La dépression
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La dépression



  1. #1
    Yoyo

    Question La dépression


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    Bonjour a tous,

    Voila je me pose des questions sur cette maladie. Je ne parle pas de la petite déprime (souvent passagère) liée aux problemes de la vie quotidienne et aux soucis, mais bien de la dépression qui nécessite une prise ne charge psychologique ainsi que souvent une aide médicamenteuse.

    Je pensais (naïvement) que cela touchait des personnes plutot fragiles, or j'ai le cas d'une amie qui fait une depression et qui pourtant est tout le contraire! J'aimerai donc savoir si on en sait plus sur les causes des depressions, si les traitements actuels sont efficaces et si finallement on arrive a en guerrir (comme une autre maladie) ou si la guerison est illusoire et qu'il restera toujours un etat depressif latent.

    Merci a ceux qui pourront m'apporter des precisions dans ce domaine.
    YOyo

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  2. #2
    invite3998e665

    Re : La dépression

    Salut Yoyo !

    J'ai été amené à me renseigner sur ces maladies.

    En fait, il semble que tout le monde puisse en être atteint et ce quelque soit l'âge et/ou le sexe des individus.

    L'origine est souvent une conjonction de facteurs, isolement, sur-stress lié au travail, fatigue, comportements addictif (tabac, alcools, etc.) qui font que la personne finit par perdre l'envie de faire la moindre chose, jusqu'à des tâches élémentaires comme se laver, etc.

    Une de mes connaissances a connu une dépression. C'était assez terrifiant à voir quand on sait qu'elle était très dynamique, très cultivée, et bosseuse en plus.

    Quand à la guérison, il semble qu'elle nécessite une combinaison de traitements à base de médicaments pour "booster" l'humeur du patient et de séances de psychothérapie pour reprendre confiance et essayer de s'en sortir. On estime que se remettre d'une dépression nécessite environ une douzaine de mois (je suppose que cette période doit être assez variable).

    Quand à l'après dépression, là aussi, c'est assez variable, mais il me semble que les personnes ayant connu ce type d'épisode ont un pourcentage non négligeable de chance de récidiver par la suite. Là encore, c'est assez variable, certains n'en connaîtront qu'un, d'autres plusieurs, etc.

  3. #3
    invite73192618

    Re : La dépression

    Sur les causes, j'ajouterais la grossesse et l'accouchement (ou l'avortement spontané ou provoqué), la période automnale, l'absence de sentiment de contrôle de sa vie, et que si c'est une chercheuse ça plus la dose de travail plus les alternances d'émotions intenses espoir/échec/espoir/joie/espoir... finissent par taper sur le système de bien du monde -en particulier pour les chercheurs non statutaires qui jouent leur carrière.

    Sur les traitements: si la dépression n'est pas encore trop grave, j'essairais une combinaison de 1-augmentation de l'activité physique 2-augmentation des activités sociales (genre avec sa meilleure copine) 3-luminothérapie (surtout en automne/hiver: le matin et le soir) 4-changer de pillule si elle l'a prend, la prendre si elle ne l'a prend pas (bref: jouer sur les hormones sexuelles pour voir si ça améliorerait pas les choses) 5-diminution du stress de travail (période hebdomadaire de repos à faire autre chose) -je le met en dernier parce que si elle passe cette période à stresser sur le boulôt qu'elle fait pas c'est pas la peine, et que d'autre part le sentiment de contrôle -et donc le travail, est important. Quand ce n'est pas encore trop grave on peut récupérer complêtement je pense.

    Si c'est vraiment une dépression majeure (hospitalisation -pas le choix), il y a les électrochocs. C'est efficace -très. L'inconvénient majeur c'est que ça doit se faire sous anesthésie générale, ce qui représente toujours un risque (ça se faisait sans avant, mais du dire des patients ça peut alors être considéré comme une séance de torture...). Je pense qu'on peut s'en sortir, mais qu'à ce stade on est à risque pour que ça laisse des traces permanentes.

    Sur les antidépresseurs: ça marche en partie, mais c'est toujours pas une pillule miracle, et surtout ça entraîne une dépendance (y compris le prosac, même si moins) qui est particulièrement emmerdante: l'arrêt peut être très délicat à gérer. Personnellement j'éviterais, mais c'est sur que si c'est la dernière solution...

    ça va sans dire mais mieux en le disant: je ne suis pas psychiatre, et donc mon opinion (en particulier sur les antidépresseurs) ne doit pas être considérée comme un avis professionnel lourdement documenté.

    Si on veut aller vers les traitements expérimentaux, il faut chercher du coté de la TMS (stimulation magnétique transcrânienne) qui aurait, peut-être, des effets similaires aux électrochocs sans causer de douleurs. àmha le simple fait de faire cette démarche peut aider en tant que placebo jouant sur le sentiment de contrôle, à condition d'être assez subtil pour faire croire que ça vient d'elle et de lui laisser l'organisation pratique de la chose au moins en partie.

