Des réflexions qui peuvent t'aider dans tes interrogations :
http://forums.futura-sciences.com/ph...ml#post3632395
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Patrick
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Des réflexions qui peuvent t'aider dans tes interrogations :
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Patrick
Bonsoir,
Une question qui pourrait apporter de l'eau au moulin : Les buts visées par la neurologie et la physique divergent-ils dans la compréhension de la notion de temps ?
Si tel est le cas chacun des domaines construit sa compréhension du temps qui de ce fait n'est plus univoque (tout comme la notion de réel).
Patrick
bonjour, je ne suis pas certain que les disciplines neurologiques/phycho s'interresse tant que ça à la notion de temps,mais aux poids des évènements.Bonsoir,
Une question qui pourrait apporter de l'eau au moulin : Les buts visées par la neurologie et la physique divergent-ils dans la compréhension de la notion de temps ?Si tel est le cas chacun des domaines construit sa compréhension du temps qui de ce fait n'est plus univoque (tout comme la notion de réel).
Patrick
un évenement très court peut avoir un impact ad-vitam dans l'espace mémoriel.
il n'y a pas grand chose à voir entre le ressenti ( qui est forcement qualitatif ) avec une mesure de l'horloge.
pensons par exemple à l phase de l'adolescence qui marque souvent à vie, alors qu'elle est quantitativement très courte.
Je suis tout à fait d'accord.Envoyé par Anssetil n'y a pas grand chose à voir entre le ressenti ( qui est forcement qualitatif ) avec une mesure de l'horloge.
pensons par exemple à l phase de l'adolescence qui marque souvent à vie, alors qu'elle est quantitativement très courte.
L'évaluation du temps, à posteriori, et son écoulement ressenti, sur le moment sont deux choses differentes.
Sans mémoire du passé, le "temps" peut paraitre s'être écoulé très vite. L'extrème etant l'amnésie je pense.
Alors qu'il peut s'être écoulé disons au moins "normalement" lors du vécu, le présent.
Tu supposes déjà construit inconsciemment la notion de temps. Tu chosifiés l’étiquette mot temps avec un signifié.
Sans mémoire du passé (qui reste à préciser) il me semble difficile de se construire une notion de temps. On perd toute causalité.
Patrick
Oui tout à fait.Envoyé par ù100filSans mémoire du passé (qui reste à préciser) il me semble difficile de se construire une notion de temps. On perd toute causalité.
On est plus vraiment dans le domaine de la physique ici, et je parlais du ressenti. On ne peut pas, du moins en ce qui me concerne, je ne peux pas évaluer le temps des années écoulées autrement qu'à travers les quelques souvenirs.
Et ce ressenti, comme je le précise est different de celui que l'on a dans le moment présent.
Il est en quelque-sorte intellectualisé.
Ce serait interressant d'ailleurs de pouvoir comparer ce point d'un point de vue personnel, d'un individu à l'autre.
Je n'ai pas de réference scientifique à fournir en ce sens.
D'ou peut-être la remarque pertinente.
Le temps, exprimé en années, et même en semaines ou en jours, n'est pas ressenti à posteriori, je pense.Envoyé par ù100filTu chosifiés l’étiquette mot temps avec un signifié
bonjour Patrick.
je comprend la direction d'idée de xoxo.
1) on est dans le foum neuroscience.
2) le titre du topic est bien lié à notre "perception" du temps.
on ne peut nier que notre perception du temps "passé" a un lien avec nos souvenirs.
celle du temps present est plus ambivalente.
on peu s'ennuyer à mourrir et compter les minutes et les heures, avec in finé un souvenir bien mince, ou s'eclater dans une activité, ne pas voi le "temps" passer ( expression courante ) et qui poutant reste gravée dans ses moindres détails....
quand au temps futur, à defaut de vecu, son ressenti s'il peut l'être est probablement purement intellectuel (j'ai tel age,mes enfans grandissent vite , que ferai je dans 10 ans .... )
Oui c'est pour cela que j'ai donné le pointeur, Comment notre cerveau perçoit-il le temps ? avec le neurologue Jean Cambier, de l’Académie de médecine.
