit de très près la science même au niveau individuel, par exemple : tu ne verras jamais la recette d'un explosif, d'une fusée ou missile sur FS !!!
Cordialement,
PS : on n'a pas encore nucléarisé la planète aussi !
Bonsoir,
Oui c'est vrai !
Je vous assure, ce n'est pas l'objectif visé.J'ai le sentiment que ce fil sur la curiosité n'est qu'un prétexte qu'utilise Dignaga pour des considérations sociologiques critiques sur la recherche scientifique, mais qui ne débouchent sur rien.
Mais plutôt que d'affirmer la neutralité de la science, ce qui me semble très dangereux.
Je qualifierais la science d'ambivalente. La science n'est pas neutre, elle est ambivalente.
Puisqu'octanitrocubane, parle de fusée : Evoquons l'exemple d'Wernher von Braun :
Voilà à mon sens un bel exemple de l'ambivalence de la science. A l'ambivalence de la science, on peut associer la notion de risque. JE trouve cela plus fécond, que le lieu commun, d'une neutralité de la science.Wernher von Braun (23 mars 1912 à Wirsitz, Posnanie (aujourd'hui Wyrzysk en Pologne) - 16 juin 1977 à Alexandria, Virginie) est un ingénieur allemand qui a joué un rôle majeur dans la mise au point des fusées[1].
Pionnier de l'astronautique dans les années 1930, il se met au service du régime nazi pour poursuivre ses recherches[2]. Il joue un rôle majeur dans la conception et la réalisation du V2, premier missile balistique qui sera utilisé vers la fin de la Seconde Guerre mondiale. Récupéré après la défaite allemande avec d'autres scientifiques allemands de premier plan par les forces américaines dans le cadre de l'Opération Paperclip, il développe les principaux missiles balistiques de l'armée américaine. Lorsque la course à l'espace est lancée, il devient un des principaux responsables de l'agence spatiale américaine (NASA) et, à ce titre, il développe la fusée Saturn V, lanceur des missions lunaires du programme Apollo.
Cordialement
Oui, sauf que le sujet n'est pas la science mais la curiosité.
Donc arrête le hors sujet. Merci.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
La science au sens de méthode d'acquisition de la connaissance est neutre. Maintenant si l'homme (scientifique, religieux, politique) veut être mieux reconnu dans son groupe social d'appartenance et dans les autres, si il veut diriger les autres, c'est autre chose. C'est utiliser la connaissance (scientifique ou non) pour faire quelque chose.
Cordialement.
May pre house the seamy side volitation!!!
Bonjour,
Wernher von Braun se mit au service du régime nazi pour poursuivre ses recherches...
Quand on est capable de se mettre au service de "scélérats", pour pouvoir poursuivre ses recherches, et pour pouvoir assouvir sa curiosité, il me semble pas inutile de s'intéresser à l'origine de la curiosité.
Et cela d'autant plus, que le discours ambiant se veut rassurant :
La curiosité est une vertue, et la science est neutre.
N'y a-t-il pas quelque-chose de compulsif, d'instinctif, d'irraisonné, dans la curiosité, et donc potentiellement dangereux et destructeur ?
La curiosité de Wernher von Braun, n'a t-elle pas occulté tout débat éthique de sa part ?
Cordialement
Non pas nécessairement car si il y a de la compulsion, de l'irraisonné voir de l'irrationnel ce n'est pas cela (tout cela n'est pas mauvais-en-soi) qui abouti aux excès mais l'absence des qualités opposées pouvant contrebalancées ces "mauvaises" qualités : la mesure, la réflexion, le respect de la vie etc. qualités tout comme les "défauts" de la compulsion, de l'irrationnalité sont totalement indépendantes de la curiosité.
Or vous semblez dire que c'est la curiosité elle-même qui est négative, mais, qu'est-ce qui vous permet de dire que la curiosité est mauvaise-en-soi ?
Oui, c'est ce qui a été justement précisé au message 42.
Au passage : point godwin.