    Good luck friend

  4. #4
    Yoyo

    Re : La dépression

    Bonjour

    Merci pour les explications et les precisions. J'espere que ca va aller mieux et qu'elle va reprendre le dessus, mais se dire que ca peut toucher tout le monde meme les personnes semblant "solides" ca fait quand meme peur. Sans compter que j'ai quand meme l'impression que les apriori sur cette maladie sont nombreux, et que certainement bien des personnes ne considere pas cela comme une maladie!
    Vous ne pensez pas que ca puisse aussi provenir d'une exigeance trop importante pour soi meme, et que lorsqu'on s'appercoit qu'on n'arrive pas a faire ce que l'on s'etait fixé alors on se dévalue et on rentre dans une période de dévalorisation. J'imagine aussi que les echecs (autre que professionnels) genre une deception amoureuse peut entrainer la aussi une depression importante.
    Ne pourrait-on pas dire que la depression viens quand tout ce a quoi on croit, tout ce a quoi on tiens disparait? on doit perdre ses reperts et donc rentrer en dépression non?

    Yoyo

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    pi-r2

    Re : La dépression

    Mon avis sur la dépression est que ce n'est clairement pas une maladie 'psychologique' mais bel et bien une maladie biochimique. La composante prédisposition génétique est à peu près évidente. Les médicaments actuels ont un spectre d'action trop large et mal ciblé qui ne permet pas de corrgier précisément les subtils défauts (de quantité/ qualité/localisation des neurotransmetteurs en cause). Demander à un dépressif de 'se prendre en main' c'est comme demander à un cardiaque de réguler le rythme de son coeur: ça peut marcher, ça demande un entrainement poussé (rôle que jouent les séances de psy), mais ce n'est pas parce que ça a un effet que ça explique la cause. Etant d'une famille d'anxieux/dépressifs (mon père ayant été progressivement abattu par son état puis abruti par un traitement trop fort dont il est devenu dépendant), je sais exactement ce qui me menace et j'essaie d'éviter les facteurs d'environnement qui pourraient amplifier le problème (un peu comme un cardiaque qui cherche à éviter les émotions). Je sens bien en moi ce problème latent et je vois le gouffre. Je pense que si la pesronne touchée voit son mal comme une maladie chimique comme une autre (prendre parkinson comme exemple), cela peut l'aider. Mais ce n'est CLAIREMENT pas psychologique...
    Les bonnes idées triomphent toujours... C'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes !

  7. #6
    invite3998e665

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par Yoyo
    Vous ne pensez pas que ca puisse aussi provenir d'une exigeance trop importante pour soi meme, et que lorsqu'on s'appercoit qu'on n'arrive pas a faire ce que l'on s'etait fixé alors on se dévalue et on rentre dans une période de dévalorisation. J'imagine aussi que les echecs (autre que professionnels) genre une deception amoureuse peut entrainer la aussi une depression importante.
    Ne pourrait-on pas dire que la depression viens quand tout ce a quoi on croit, tout ce a quoi on tiens disparait? on doit perdre ses reperts et donc rentrer en dépression non?
    Yoyo
    Oui, je pense aussi que c'est un facteur très important que tu cites là. Parfois, notamment lorsqu'on vit de sa passion, ou lorsque ses études ou son travail constitue une passion, on peut parfois se fixer des objectifs tellement haut, qu'on ne peut les atteindre et on peut finir par perdre toute confiance et toute estime de soi ce qui aboutit à la dépression.

    Citation Envoyé par pi-r2
    Mais ce n'est CLAIREMENT pas psychologique...
    Je ne serais peut-être pas aussi affirmatif, mais il est vrai que les dépressions s'accompagnent d'un dérèglement du taux de certaines hormones dans le cerveau.
    Par contre, la guérison ne se fait pas uniquement à partir de médicaments, mais également à partir de séances de psychothérapie, donc je pense quand même que le psychisme joue un rôle également.

  8. #7
    bardamu

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par pi-r2
    Mais ce n'est CLAIREMENT pas psychologique...
    Mon avis c'est que c'est clairement variable selon les cas. Parfois un suivi psychologique suffi, parfois un peu d'anti-dépresseurs suffisent, parfois on fait avec traitement anti-dépresseur et suivi, et parfois un bon petit électro-choc des familles pour remettre tout ça en place. Ca dépend, faut voir avec un psychiatre.

    Mais n'oublions pas l'intérêt de l'effet déculpabilisant du biochimique. Face aux communes agressions d'executive winners du type "Quel boulet ! Remues-toi un peu ! Si tu voulais tu pourrais, feignasse !", le fait de pouvoir dire "J'y peux rien, c'est biochimique", est un soulagement à ne pas négliger.

  9. #8
    mtheory

    Re : La dépression

    Salut,je suis assez d'accord avec tout ce qui a été dits.
    En résumé ça peut toucher tout le monde même si à la base il a une prédisposition biologique.
    Après selon le parcours individuel ,psychologique et biologique, ça apparaitra plus ou moins fortement.
    Les médicaments peuvent aider à ne pas descendre trop bas mais si la cause déclanchante est basée sur un choc ou une 'contrainte 'psychologique il faut imperativement associer une 'psychotérapie'.
    Je dis 'psychotérapie' car je ne pense pas qu'un psychiatre aide vraiment/automatiquement.C'est la rencontre avec des gens et des événements capablent de redonner la confiance en soi et de se reconstruire qui est déterminante.
    J'ai fait une dépression il y a qq années et c'est plus les discussions avec un de mes prof de fac normalien et qui avait été l'éléve de Kastler (ayant fait lui même une bonne dépression,lui pas K)) qui a joué de façon importante.Une autre personne qui avait eu les même problèmes et qui était experte en GQ a beaucoup contribué à cela ausi.

