Peut-on espérer une suite de discussion plus apaisée ?
-----
Peut-on espérer une suite de discussion plus apaisée ?
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Intime pourquoi elle devrait être intime ? la société fonctionnerait mieux si on abordait cela même à l'école et aussi étudier d'où viennent les fantasmes ...
Certains seraient moins désemparés quand ils se manifestent en eux .
Je pense qu'il veut dire que pour étudier la sexualité de manière scientifique , il faudrait reproduire tous les paramètres au moment de l'acte proprement dit .
Surtout l'état mental , physique et émotionnel des participants
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
Bonjour,
En message privé ou sur un autre forum (carrément autre forum, c'est-à-dire quel que soit le fil...) exclu de cet espace toute réponse à la question posée par JeSuisConscient, qui est "Intime pourquoi elle devrait être intime ?". La réponse est justement, sans quoi je n'aurais pas émis d'avis, partie intégrante du sujet. Comment en juger avant que cette réponse n'ait été émise?
De quelle autorité faites-vous usage pour déclarer non-avenue la question posée? Voulez-vous bien revoir cette position, et ainsi accepter que le dialogue ait lieu entre participants à ce fil?
Cordialement.
Simplement parce que cette question et sa réponse seraient hors sujet par rapport au thème de la discussion.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
Le sujet de ce fil de discussion n'est pas l'éducation sexuelle à l'école (c'est hors sujet). Ce n'est pas non plus l'étude de la société, ni de la sexualité au sein d'une quelconque société y compris tout un tas d'idées, considérations ou idéologies à en bâtir un autre simili "meilleur des mondes".
Le sujet de ce fil de discussion est le sexe du cerveau à un niveau chimique et morphologique. C'est davantage de la neurologie qu'une quelconque idéologie, avec un encadrement attentif par la modération parce que ça peut vite déraper si on se met aux idéologies
Confondre sexe et sexualité, c'est comme confondre l'eau et l'océan. Ce fil s'intéresse au sexe et en particulier tel qu'il est matérialisé dans l'encaphale et les neurones (morphologie, chromosomes, aspects hormonaux, etc). Ces aspects neurologiques ont-ils un impact et éventuellement dans quelle mesure ? Là est la vrai question de cette discussion.
De retour, avec une référence donnée par Myoper sur un autre fil de discussion :
http://osp.revues.org/3389
(PS : Je remercie la modération pour le changement de titre du fil)
Article très intéressant qui montre bien les enjeux idéologiques de ce type de recherches.
Ce qui est étonnant c'est que certaines d'entre elles aient passé le filtre de Nature ou Science malgré les biais expérimentaux importants et des conclusions très très discutables.
Encore une manière de dire que notre comportement est lié à nos hormones ...
J'ai peur que ce débat repose sur des notions particulièrement difficiles à définir. Dans la conversation courante, les notions de féminité et de masculinité sont peut-être suffisantes pour animer la conversation mais ne font pas consensus. A fortiori, comment définir la façon de raisonner, de ressentir, de se déterminer, etc., propres aux hommes et aux femmes, si différence il y a pour commencer ?
Moi qui ne suis pas un perdreau de l'année j'ai connu les bouleversements culturels des années 60 et 70 :L'inné Vs. l'acquis, ce débat a fait rage durant toute cette période, en particulier dans les sciences humaines. Le soufflé est quelque peu retombé.
- Il y avait les tenants de la tradition (donc de droite) et de l'innéité : depuis l'aube de l'humanité les hommes vont à la chasse aux mastodontes pendant que les femmes torchent les gosses et font la tambouille et accessoirement font un peu de cueillette. Si la notion de génome avait existé ils l'auraient été appelée à la rescousse. Cette conception jouissait d'un large consensus qui dépassait les clivages de classe sociale, d'appartenance politique, de sexe, etc.
- À l'opposé il y avait celles et ceux (forcément de gauche) qui adhéraient au fameux aphorisme de la grande sartreuse : « On ne nait pas femme, on le devient. » Cette vision des choses était tout à fait minoritaire et se rencontrait plutôt dans les élites intellectuelles.
Depuis 68 beaucoup de choses ont changé dans la société et beaucoup d'autres sont restées les mêmes mais je ne saurais pas vraiment dire lesquelles.
Donc c'est une discussion qui me parait assez impossible si l'on veut lui donner toute la rigueur nécessaire.
Est-ce que l'on sait assez de choses sur le cerveau en général pour pouvoir parler en particulier de son sexe ?
Nico
Travailler dur n'a jamais tué personne, mais je préfère ne pas prendre de risques.
Avez-vous lu le document de Mh34 aussi ? Notamment le modèle murin FCD ?
Comme quoi l'homme n'a pas le monopole des fonctionnements péjoratifs ; dans son cas, il y a une base anatomique (le cerveau du haut et celui qu'il suit quand le central n'est plus irrigué) et physiologique (le détournement du flux sanguin), pas seulement fonctionnelle et encore aussi !
Dernière modification par mh34 ; 07/11/2014 à 08h52.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
bah non il faut bien reconnaitre que le cerveau féminin est plus évolué car vous pouvez faire au moins deux taches conscientes en parallèle ( j'ai pas dit girlpower m'enfin ).
Je ne crois pas. Où alors ça reviendrait à de la castration
Trêve de plaisanterie, oui, ça c'est démontré :
http://www.cairn.info/revue-de-neuro...4-page-320.htm
(Qui a dit que comme ils ne parvenaient pas à parler avec le cerveau du haut ... ils le faisaient avec celui du bas ?)
(oui je sais, c'est pas brillant ... j'ai moi même honte de ce que je viens d'écrire )
J'utilisais le mot "parler" dans un sens élargi qui voulait dire "s'exprimer"
Congrès ( en cours) de la SfN ( Society for Neurosciences) à Washington DC : une des communications s'intitulait : Surprising Origins of Sex Differences in the Brain
http://www.sfn.org/annual-meeting/ne...ecial-lecturesBrain sex differences are established early by genes, hormones, environment, and experience. Animal models reveal multiple endpoints modified by steroid hormones in a region-specific manner and that these changes underlie sex differences in adult behavior. This talk reviews the cellular and molecular mechanisms mediating masculinization involving inflammatory molecules, immune signaling, endocannabinoids, and epigenetic changes. Illuminating the biological origins of brain and behavior sex differences is essential for enhancing health and preventing disease.
Je vais essayer d'obtenir un compte-rendu plus détaillé.
"Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
Rachmaninoff
De la même speakrine :
http://www.waisman.wisc.edu/seminars...5-McCarthy.htm
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25247470
speakrine : mauvaise traduction --> conférencière.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac