Trop de PORNO reduit la quantité de matiere grise!

[Abu Maria.]

Bonjour
En faisant des IRM chez une série de volontaires, une étude diligentée par la Fondation Max Planck pour le Développement humain est arrivée à la conclusion que les amateurs de films pornographiques ont une atrophie progressive et proportionnelle au niveau du lobe droit et du cortex préfrontal. Ces parties de l’encéphale deviennent plus petites.

Les 64 participants à l’étude, âgés de 21 à 45 ans ont déclaré voir quatre films pornos par semaine. Ils se sont soumis au Sexual addiction Screening Test (SAST) qui quantifie l’addiction. Celui-ci a pour but d’évaluer les conséquences des activités sexuelles sur l’organisme y compris par des prises de sang. Il leur est présenté six séries d’images suggestives tandis que l’IRM fonctionnelle suit et mesure l’activité cérébrale.

Il a été constaté que le volume et l’activité du cortex préfrontal se contractait. Or là se trouve le centre du plaisir. Indirectement cela signifie que le cerveau répond moins aux stimuli et par là devient de moins en moins sensible au plaisir en général. Ceux qui trouvent un plaisir par exemple à jouer de la musique n’ont pas cette involution. Le porno modifie donc littéralement la plasticité cérébrale qui ainsi se déforme.

Or les zones atteintes sont les mêmes que celles concernées par la consommation de la drogue. Le striatum du cortex cérébral est une zone liée au processus d’accoutumance à l’usage des toxiques. Le cerveau des consommateurs de porno est comparable à celui des cocaïnomanes et aux accrocs aux amphétamines. Il en découle que comme pour la drogue se développe une véritable accoutumance, une assuétude qui nécessite des doses de plus en plus fréquentes et importantes pour obtenir le même effet. Le plaisir s’érodant, il faut de plus en plus de sensations fortes. La plupart des criminels en matière sexuelle sont de gros consommateurs de porno. En fait celui-ci serait dans ce cas une sorte de déclic chez des personnes prédisposées. Chez d’autres il aurait effet au contraire de canaliser les pulsions
http://medias-presse.info/trop-de-po...-cerveau/10744
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[invite6f9dc52a]

Bonjour.
Il y a d'autres explications.
Soit, c'est l'addiction, et non pas le porno en particulier, qui provoque ces constatations et une addiction "à la musique" donnerait les mêmes résultats.
Soit, ce n'est pas une conséquence mais une cause: c'est parce qu'ils ont cette "activité et cette configuration" qu'ils préfèrent le porno.
Soit, les cobayes ont moins de plaisir pour tout en général et cette constatation n'est pas spécifique au porno chez eux et se serait remarquée pour n'importe quelle autre activité.
Soit, il n'y a aucune relation de cause à effet (un peu comme les Nobel sont issus de pays ou on consomme plus de chocolat).
Etc...

[Abu Maria.]

mais cette histoire de diminution de la matière grise est ce que sa se récupère ou quoi? est ce que c'est irréversible?

[invitea4732f50]

De 64 cas d'étude on est censé déduire une généralité statistique ? Cela laisse rêveur...

Cordialement

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite6f9dc52a]

mais cette histoire de diminution de la matière grise est ce que sa se récupère ou quoi? est ce que c'est irréversible?

Si c'est une conséquence de la dite plasticité cérébrale, rien ne permet, ici et dans ces cas, d'affirmer que ce ne soit pas réversible.

De 64 cas d'étude on est censé déduire une généralité statistique ?

Une statistique qui a un (très) faible niveau de preuve, oui, une réalité, non, une généralité, je ne sais pas, ça dépend de ce qui est entendu par la.

[acx01b]

à mon avis ils ne comprennent pas du tout comment fonctionne le cerveau, le plaisir, l'accoutumance, l'addiction, et ils en arrivent à écrire des inepties pareilles

ce n'est parce qu'on commence à bien voir certains phénomènes bas niveau dans le cerveau (les connexions, les neurotransmetteurs, l'activité locale) qu'on est capable un tant soit peu de cerner les concepts de haut niveau comme le plaisir.

[invite6f9dc52a]

ce n'est parce qu'on commence à bien voir certains phénomènes bas niveau dans le cerveau (les connexions, les neurotransmetteurs, l'activité locale) qu'on est capable un tant soit peu de cerner les concepts de haut niveau comme le plaisir.

Un tant soit peu, ça commence quand même car il y a tout le versant psychologique, dans les neuro-sciences (c'est d'ailleurs comme ça qu'on peut le qualifier, par exemple, de concept de haut niveau)...