Ici il n'est pas question d'une analogie de mauvais aloi au sujet du Nazisme, mais de faits établis, et plutôt accablants montrant jusqu'où on peut aller, pour...Au passage : point godwin.
Cordialement
Moi je pense que dés qu'on parle de curiosité-en-soi, ou de connaissance-en-soi, on se trompe. Je pense effectivement que l'absence des qualités opposées est en cause.Non pas nécessairement car si il y a de la compulsion, de l'irraisonné voir de l'irrationnel ce n'est pas cela (tout cela n'est pas mauvais-en-soi) qui abouti aux excès mais l'absence des qualités opposées pouvant contrebalancées ces "mauvaises" qualités : la mesure, la réflexion, le respect de la vie etc. qualités tout comme les "défauts" de la compulsion, de l'irrationnalité sont totalement indépendantes de la curiosité.
Or vous semblez dire que c'est la curiosité elle-même qui est négative, mais, qu'est-ce qui vous permet de dire que la curiosité est mauvaise-en-soi ?
Cordialement,
Il ne s'agit pas de la curiosité-en-soi, ou de la curiosité de l'Homme mais des origines de la curiosité.
La curiosité dénote la capacité à être ouvert à ses diverses perceptions de l'extérieur afin d'établir des relations entre elles. D'où vient que l'on soit ouvert ou non à ces perceptions dans un tel objectif ?
Dernière modification par invite7863222222222 ; 06/12/2010 à 14h35.
Oh là là... Pardonnez mon français fleuri, mais arrêtez les conneries !
Le savoir n'est pas le pouvoir, juste l'un des nombreux outils stratégique dudit pouvoir -- comme le mensonge, l'oppression, le contrôles, ou encore la menace, la séduction, l'échange, l'opportunisme, le paraître, les sentiments, le vote, l'information, la maîtrise, la réflexion, la chance... et j'en passe et j'en oublie.
C'est bien d'affirmer que tel ou tel il est pas beau il est méchant parce qu'il a flirté avec les nazis. Pour moi ce n'est pas la recherche de savoir qui est en cause, mais bien le protocole pour accéder à cette connaissance.
C'est bien d'affirmer que hou ! pas beau il a fait du mal en utilisant des connaissances scientifiques pour faire un engin de mort. Ce ne sont pas les connaissances qui sont en cause -- pas plus que les constructeurs de voiture dans les accidents éthyliques ou les excès de vitesse. Non : absolument TOUT peut devenir une arme par destination. Ça peut être un tournevis ou les connaissances sur la fusion atomique. Ça peut être la connaissance du pilotage des avions (ex : World Trade Center) ou l'usage d'un duplicata de vos papier. Il n'y a pas de barrière et la science est un domaine victime comme tant d'autre d'un certain atavisme inhérent à nos peurs et agressivités viscérales.
En espérant que le sujet revienne à ses ambitions premières...
Je ne pense pas être concerné par les propos que vous qualifiez de manière si charmante, je pense donc vous devriez plutôt avoir l'honnête démarche et faire l'effort de faire attention à qui s'adressent vos propos (au besoin en relisant les derniers messages) de manière à ne pas viser la terre entière dans vos propos.
@ Jreeman
Non point à votre propos monsieur
Plutôt envers l'agnosie -- qui nous donne cette obliesque fredaine à la naïve tentation de ternir la curiosité en vaine inculpation basée sur la farce humaine
EDIT : Ce n'est pas parce qu'on la pointe du doigt que la science est fautive. C'est tout ce que je dis
Stop, ça dérape !
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
A force de tourner en rond autour du sujet, il fallait s'y attendre.
Au passage, le point Godwin, ne signifie pas cela mais je répète :
En réponse a :Oui, c'est ce qui a été justement précisé au message 42.
Le reste était un commentaire hors sujet auquel il n'y avait pas d'utilité a répondre.
Je lis justement encore ici, clairement exprimé :
Je pense que ce fil se précipite vers sa fermeture.
Pour revenir aux origines de la curiosité...
La curiosité est un comportement moins humain qu'animal -- normal : nous sommes des animaux La curiosité serait donc reliée à nos instincts d'une manière ou d'une autre.