    Un point clé c'est de déculpabiliser la personne et de lui montrer qu'on peut s'en sortir, que rien n'est fermé.
    Dernière modification par mtheory ; 21/02/2006 à 12h16.
    “I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman

  10. #9
    mtheory

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par Yoyo
    Bonjour

    Merci pour les explications et les precisions. J'espere que ca va aller mieux et qu'elle va reprendre le dessus, mais se dire que ca peut toucher tout le monde meme les personnes semblant "solides" ca fait quand meme peur. Sans compter que j'ai quand meme l'impression que les apriori sur cette maladie sont nombreux, et que certainement bien des personnes ne considere pas cela comme une maladie!
    Vous ne pensez pas que ca puisse aussi provenir d'une exigeance trop importante pour soi meme, et que lorsqu'on s'appercoit qu'on n'arrive pas a faire ce que l'on s'etait fixé alors on se dévalue et on rentre dans une période de dévalorisation. J'imagine aussi que les echecs (autre que professionnels) genre une deception amoureuse peut entrainer la aussi une depression importante.
    Ne pourrait-on pas dire que la depression viens quand tout ce a quoi on croit, tout ce a quoi on tiens disparait? on doit perdre ses reperts et donc rentrer en dépression non?

    Yoyo
    C'est un 'bon' facteur déclanchant oui.
    “I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman

  11. #10
    mtheory

    Re : La dépression

    “I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman

  12. #11
    inviteb276d5b4

    Re : La dépression

    Bonjour
    Citation Envoyé par Yoyo
    Ne pourrait-on pas dire que la depression viens quand tout ce a quoi on croit, tout ce a quoi on tiens disparait? on doit perdre ses reperts et donc rentrer en dépression non?
    Ce que je vais dire est peut-être bêtement réducteur mais ne croyez vous que la ou les dépressions, sont une sorte de "retour de manivelle" de questions que l'on croyait avoir résolu ou inconsciemment enfoui ?

    A savoir le fameux:
    "Qui suis-je, d'où vins-je, où vais-je ?

    Ce "retour de manivelle" ferait alors réapparaître un "indéterminisme" au coeur même des "bases" construites par la "persona". Celui ou celle qui se croyait "individu", se retrouve comme paralysé par la reconnaissance qu'il a de lui-même en tant que "dividu"; le masque de la "persona" se révèle à lui concrétement dans sa véritable nature de "facade", de l'illusion qu'on a de soi-même et du paraître que l'on offre aux autres.

    D'un côté positif de ce phénomène, on peut dire que le "dépressif" a là une chance. La chance de pouvoir reconnaître en lui "l'être" qu'il "est" en dehors de la "persona" qu'il "a".

    Et c'est là que le combat commence. Que faire ?

    La "persona" fera tout ce qu'elle peut pour résister, pour éviter sa destruction. Prête à aller jusqu'au nihilisme de "l'être" dans totalité en lui disant:" Vas y, meurt ! Car tu ne peux pas vivre sans "moi", sans "moi" tu n'es rien, tu ne vaux rien. Tu vois bien que sans "moi" tout s'écroule, que le monde est absurde."

    Ou bien par l'inverse:" Tu vois bien qu'ils t-ont tous trompés (travail, amitiés, amours), alors que "moi" j'étais sincère, tu vois qu'il n'y a que "moi" qui t'aime. Ne t'occupe plus d'eux, occupe toi de "moi", n'hésite pas à les tromper, à leur mentir, pour que "moi" je puisse vivre."

    Ainsi la "persona", le "moi", escroc par excellence, usera de tous les stratagèmes pour éviter sa destruction et replacer "l'être" sous sa soumission, son dogme de "l'avoir", de dictateur possessif.

    Ce qui a amené la "dépression", le "choc", c'est une "percée" de "l'être véritable" par une minuscule ouverture dans ce mur d'illusion qu'est le "moi". Et plus l'ouverture sera grande et plus le "moi" utilisera sa puissance pour la refermée.

    Mais ce qui est fait est fait, la "percée" de "l'être véritable" ne sera jamais oubliée. Et si ceci n'est pas considéré dans la dépression , alors le soulagement de celle-ci par quelque mode que ce soit, risque bien d'être un "reculer pour mieux sauter".

    Enfin... Ce n'est là que mon humble avis.

  13. #12
    Rhedae

    Re : La dépression

    Salut ,

    Je crois qu'il faut aussi differencier , la depression simple de la depression chronique .

    Citation Envoyé par Doctissimo
    Un problème hormonal ?

