Salut à tous !
Est-ce vrai : La violence gratuite est le degré zéro de la débrouillardise !!!
Cordialement,
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Salut à tous !
Est-ce vrai : La violence gratuite est le degré zéro de la débrouillardise !!!
Cordialement,
Bjr à toi,
T'en as d'autres dans le meme genre !
Je dis NON car....comme tu dis c'est....GRATUIT !
Donc SANS but....de se.............débrouiller .
T'aurais pu choisir un autre JOUR que celui çi !
A+
Quel intérêt en neuropsychologie et psychologie?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Bonjour,
Pendant la préhistoire, quand tu te faisais attaquer par un Ours,
la violence était le degré supérieur, de la débrouillardise.
Aujourd'hui, lorsque tu ne peux pas voir, ton patron en peinture, et que tu as envie de l'étrangler...
La violence peut-être considérée, comme le degrés Zéro, de débrouillardise.
Notre monde s'étant symbolisé, complexifiée, il exige dorénavant une activité corticale.
Ce que nous nommions "violence", se nomme aujourd'hui, "besoin de contrôler", ou même "volonté de puissance"...
Le besoin de contrôler, et la volonté de puissance, sont-elle l'expression d'une forme de violence ?
Certainement...Poussé à un degré extrême, cela peut conduire à toutes les formes de totalitarismes...
Cordialement
Plus qu'une forme de "gratuité absurde", cela peut-être le résultat d'une mauvaise gestion du stress,
Cela peut-être aussi une forme de névrose, ou psychose, absurde et dangereuse, tout dépend du contexte...
Volonté de puissance dans le sens Nietzschéen, cette comparaison est inexacte. Chez Nietzsche, la volonté de puissance est une base qui précède tout ce que l'on peut en faire ou en dire, il précède tout discours y compris dont le mien. Cela n'implique pas ce qu'on en fait, mais elle peut aboutir à différentes formes d'expression qui ont plus ou moins de "valeurs", hiérarchiques même (c'est très semblable à la "pulsion de vie" dont Freud parlait).
Il me semble pourtant bien qu'il y ait un rapport, entre "violence" et "volonté de puissance"...Wiki :En sens contraire, la morale des forts exalte la puissance, c'est-à-dire l'égoïsme, ou plaisir d'être soi, la fierté, l'activité libre et heureuse. Ces valeurs sont essentiellement le résultat d'une spiritualisation de l'animalité qui peut alors s'épanouir heureusement. Ainsi en Grèce la sexualité est-elle exprimée dans les cultes de Dionysos et dans l'art ; chez Platon, le désir de savoir est la conséquence d'une spiritualisation de l'instinct de reproduction. La morale des faibles agit en sens contraire, en cherchant à détruire à la racine tous les instincts, par haine de la vie, c'est-à-dire par suite d'une violence intériorisée qui ne peut s'exprimer que sous la forme négative de la destruction de soi (c'est le mauvais de la morale aristocratique). Par contraste, ce qui caractérisera le mieux une morale de forts, ce sera sa capacité d'élever des hommes cultivés, inventifs, actifs, doués d'une volonté forte et constructive..
Selon Nietzsche la morale du faible, est la violence intériorisée dirigée contre l'expression des instincts...
Cordialement,
Ce n'est pas si clair :
Donc dans la volonté de puissance, il n'y a pas nécessairement violence, c'est découplé, la violence apparait comme une résultante que comme une cause.La violence du fort est spontanée et sans arrière-pensées, elle n'est pas vindicative, tandis que la violence du faible est calculée, et c'est une violence au service du ressentiment, i.e. de la haine. Bien que la force ne soit pas chez Nietzsche nécessairement exprimée par la violence, et, qu'en outre, la spiritualisation des instincts les plus agressifs soit la forme la plus haute de la culture, il reste que la "spontanéité" du fort est en premier lieu particulièrement cruelle, quelle que soit la civilisation considérée
Qui plus est le faible peut aussi exprimer de la violence mais elle sera d'une autre nature que la potentielle "violence" du fort.
Pour ma part je persiste à penser que les termes de "violence" et "volonté de puissance", sont des termes très proches.On ne doit pas cependant ignorer que les forts, dans l'histoire, sont tout d'abord (terme souligné par Nietzsche dans le premier aphorisme de la neuvième partie de Par-delà bien et mal) des hommes violents, mais cette violence n'est pas d'une même sorte que la violence du faible, qui lui aussi veut la puissance, mais par d'autres moyens.
Après tout dépend, comment cette violence, cette pulsion brute de vie, cette volonté de puissance, va pouvoir s'exprimer.
Cordialement
La question de départ n'ayant pas sa place ici la discussion est fermée.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac