Dépression et neurones

[invitebcaeb245]

Bonjour,

Quelques questions disparates:

1) Une dépression majeure de type "mélancolique" peut-elle provoquer la destruction - définitive - de certains circuits neuronaux, à l'instar de certaines maladies dégénératives ou des dégâts irréversibles provoqués par des toxicomanies ?

2) Est-ce une maladie (ou n'est-ce pas une maladie) typique des pays développés (déjà lu et entendu, j'avais d'ailleurs été assez perturbée par la une de couverture de La Recherche de juin 2012 : troubles mentaux l'escroquerie), qu'en penser, parce qu'avec un tel titre, comment dire, on se sent mal si ce n'est qu'un effet barnum ?

Merci d'avance de vos réponses éclairées. Si mon propos n'est pas clair, faut le dire sans hésitation

P.S.= si il faut déplacer l'une ou l'autre question parce que pas dans le bon forum, ou si les questions ne sont pas du tout pertinentes, à vous les modos.
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[invite6f9dc52a]

Bonsoir très chère.

2) Est-ce une maladie (ou n'est-ce pas une maladie) typique des pays développés (déjà lu et entendu, j'avais d'ailleurs été assez perturbée par la une de couverture de La Recherche de juin 2012 : troubles mentaux l'escroquerie), qu'en penser, parce qu'avec un tel titre, comment dire, on se sent mal si ce n'est qu'un effet barnum ?

Il existe deux types de dépressions, endogène et exogène, c'est à dire propre à une anomalie de fonctionnement quelconque et réactionnelle à un ou plusieurs stimulus ou contextes extérieurs à l'individu ainsi que toutes les combinaisons inimaginables dans le temps.
Il est donc attendu les dépressions endogènes dans les pays non ou sous développés, sauf si les individus y habitants sont différents des humains des pays civilisés (ce qu'il faudra donc démontrer) et les conditions dépressogènes exogènes n'ont pas non plus pas de raison de ne pas y exister même si elles sont différentes.
Par contre, les possibilités de prise en charge ou de s'en plaindre ne sont pas les mêmes et outre leur obligatoire sous évaluation, il n'est pas exclu non plus que d'une part, le fait de ne pas avoir le choix que de "prendre sur soi" ne soit pas une thérapie qui permette sinon une guérison, au moins une amélioration (suffisante ou pas) et que, d'autre part, la norme locale ne soit pas influencée par l'état moral de la population (en d'autre termes, il n'est pas déraisonnable de penser que le fait de risquer de se faire virer à tout moment d'un boulot ou on est harcelé ne soit pas plus anxiogène ou dépressogène que de vivre à coté d'un guépard ou d'un gang qui risque de faire disparaitre toute la famille dans un bain de sang et que le fait de ne pas avoir de structure de prise en charge ou de possibilité de s'en plaindre force à trouver des moyens intellectuels, moraux et matériels de vivre plus, ou suffisamment, confortablement la situation et si une grande partie de la population est mélancolique dans certains pays, ce sera la norme au sens de normal qui sera opposée à notre (pays comparés) norme au sens de "joyeux" si des échelles communes d'évaluation ne sont pas utilisées).

1) Une dépression majeure de type "mélancolique" peut-elle provoquer la destruction - définitive - de certains circuits neuronaux, à l'instar de certaines maladies dégénératives ou des dégâts irréversibles provoqués par des toxicomanies ?

Il a été trouvé quelques anomalies anatomiques et chimiques qui pourraient ou semblent expliquer correctement une partie de ce qui se passe et des anomalies qui semblent être la conséquence de cette pathologie.
Et si pathologie est corrélée à souffrance, c'est peut être la pire qui soit.