Sa démarche s'appuie sur la notion rythme et cherche à construire le périmètre de la notion de temps perçue. Il ne fait pas l'inverse. Sa clôture métaphysique est la notion de rythme qui considère comme première.
Patrick
Tout à fait, c'est ce point que j'évoquais.Envoyé par Ansseton ne peut nier que notre perception du temps "passé" a un lien avec nos souvenirs.
http://www.larecherche.fr/content/re...rticle?id=4229Envoyé par LaRechercheQuand on est occupé, on ne voit pas le temps passer. En revanche, quand on attend quelque chose, le temps semble interminable. Pourquoi ? Parce que dans le premier cas l'attention n'est pas tournée vers le temps, mais vers l'accomplissement de différentes tâches. L'esprit se concentre sur le traitement d'informations dites non temporelles. Dans le second cas, toute l'attention est engagée dans l'attente, celle du résultat à un examen par exemple. Ces jugements de durée peuvent être inverses quand il s'agit de reconstruire le temps à partir de souvenirs. Ainsi, on dira avoir passé beaucoup de temps à lire un livre de 500 pages, même si aucune prise de conscience de la durée écoulée n'a eu lieu pendant la lecture.
On voit que l'évaluation du temps peut être construite, intellectualisée, chosifiée, sur la base de la memoire.
Elle se fait à posteriori.
Mais qu'il existe aussi une autre perception du temps, plus concrete, qui se situe dans le présent, lors d'une attente par exemple.
Cette perception, le "ressenti", semble liée à l'attention.
Et peut-être aussi à la mémoire à court terme ?
Merci Myoper pour ces liens très interressants,
dont je reprend ici quelques extraits.
http://www.pourlascience.fr/ewb_page...emps-26053.phpEnvoyé par PourLaScienceLa mémoire primaire (ou immédiate) permettrait de percevoir le temps, l'immédiatement passé de quelques secondes qui se projette dans le présent. Elle offrirait une unité et une continuité à l'expérience consciente. La mémoire secondaire, quant à elle, correspondrait à la connaissance d'un événement auquel on ne pense plus, mais qui revient, enrichi d'une conscience supplémentaire ; cet événement apparaîtrait comme objet d'une pensée ou d'une expérience antérieure.
Ce document est particulierement interressant, même si les methodes d'investigation sont un peu anciennes.
http://www.persee.fr/web/revues/home..._num_79_1_1349
je me demandais si le facteur émotionnel ou la préoccupation pouvait induire en quelque-sorte un "refresh" de la memoire, et ainsi influencer l'estimation des dates ?
Page 17 ici par exemple concernant la datation du naufrage du Torrey Canyon il y a sous-estimation de la date lointaines (1967) (étude faite en 1979)
Cette sous-estimation est rapprochée de la préocupation écologique de l'évenement.
En conclusion, il est dit également.
"La théorie selon laquelle le temps estimé serait fonction de la quantité de souvenirs stoquée est discutée"
A rapprocher peut-être d'un des mécanismes (puisqu'il semble y en avoit plusieurs) qui nous permet de dater les événements.
Cet article par contre (dont je n'ai lu que le début) met également en évidence l'existence d'une autre évaluation du temps via une horloge interne.
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_pa...emps-20861.phpEnvoyé par CerveauEtPsychoL'idée que l'organisme dispose d'une horloge interne qui règle nos rythmes biologiques (veille-sommeil, température, sécrétions hormonales…) sur les rythmes de notre environnement est étayée par de nombreuses données scientifiques. Chez l'homme, comme chez tous les mammifères, le siège de l'horloge circadienne se trouve dans les noyaux suprachiasmatiques situés à la base de l'hypothalamus. Cette horloge centrale coordonne nos rythmes en les synchronisant avec des informations extérieures physiques, comme la lumière du jour, ou sociales, comme les horaires de...