    D’autres facteurs interviennent. Certains dérèglements hormonaux, mais aussi les troubles du sommeil ou l’exposition insuffisante à la lumière du jour, sont associés à la récurrence des épisodes dépressifs. Les systèmes neuroendocriniens qui président à la régulation du sommeil et ceux dont dépend notre humeur sont liés. On a ainsi constaté que l’insomnie chronique facilitait l’apparition d’épisodes dépressifs, et qu’à l’inverse, l’insomnie était souvent le premier signe d’une dépression qui couve. De la même manière, une exposition insuffisante à la lumière du soleil entraîne à la fois troubles du sommeil et dépression. Ces deux affections sont d’ailleurs largement répandues chez les populations des pays nordiques qui vivent de longs mois d’hiver dans l’obscurité.
    http://www.doctissimo.fr/html/psycho..._chronique.htm

    @Bob Trebor : J'ai rien compris à ton message .
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  14. #13
    pi-r2

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par bardamu
    Mon avis c'est que c'est clairement variable selon les cas. Parfois un suivi psychologique suffi, parfois un peu d'anti-dépresseurs suffisent, parfois on fait avec traitement anti-dépresseur et suivi, et parfois un bon petit électro-choc des familles pour remettre tout ça en place. Ca dépend, faut voir avec un psychiatre.
    Je persiste: ce n'est pas parce qu'un 'remède' a un effet sur une maladie, que la cause de cette maladie est liée au 'remède'. On peut apprendre à un cardiaque à réguler son coeur par des exercices, mais il reste cardiaque. La psychothérapie, ou simplement comme le souligne mthéory la simple interaction avec d'autres humains peuvent aider l'organisme à se sortir de cette situation, mais cela ne prouve en rien l'origine psychologique du mal.
    Pour répondre à Bob trebor, non ce n'est en rien une chance ou une possiblité de se reconstruire. La dépression c'est l'incapacité à agir, à penser, à faire quoique ce soit. Cela n'a rien à voir avec un repos forcé consécutif à une jambe cassée par exemple qui peut être une 'chance' de s'accorder une période de réflexion. Le dépressif peut se laisser mourir sans se battre (anorexie). C'est absolument contraire à l'instinct de survie. Je n'ai pas la capacité de faire ou de concevoir les expériences permettant de mettre en évidence le fait, mais il me parait très clair que la dépression est pour l'essentiel un dysfonctionnement de la biochimie du cerveau. En outre, cette vérité est déculpabilisante vis à vis du malade et ne peut que l'aider.
    Les bonnes idées triomphent toujours... C'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes !

  15. #14
    kinette

    Re : La dépression

    Bonjour,
    Bob Trebor, je ne comprends rien à ce que tu racontes (pour moi c'est du charabia).
    Et je ne vois pas du tout comment tes explications expliquent que chez la souris, si soumet un individu à des stress répétés auxquels l'animal ne peut se soustraire on observe des symptômes dépressifs (avec une susceptibilité plus ou moins grande selon les souches).

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  16. #15
    bardamu

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par pi-r2
    (...) Je n'ai pas la capacité de faire ou de concevoir les expériences permettant de mettre en évidence le fait, mais il me parait très clair que la dépression est pour l'essentiel un dysfonctionnement de la biochimie du cerveau. En outre, cette vérité est déculpabilisante vis à vis du malade et ne peut que l'aider.
    On ne va pas débattre ici de ce que tu entends par "psychologique" mais ça semble être quelque chose qui est coupé du corps, conception qui n'est plus trop celle qu'on trouve dans les neuro-psychosciences.
    A l'heure actuelle, on admet généralement que tout phénomène psychique a un quelconque correspondant physique dans le cerveau, que celui-ci soit connu ou pas.
    Un état normal ou un état pathologique sont à la fois biochimique et psychologique.
    Ce sera ensuite selon le mode d'action qu'on répartira entre du "psy" ou du "bio". Quand on prend des pilules on dit "biologique", quand on parle à quelqu'un on dit "psychologique" mais l'effet sur l'état psycho-biologique peut être le même.
    A mon sens, le biologique et le psychologique ne s'opposent pas, c'est la même chose dite de 2 manières différentes.

  17. #16
    mtheory

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par pi-r2
    Je persiste: ce n'est pas parce qu'un 'remède' a un effet sur une maladie, que la cause de cette maladie est liée au 'remède'. On peut apprendre à un cardiaque à réguler son coeur par des exercices, mais il reste cardiaque. La psychothérapie, ou simplement comme le souligne mthéory la simple interaction avec d'autres humains peuvent aider l'organisme à se sortir de cette situation, mais cela ne prouve en rien l'origine psychologique du mal.
    .
    .
    .


    mais il me parait très clair que la dépression est pour l'essentiel un dysfonctionnement de la biochimie du cerveau. En outre, cette vérité est déculpabilisante vis à vis du malade et ne peut que l'aider.

    Il y a une base biologique,j'en suis sur aussi.Et effectivement sans l'aide de médicaments au début pour renormaliser un désordre biochimique on ne va pas très loin non plus.
    C'est clairement la combinaison de facteurs biologiques et psychologiques qui conduits à la dépression et cette même combinaison qui aide à en sortir avec des parts différentes pour les individus.
    Le fait de savoir que malgré des efforts au début on ne peut pas grand chose à cause de ce désordre biochimique est important car cela aide à se déculpabiliser et à arreter de se dévaloriser.
    “I'm smart enough to know that I'm dumb.” Richard Feynman

  18. #17
    pi-r2

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par bardamu
    On ne va pas débattre ici de ce que tu entends par "psychologique".A mon sens, le biologique et le psychologique ne s'opposent pas, c'est la même chose dite de 2 manières différentes.
    Je suis bien d'accord avec toi sur ce que les spécialistes du sujet peuvent en penser. Mais pour le commun des mortels, psychologique reste 'virtuel', du domaine des idées, des données, et sans base biochimique. Psychologique veut dire que la cause est à rechercher uniquement dans ton histoire personnelle et ton ressenti de cette histoire (donc c'est entièrement de ta faute) et peut/doit être soigné uniquement par d'autres mots, d'autres idées. Cette approche a en elle même un effet aggravant de la maladie. Ce qu'il faut en premier lieu c'est expliquer à la victime les bases de la psychologie moderne dont tu parles.
    Les bonnes idées triomphent toujours... C'est à cela qu'on reconnait qu'elles étaient bonnes !

