Pour ma part, les jeux audiovisuels restent virtuels, aussi réalistes puissent-ils être. Il y a bien sûr des interactions entre ce qui s'y (le monde virtuel) passe et "moi", ce que vois et entends, et ma manipulation des manettes. Mais ces interactions ne sont pas comparables aux interactions "réelles" telles le language verbal, la communication (mutuelle donc), le toucher.Envoyé par Castelcerf
De plus, et surtout, (entre autres) les jeux audiovisuels sont dénués d'enjeu réel (il y a tout de même un enjeu, celui de réussir, d'aller plus loin). "C'est pas grave si je meurs (c'est juste crissant que de ne pas réussir)." L'on ne se soucie plus des conséquences. Et cette insouciance peut se répercuter dans nos actions réelles quotidiennes.
Le plus désolant étant (et pas seulement pour les jeux audiovisuels) le manque de disponibilité au reste (quand on y joue). "Dis, tu peux pas venir aider à ... ?" "Non, attends, je dois encore ... "
Sans oublier que tout le temps passé aux jeux audiovisuels est du temps qui n'est pas passé à d'autres activités (plus saines).
Donc, avec grande modération (comme l'alcool et la fumette, internet, etc.) si vous voulez en faire.
Notons encore tout le fric qui y passe pour faire le bonheur d'autres personnes. Ainsi que l'électricité utilisée... gardons conscience des conséquences de nos actes quotidiens sur la nature.
Bien peu prudent dans plein d'autres choses. "Au nom de la liberté et des droits (soi-disant irrévocables), pas de souci et vive le libéralisme." qu'on entend dire.Envoyé par Castelcerf
Et même si le superflu est nécessaire, le superflu doit garder une part minime de notre mouvement.
Je n'ai jamais joué aux jeux de rôles. Et pour ce qui est des jeux audiovisuels (avec un écran et du son)... je ne pratique plus que les échecs (que je préfère encore face à face à une table).
J'encourage également les jeux solidaires, coopératifs face aux jeux gagant-perdant.
Shokin
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