Peut-on dire que l'amour existe depuis la nuit des temps?
Peut-on mêler le sentiment de l'amour à l'instinct de reprodution des êtres?
L'homme de cromagnon affichait déjà une appropriation de certaines femmes. Etait-ce une simple attirance? Une pulsion? Un besoin de perpétuer l'espèce? Ou peut-on aussi penser que l'amour pénétrait ses intentions?
La question est, l'amour est-il apparu avec la modernisation du temps ou existe-t-il depuis toujours.
Je pense qu'aujourd'hui on associe trop l'amour au sexe, mais peut-on vraiment les différencier? Le sexe n'est-il pas l'exploitation de l'amour? Voyant, de nos jours, comment la vie sexuelle est exposée, et est devenue une mode, peut-on encore penser que ces deux mots donnent une signification profonde bien différente. Donc est-il à savoir si dans l'espoir de se reproduire, à toujours été instinctif, ou a-t-il été aussi poussé par l'attachement entre deux êtres. Sachant qu'aujourd'hui, l'homme a plus le choix de son compagnon, de sa liberté sexuelle, et moins le soucis de la perpétuité de l'homme, l'image, le sentiment d'amour est plus fort, ou ose-t-on tout simplement plus le montrer. Les états d'esprit ont tellement changé, les priorités ne sont plus les mêmes.
Alors pour ma part, je crois que l'amour est quelque chose que l'on ressent ou pas en fonction de notre vie, de nos situations. Dans notre siècle, on passe tellement de temps à le chercher, mais pour quelles raisons? Est- ce vraiment le désir d'enfanter? Ou est-ce surtout pour trouver ce que tout le monde recherche, et faire comme son voisin? Il débarque lorsqu'on ne s'y attend pas. Il se développe sans que l'on ne l'explique, alors l'amour, une science inexplicable pour l'homme? Tout le monde peut le trouver, peut le sentir, mais il n'est pas toujours présent, et peut-être que l'époque fait pencher sa présence...
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... à l'exemple du réflexe de Pavlov qui fait saliver à l'idée d'une bonne gourmandise...
en dehors de la relation amoureuse.

devant cette inéluctabilité : crainte de souiller la pureté de l'amour, terreur devant la confusion des genres, panique déclenchée par la double altérité de l'aimé et du corps à travers lequel il m'appréhende. L'acte d'amour paraît un crime qui doit être expié, si bien que les douces impressions de l'amour seraient préférables aux « âcres picotements du besoin ».