Je vois que le sujet est plutot vaste.
A ce propos, il existe aussi un systeme d'horloge dite secondaire, en rapport avec les organes.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=3336Envoyé par TechnosciencesAnticiper les variations journalières de l'environnement est, chez la plupart des animaux, d'une importance capitale pour assurer la survie. Cela est possible grâce à des mécanismes biologiques ajustés sur l'alternance des jours et des nuits, les horloges circadiennes. L'horloge principale est localisée dans l'hypothalamus, mais il existe également des mécanismes de contrôle dus à la synchronisation des oscillateurs périphériques, souvent appelés "horloges secondaires", que l'on retrouve dans différents organes. Ces oscillateurs ont été mis en évidence grâce à la découverte de gènes d'horloge, dont l'expression varie sur 24 h, non seulement dans le cerveau mais aussi dans la plupart des tissus périphériques. La capacité à prédire l'heure de disponibilité alimentaire, qui se manifeste par une activation comportementale et physiologique quelques heures avant le moment du repas et s'exprime en effet même en l'absence de l'horloge circadienne principale, est connue depuis longtemps et serait sous le contrôle d'une horloge circadienne dite "alimentaire".
Moi, peut être pas. je ne fais que transcrire les lectures que je fais sur cette thématique ou il est proposé la définition non pas d'une mémoire, mais de différentes formes de mémoire :
PatrickLes neuropsychologues savent désormais que la mémoire de travail a son rôle à jouer dans la perception du temps. La mémoire de travail a deux composantes, différenciées selon les hémisphères cérébraux :
- L’hémisphère gauche est dédié au langage : c’est ce qu’on appelle la boucle audi phonatoire. Elle est le support du langage intérieur, de notre pensée verbale.
- L’hémisphère droit est dédié à une mémoire à court terme visiospatiale, qui correspond également à la mémoire à court-terme. C’est avec l’hémisphère droit que vous allez retrouver les lunettes que vous venez de déposer quelque part.
« Ces deux mémoires différenciées selon les hémisphères sont contrôlées par le lobe frontal. Ce dernier dépend du système dopaminergique. C’est ainsi que se reconstitue cette horloge fondamentale qui gère le moment présent ».
De patrick :
"Les neuropsychologues savent désormais que la mémoire de travail a son rôle à jouer dans la perception du temps. La mémoire de travail a deux composantes, différenciées selon les hémisphères cérébraux :
- L’hémisphère gauche est dédié au langage : c’est ce qu’on appelle la boucle audi phonatoire. Elle est le support du langage intérieur, de notre pensée verbale.
- L’hémisphère droit est dédié à une mémoire à court terme visiospatiale, qui correspond également à la mémoire à court-terme. C’est avec l’hémisphère droit que vous allez retrouver les lunettes que vous venez de déposer quelque part.
« Ces deux mémoires différenciées selon les hémisphères sont contrôlées par le lobe frontal. Ce dernier dépend du système dopaminergique. C’est ainsi que se reconstitue cette horloge fondamentale qui gère le moment présent ».
bon sang, je ne savais pas que c'était si "simple"
quelles sont les reférences ?
Le temps est ce que les horloges mesurent
Certains scientifiques disent que le temps n'existe pas, certaines theories sont basées sur ce fait et sembles être en accord avec notre monde physique.
Mais bon qui en est capable de le prouver?!?
Un pediatre m'a conseillé le bouquin de Jean Cambier.
Mais 89 euros à la caisse !
Faut pas exagérer !
Qui l'aurait en ebook ?
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Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Bonjour,
Je ne sais pas si 911 est encore au bout du fil...
Du côté de la chimie, les hallucinogènes (acide, H) chamboulent pas mal l'attention, et la perception de l'écoulement du temps...