Comme évidence : plus un animal a un milieu varié, plus il fait preuve d'exploration, de recherche, de curiosité. C'est particulièrement vrai lorsqu'un animal entend un appel de détresse ou détecte un danger latent mais non immédiat. Contrairement à ce qu'on imaginerait, l'animal s'intéresse à la source du danger. parfaire ses connaissances pour mieux survivre ?
Certaines antilopes suivent une troupe de lion alors même que ce sont leurs prédateurs -- pour garder un oeil dessus ? Les céphalopodes font preuve de curiosité dont certains aspects incitent à penser qu'ils ne s'arrêtent pas uniquement à identifier s'il s'agit de nourriture, d'un danger ou d'un potentiel partenaire sexuel -- curiosité ludique ?
Qu'est-ce que la curiosité pourrait apporter dans un contexte dépassant l'exploitation environnementale de survie ?
Je pense qu'à l'origine de la curiosité, il y aurait la vie/survie en milieu complexe, riche. Explorer le milieu de manière géographique permet de survivre. L'explorer de manière approfondi voire curieuse autoriserait une meilleure exploitation environnementale, probablement un début d'anticipation chronologique dans l'exploitation des ressources et l'évitement du danger, et peut-être une amélioration dans l'exploitation d'une ressource ou du terrain. L'animal se nourrit en exploitant des informations, qu'elles soient sensitives ou élaborées. Comprendre et interpréter participent de la curiosité en plus de la recherche d'information, créant des méta-informations à partir d'informations brutes. La curiosité serait sans doute avantageuse pour accumuler des informations exploitables et en particulier rechercher/renouveler des connaissances nouvelles.
A vous les studios !
Bonsoir,
Selon toi, la curiosité serait donc un trait que nous partageons avec le monde animal, et qui participerait de l'instinct de survie.
En gardant un œil sur le groupe de lion, l'antilope garde le contrôle de son environnement en évitant l'effet de surprise.
Est-ce bien cela ?
Cordialement,
Concernant l'antilope, c'est une des interprétations proposées -- et crédibles.
Connaître son environnement c'est aussi connaître ses ennemis/proies, et pourquoi pas "déchiffrer" leur comportement et anticiper leurs éventuelles actions. Sans oublier les bonnes ou mauvaises surprises de l'Inconnu, l'Imprévu et l'Inévitable.
Un animal peut être curieux, ce qui lui permet d'intégrer des données non habituelles et d'agir ou réagir en conséquence. On citera tous les animaux urbains traditionnels ou nouveaux qui intègrent facilement un environnement artificiel comme la ville (corbeaux, coyotes, renards, rats, lapins, singes...). L'homme n'a rien d'une proie ou d'un prédateur, mais connaître son comportement ou ses habitudes permet d'habiter/occuper même une cuisine de brasserie-fastfood en toute quiétude et à son insu.
Chez notre espèce, un individu curieux pour un domaine éprouve souvent le besoin de valoriser ce domaine -- soit en discutant avec des proches ou d'autres séides plus réceptifs, soit en améliorant/travaillant dans ce domaine s'il en a la chance. D'une manière générale, les améliorations apportées profitent à la communauté, même si c'est très pointu, technique ou fondamental.
On peut donc voir la curiosité comme un moyen d'améliorer les conditions de vie de l'espèce -- quelle que soit l'espèce considérée. Une amélioration qui engendre quelques "libertés" avec le présent puisqu'on anticipe (quand on le peut, comme on le peut) les aléas à venir.
Bonsoir,
L'humain n'a-t-il pas les caractéristiques d'un super-prédateur ?L'homme n'a rien d'une proie ou d'un prédateur
Il me semble que chez lui, la prédation est généralisée...Espèces animales, végétales, minérales,
Tout y passe...
Cordialement,
Je connais des super-prédateurs de l'humain ... !
Bonsoir,
Des super-prédateurs, capables de décimer des espèces entières, et d'initier en quelques décennies une grande extinction, sur fond de perturbation du climat planétaire...
Je n'en connais qu'une seule.
Cordialement,