Freud et Reich

[lordchameau]

Bonjour à tous,

J'ai un petit souci concernant certaines interprétations des idées de ces deux psychanalystes.
Cela concerne la guérison du patient.

Du côté de Freud, si j'ai bien compris, en cherchant les refoulements et en les rendant conscients au patient, le patient pourra plus facilement les accepter et les contrôler, mais il ne pourra pas les satisfaire avec une alternative.

Du côté de Reich c'est à peu près la même chose sauf que le patient doit essayer de relâcher les tensions créaient par ses refoulements en utilisant des alternatives.

Exemple:

Je veux une glace au chocolat, mais il n'y en a plus sur la planète Terre.
Du côté de Freud, je dois accepter le fait qu'il n'y a plus de chocolat et je dois contrôler ce désir, car je ne peux pas le remplacer par autre chose.
Du côté de Reich, j'Accepte le fait qu'il n'y a plus de chocolat, mais je peux satisfaire ce besoin en mangeant une crème glacée à la vanille et essayer de relâche cette tension.

Est-ce que je me trompe quelque part?

Merci beaucoup
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[karlp]

Bonjour lordchameau

Deux remarques : il est absolument impossible de dire quel fut le "dernier mot" de Freud et votre question n'appelle pas de réponse ferme et définitive. Freud n'a jamais cessé de remettre en question ses hypothèses quand la clinique l'imposait. Ne vous fiez pas au dictionnaire de Laplanche et Pontalis (qu'on conseillait autrefois aux étudiants en psycho) qui n'est qu'une vulgarisation/dogmatisation d'un enseignement qui se voulait vivant.

Bref : même si vous prenez les tout premiers textes, vous constaterez qu'il envisage plus qu'une issue à l'analyse (en gros: le renoncement au désir pathogène, la réalisation des désirs licites et la sublimation). Vous trouverez ça au deuxième chapitre des "cinq leçons de psychanalyse" (sauf erreur de ma part).
Mais ne croyez pas qu'il se soit arrêté à cela (quand il découvrira notamment qu'il existe de l'inconscient qui n'est pas du refoulé).