  19. #18
    inviteb276d5b4

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par pi-r2
    Pour répondre à Bob trebor, non ce n'est en rien une chance ou une possiblité de se reconstruire.
    Je pense pourtant que si.
    Citation Envoyé par pi-r2
    La dépression c'est l'incapacité à agir, à penser, à faire quoi que ce soit.
    Oui bien sur et on sait que ca peut aller jusqu'au nihilisme...
    Mais peut-on dire que la dépression viens d'un désordre biochimique ou que ce désordre naît de la dépression ?
    Quelle est la cause du "mal-être" ?

    S'il y a désordre biochimique, on peut le traiter par médication, mais ce n'est pas suffisant.
    L'aide psychologique et/ou psychanalitique doit accompagner le traitement mais ne doit pas à mon avis, être une volonté de retour à un "état" anterieur, à un "avant" la dépression. Je pense que cette "expérience" vécue par l'individu peut-être utilisée à bon escient, qu'on peut la "positivée" comme un exercice "psycho-philosophique" de connaissance de soi. Si le thérapeute est "bon", le dépressif ne sera pas "guéri" (ce qui serait un retour à un état anterieur avec risque de récidives) mais aura un nouvel état "d'être", une conscience différente sur ce qu'est le monde et une connaissance supérieure de sa condition d'être humain dans ce monde.
    Citation Envoyé par Kinette
    Et je ne vois pas du tout comment tes explications expliquent que chez la souris, si on soumet un individu à des stress répétés auxquels l'animal ne peut se soustraire on observe des symptômes dépressifs.
    Il y a aussi le suicide des dauphins en captivité. On peut même aller plus loin en disant que, un stress répéter sur un plan de tomate en attenuera la croissance...

    Là où je fais une différence, c'est que l'homme est capable de "s'auto-stresser", en acceptant par exemple des conditions de travail, d'environnement, de relations sociales (pour l'extérieur) et des "envies", passions, désirs de possessions, orgueuil etc (pour l'intérieur) qui sont en contradiction avec sa morale, son éthique, sa conscience (états d'"âme" ?) ou "être véritable". Il devient donc comme la souris ou le dauphin, un "prisonnier". Mais la souris et le dauphin ou même le plan de tomate, n'ont aucune possibilité d'échapper a leur "tortionnaire", alors ils vont vivrent leur dépression jusqu'a l'intolérable puis se laisser mourir. C'est aussi le cas de l'homme qui ne trouve pas de porte de sortie à sa situation.
    Et comme il suffit de libérer la souris ou le dauphin de leurs prisons ou de faire cesser les mauvais traitements qu'on leur applique, il suffit de libérer l'homme des contraintes dans lesquelles il s'est enfermé lui-même; et ces contraintes sont celles du "moi" psychologique qui n'a de "consistance" que dans "l'avoir" et impose "l'être" à sa soumission.

    Le souci du "bon" thérapeute sera donc "d'éclairer" son patient, de lui faire reconnaître quelles sont les éxigences auxquelles son "moi" le soumet et de lui montrer comment il peut apprendre à s'y soustraire. Son patient pourra ensuite continuer seul son chemin d'apprenti de la vie par "l'être" en s'éloignant petit à petit des routes de "l'avoir".

    La dépression peut donc être une expérience importante dans la connaissance de soi et amener un changement radical dans la facon de vivre d'un individu, elle peut ouvrir la porte à une nouvelle philosophie de vie, encore faudrait-il ne pas la regarder que de part son côté négatif...

  20. #19
    bardamu

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par Bob Trebor
    (...) Je pense que cette "expérience" vécue par l'individu peut-être utilisée à bon escient, qu'on peut la "positivée"
    C'est curieux, mais les dépressifs ont du mal à positiver. A croire qu'ils sont dépressifs...
    Citation Envoyé par Bob Trebor
    Le souci du "bon" thérapeute sera donc "d'éclairer" son patient, de lui faire reconnaître quelles sont les éxigences auxquelles son "moi" le soumet et de lui montrer comment il peut apprendre à s'y soustraire. Son patient pourra ensuite continuer seul son chemin d'apprenti de la vie par "l'être" en s'éloignant petit à petit des routes de "l'avoir".
    Je ne pense pas que tu sois ni psychologue, ni psychiatre, mais peut-être as-tu été dépressif toi-même. Tu parles d'après ton expérience des psychothérapies pour dépressifs ou bien c'est des idées en l'air, des impressions que tu as sur la manière dont se conduisent les psychothérapies de dépressions ?

  21. #20
    Rhedae

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par Bardamu
    C'est curieux, mais les dépressifs ont du mal à positiver. A croire qu'ils sont dépressifs...
    Ca doit être tautologique !!
    "Le monde contient bien assez pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la cupidité de tous."

  22. #21
    kinette

    Re : La dépression

    Là où je fais une différence, c'est que l'homme est capable de "s'auto-stresser", en acceptant par exemple des conditions de travail, d'environnement, de relations sociales (pour l'extérieur) et des "envies", passions, désirs de possessions, orgueuil etc (pour l'intérieur) qui sont en contradiction avec sa morale, son éthique, sa conscience (états d'"âme" ?) ou "être véritable". Il devient donc comme la souris ou le dauphin, un "prisonnier". Mais la souris et le dauphin ou même le plan de tomate, n'ont aucune possibilité d'échapper a leur "tortionnaire", alors ils vont vivrent leur dépression jusqu'a l'intolérable puis se laisser mourir. C'est aussi le cas de l'homme qui ne trouve pas de porte de sortie à sa situation.
    OK, merci d'avoir explicité ce que tu avais écrit (j'ai dû lire trop vite ou c'est trop loin de mon langage habituel).
    Là c'est clair et je suis d'accord avec toi

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  23. #22
    vercasand

    Unhappy Re : La dépression

    Pour répondre au message de Jiav (voir plus haut dans le forum) il y a un certain temps que les eléctrochocs ne sont plus utilisés car il y a eu trop de problèmes.... Maintenant, concernant la guèrison je pense qu'avant prendre des médoc à gogo une bonne psychotérapie est indispensable, les médicaments nous aident à passer les caps les plus difficiles....ATTENTION il faut savoir que les anti dépresseurs commencent à faire leurs effet au bout d'un mois, se ne sont pas des pilulles "miracle" par contre dès leur interruption les symptones de la maladie reviennent très vite donc pour arreter des anti dépresseurs il faut diminuer tout doucement en géneral sur une période de 3 mois comme cela on a le temps de voir si les symptones reviennent...
    MAIS CELA TOUT BON PSY VOUS LE DIRA.... ET Concernant les rechutes je pense que l'on est toujours sur un terrain fragile après une dépression... Mais comme on dit une personne avertit en vaux deux alors PRUDENCE sans tomber dans la panique .... Je parle en connaissance de cause... COURAGE pour votre amie

  24. #23
    inviteb276d5b4

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par bardamu
    C'est curieux, mais les dépressifs ont du mal à positiver. A croire qu'ils sont dépressifs...
    Bien sur...
    C'est le travail du thérapeute que d'amener le dépressif à découvrir ce que cet état peut avoir de positif et comment il peut en tirer parti.
    Citation Envoyé par bardamu
    Tu parles d'après ton expérience des psychothérapies pour dépressifs ou bien c'est des idées en l'air, des impressions que tu as sur la manière dont se conduisent les psychothérapies de dépressions ?
    Tu as raison je ne suis ni psychologue, ni psychiatre. Par contre j'ai des amis dans le milieu, j'ai servi de "cobaye" à l'un d'eux pour sa thèse en psychométrie. J'ai un peu bossé freud mais surtout le "soi" et les techniques du "non-soi" orientales (Bouddhisme tibétain, Zen, Tantra Yoga). J'ai, pendant mon temps de travail dans un service de gériatrie (modeste aide-soignant pendant 3 ans) pratiquer des "analyses sauvages" sur une centaine de personnes. c'est assez impressionnant comment "l'inconscient" ressort presque "librement" chez des personnes en "fin de vie". J'ai volontairement et avec son accord, passé 2 ans de ma vie "en couple" avec une amie homosexuelle, dépressive chronique suite à une tentative de viol dans son enfance. J'y ai beaucoup appris et mon amie aussi puisqu'elle va maintenant trés bien et à même retrouver le chemin de l'hétérosexualité.

    Donc non, ce ne sont ni des impressions ni des idées en l'air, c'est du vécu.

  25. #24
    invitedea640e7

    Re : La dépression

    La part biologique dans la dépression est importante on sait que les connexions entre les neurones sont moins bonnes. Les anti-drepresseurs peuvent améliorer les choses mais comme il a déjà été dit c'est variable d'un individu à l'autre.Il en va de même pour les approches analytiques, il faudrait pas non plus en faire l'apanacée, là encore c'est très variables selon les individus.C'est de l'humain dont est question pas d'une science exacte.

    On peut se poser aussi la question de savoir si les cas de dépression sont en augmentation, ou en parle t-on plus volontier aujourd'hui qu'il y a cinquante ans. C'est l'éternelle question. Mais mon intime conviction c'est qu'ils sont en augmentation.Pour une raison simple l'individualisation des société.

    Aujourd'hui c'est chacun pour sa "pomme", d'ailleurs les pays où la compétition et l'individualisme sont les plus forts, sont aussi ceux qui connaissent le plus de dépressions et de suicides,on peut prendre par exemple un pays comme la Finlande qui apparaît pourtant comme un pays aux milles vertus.(Nature préservée,Taux de chômage relativement bas, parité sociale...)C'est pourtant le pays qui détient un des records du taux de suicide dans le monde.C'est le cas également du Japon deuxième puissance économique mondiale.

    Meilleure que la Psychanalyse et le Prosac réunit, la solidarité est le vrai remède.Cela n'a rien d'utopique c'est elle qui depuis la nuit des temps permet aux individus quelque soit leur nationalité ou religion de supporter les maux et autre traumatismes de l'existence. Par solidarité on peut entendre la famille,les amis,les connaissance.Tous ce qui permet d'améliorer le lien social.

    La dépression j'en parle en connaissance de cause.
    -----------------------------------------------------

  26. #25
    inviteeea12e1f

    Re : La dépression,comme si j'avais le cerveau grillé

    bonjour, tout allait bien jusqu'à il ya deux ans je me suis fait opéré de la myopie et depuis je vois moins bien....j'ai été licencié pour diverses raisons suite à cela j'ai été empoisonné au cours d'une soirée et depuis ma vie est un calvaire je na perçois plus les choses normalement accouphènes dans ma tête, sentiment d'être loin de tout,vertiges,éblouissements,n erveusement je ne supporte plus rien comme si j'avais le systême nerveux grillé,je n'ai plus aucune libido j'ai du retourner vivre chez mes parents qui m'ont mis sous tutelle je ne parviens plus à pouvoir travailler j'ai eu des idées de suicide tellement c insupportable j'ai dejà été trois fois en etablissement psychiatrique en deux ans je suis devenu un peu skizo je vois le mal partout (ex les666 sur les plaques minéralogiques peur panique des symbvoles diaboliques, de la violence..)et je ne me sens plus la force de vivre normalement j'ai pensé à la vie monastique j'ai fait une retraite l'année dernière mais j'ai réalisé que je ne supporterais pas vu mon état de santé les mèdecins affirment que je n'ai rien au cerveau et que ça va s'arranger ,que je traverse une grosse depression mais je souffre tellement que j'en doute ,les antidépresseurs ne me font rien à part me rendre un peu plus comme un zombie, je souffre toujours je ne m'imagine pas retravailler,je n'ai plus trop de vie sociale et j'ai du mal à parler , je me sens perdu et je ne sais pas ce que je vais devenir. merci d'avance pour votre réponse

  27. #26
    kinette

    Re : La dépression

    Bonjour Azame,
    tout allait bien jusqu'à il ya deux ans je me suis fait opéré de la myopie et depuis je vois moins bien....j'ai été licencié pour diverses raisons suite à cela j'ai été empoisonné au cours d'une soirée et depuis ma vie est un calvaire
    Tout d'abord il ne t'es pas arrivé que des choses gaies, donc faire de la dépression suite à ceci n'a rien d'anormal et tu n'as pas à t'en culpabiliser. Ce qui ne signifie pas arrêter de lutter, et ne pas essayer de s'en sortir.

    Qu'entends-tu par empoisonnement? As-tu des preuves ou juste des supicions?

    Je suis devenu un peu skizo je vois le mal partout (ex les666 sur les plaques minéralogiques peur panique des symbvoles diaboliques, de la violence..)
    Déjà si tu te rends compte que tes réactions sont exagérées, c'est beaucoup, car ça peut te permettre de prendre un peu de distance et essayer de reprendre le contrôle.
    Tu dis être "un peu schizophrène" mais est-ce que c'est seulement une tendance ou tu as été diagnostiqué comme schizophrène? (si ça t'intéresse il y a une discussion sur la schizophrénie ici: http://forums.futura-sciences.com/sh...hizophr%E8nes).

    Les mèdecins affirment que je n'ai rien au cerveau et que ça va s'arranger ,que je traverse une grosse depression mais je souffre tellement que j'en doute ,les antidépresseurs ne me font rien à part me rendre un peu plus comme un zombie, je souffre toujours je ne m'imagine pas retravailler,je n'ai plus trop de vie sociale et j'ai du mal à parler , je me sens perdu et je ne sais pas ce que je vais devenir.
    Si les médecins disent qu'ils pensent que ça va s'arranger, je pense que c'est déjà une bonne raison pour avoir de l'espoir et t'appuyer dessus. Evidemment quand on va mal, on a souvent du mal à imaginer que ça peut changer. Mais des personnes qui sont passées par des phases très difficiles comme celles que tu décris, il y en a certainement beaucoup plus qu'on ne le croit. J'ai une fois rencontré une jeune femme qui m'a expliqué comment elle était passée par un épisode dépressif avec prostration, dont elle n'était sortie qu'après des électrochocs... si elle ne me l'avait pas dit je ne l'aurais pas soupçonné.

    Tu es jeune, et il me semble en te lisant que tu sais réfléchir sur toi-même, te poser des questions, essayer d'y répondre. Tu as peut-être du mal à parler, mais tu es encore capable de communiquer, puisque tu as écrit ici , et c'est je pense important.
    Une chose souvent difficile quand on va mal est de savoir demander de l'aide, et trouver les bonnes personnes pour se faire aider.
    Essaie aussi de cerner les choses qui te redonnent un peu d'énergie pour avancer: tu devrais trouver quelques petits plaisirs de la vie, même ténus, même dérisoires, qui t'apportent quelque chose. Ne te culpabilise pas de ne pas ressentir autant de bonheur qu'avant (difficile quand on se sent mal) mais ne te ferme pas non plus. Tu as besoin de prendre soin de toi, et tu le mérite autant que les autres.

    Reçois donc tous mes encouragement pour traverser cette phase difficile,

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  28. #27
    inviteeea12e1f

    Re : La dépression

    bonjour kinette merci pour ton message qui redonne de l'espoir mais c'est tellement difficile physiquement car la souffrance est bel et bien physique que g du mal à réaliser que ce ne soit qu'une depressionmême si elle est notée sevêre là j'essaie de reprendre mon traitement comme il faut même malgré les effets secondaires moi tous ces trucs ça me met à plat parrait qu'il faut pas mal de temps pour que ça fasse effet j'ai commencé à prendre du divarius trés recemment on verra bien ce que cela donne....merci à toi

  29. #28
    kinette

    Re : La dépression

    Bonjour Azame,

    En ce qui concerne les douleurs, il me semble que des douleurs physiques associées à des dépressions ne sont pas des choses si rares que ça. Evidemment ça peut tourner au cercle vicieux, car ça n'arrange pas le moral.

    Peut-être pourrais-tu trouver quelques solutions dans un centre anti-douleur s'il y en a près de chez toi (les gens y sont souvent plus habitués à gérer de tels problèmes, et à les prendre au sérieux).
    http://chu-mondor.aphp.fr/clud/savoirplus/liste.html

    Peut-être pourras-tu aussi trouver un peu de soutien du côté de cette association: http://www.moinssouffrir.com/Therapy...home/index.htm

    Discute aussi au maximum avec ton ou tes médecins en ce qui concerne tes traitements, pour essayer de trouver ensemble les soins les mieux adaptés pour toi.

    Bon courage, et prends soin de toi!

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  30. #29
    inviteeee6f96f

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par Jiav Voir le message
    Sur les causes, j'ajouterais la grossesse et l'accouchement (ou l'avortement spontané ou provoqué), la période automnale, l'absence de sentiment de contrôle de sa vie, et que si c'est une chercheuse ça plus la dose de travail plus les alternances d'émotions intenses espoir/échec/espoir/joie/espoir... finissent par taper sur le système de bien du monde -en particulier pour les chercheurs non statutaires qui jouent leur carrière.

    Sur les traitements: si la dépression n'est pas encore trop grave, j'essairais une combinaison de 1-augmentation de l'activité physique 2-augmentation des activités sociales (genre avec sa meilleure copine) 3-luminothérapie (surtout en automne/hiver: le matin et le soir) 4-changer de pillule si elle l'a prend, la prendre si elle ne l'a prend pas (bref: jouer sur les hormones sexuelles pour voir si ça améliorerait pas les choses) 5-diminution du stress de travail (période hebdomadaire de repos à faire autre chose) -je le met en dernier parce que si elle passe cette période à stresser sur le boulôt qu'elle fait pas c'est pas la peine, et que d'autre part le sentiment de contrôle -et donc le travail, est important. Quand ce n'est pas encore trop grave on peut récupérer complêtement je pense.

    Si c'est vraiment une dépression majeure (hospitalisation -pas le choix), il y a les électrochocs. C'est efficace -très. L'inconvénient majeur c'est que ça doit se faire sous anesthésie générale, ce qui représente toujours un risque (ça se faisait sans avant, mais du dire des patients ça peut alors être considéré comme une séance de torture...). Je pense qu'on peut s'en sortir, mais qu'à ce stade on est à risque pour que ça laisse des traces permanentes.

    Sur les antidépresseurs: ça marche en partie, mais c'est toujours pas une pillule miracle, et surtout ça entraîne une dépendance (y compris le prosac, même si moins) qui est particulièrement emmerdante: l'arrêt peut être très délicat à gérer. Personnellement j'éviterais, mais c'est sur que si c'est la dernière solution...

    ça va sans dire mais mieux en le disant: je ne suis pas psychiatre, et donc mon opinion (en particulier sur les antidépresseurs) ne doit pas être considérée comme un avis professionnel lourdement documenté.

    Si on veut aller vers les traitements expérimentaux, il faut chercher du coté de la TMS (stimulation magnétique transcrânienne) qui aurait, peut-être, des effets similaires aux électrochocs sans causer de douleurs. àmha le simple fait de faire cette démarche peut aider en tant que placebo jouant sur le sentiment de contrôle, à condition d'être assez subtil pour faire croire que ça vient d'elle et de lui laisser l'organisation pratique de la chose au moins en partie.

    Good luck friend
    pour les electrochocs et autre TMS voir:

    ###

    et
    ###antipsychiatry.org/fr-ect.htm
    Dernière modification par Jiav ; 07/02/2007 à 03h00.

  31. #30
    kinette

    Re : La dépression

    Citation Envoyé par kim8 Voir le message
    pour les electrochocs et autre TMS voir:

    ###
    Bonjour,
    J'ai eu l'occasion de rencontrer une personne qui a la suite d'une déception sentimentale était rentrée en dépression profonde (prostration...).
    Elle m'a expliqué qu'elle n'en était sortie que grâce aux électrochocs...
    Donc il ne faut peut-être pas systématiquement jeter le bébé avec l'eau du bain, non?

    K
    Dernière modification par Jiav ; 07/02/2007 à 03h00.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

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