bonjour,
j'aimerais savoir si il y a des recherches sur les délires des personnes atteinte de bda qui sont souvent d ordre mystique et sexuelle. Pas pour supprimé les symptômes mais pour y comprendre un sens.
Cordialement,
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bonjour,
j'aimerais savoir si il y a des recherches sur les délires des personnes atteinte de bda qui sont souvent d ordre mystique et sexuelle. Pas pour supprimé les symptômes mais pour y comprendre un sens.
Cordialement,
Pour ma part, je crois que les phénomènes hallucinatoires ont plutôt un fondement neurologique, mais que leur manifestation particulière dépend de traits culturel.
Une personne férue de science-fiction verra des extra-terrestre,
une personne très chrétienne verra le diable ou le Christ,
une personne de culture traditionnelle y verra le résultat d'un ensorcellement,
une personne férue de psychanalyse y verra une manifestation de l'inconscient, ce qui est sans doute plus vrai mais n'aide pas beaucoup,
etc.
D'un point de vue pragmatique, je crois cependant qu'il faut manifester de l'intérêt pour les délires ou hallucinations des personnes délirantes, même si il n'ont pas de signification dans l'absolu, car cela peut constituer une voie d'accès à leur esprit pour les aider.
il existe différents types de bouffées délirantes.
je trouve ce petit PDF pas mal:
http://www.geopsy.com/psychologie/ps...delirantes.pdf
Cdt
je te remercie pour ta réponse.
Je pense également qu'il faut manifester de l intérêt pour ces symptômes et que les patients sois en total confiance avec les psy sans qu il classe le dossier par des médoc ou l asile. (Bien que ceux ci sois parfois utile)
pour ma part j ai pas de croyances particulière, et pourtant pendant ma bda j ai vu pleins de signes religieux, bref de quoi déstabilisé un sceptique.
Aujourd'hui je me pose des questions
Merci pour le pdf
Les psychanalystes (enfin certains seulement) pensent en effet pouvoir interpréter les hallucinations pour mieux comprendre les conflits internes du patient.
Maintenant, soyons clairs, si la psychanalyse est utilisée par certains thérapeutes comme outil de connaissance de soi et mode thérapeutique, elle n'est absolument pas une science et est de plus en plus controversée).
Concernant les hallucinations, les recherches en neuropsychologie et l'usage de l'IRMf dans la recherche permettent maintenant de mieux les comprendre.
Lorsque la personne a une hallucination, la zone de perception du cerveau est active, bien qu'il n'y ait pas de stimuli.
(Par exemple, si dans une hallucination, j'entends une musique, le cortex auditif est activé, bien qu'il n'y ait pas de musique autours de moi.)
J'ai lu il y a quelque temps un article sur des recherches, expliquant la nature des hallucinations par la zone corticale activée.
Si je retrouve quelque chose en ce sens, je vous mettrais le lien ici.
Dernière modification par vep ; 11/09/2015 à 15h59.
Pour quelle raison les Thérapies psychanalytiques sont t elles controversée?
Pour faire simple :
- Car elles sont basées sur des théories contestées
- Car leur efficacité n'est pas prouvée.
Voir ce dossier :http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article284
et le rapport Inserm sur 'évaluation des psychothérapies :http://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/57
Ou encore cet article qui présente le débat actuel :http://www.larecherche.fr/actualite/...-05-2006-79559
merci pour les infos
Autre question svp:
L inconscient de quelqu'un en crise peut t il percevoir l inconscient d une autre personne?
y'a quelque chose la dessus?
Bonjour grisnoir, bonjour à tous.
La psychanalyse se distingue fondamentalement d'une thérapie : l'expression "thérapie psychanalytique" est au mieux un "syncrétisme" étrange, au pire une contradiction.
La question que vous posez, si vous faîtes allusion à l'inconscient dont parle la psychanalyse, n'a absolument aucun sens (ou aucune pertinence) dans son cadre (il vaudrait peut être mieux abandonner un jour ce terme d'"inconscient", source de confusions, pour lui préférer à la référence à ce que je peux ignorer des déterminismes relatifs à mon énonciation et qui m'échappent du fait des significations qui m'aveuglent).
Du point de vue de la psychanalyse - non pas telle qu'elle est pratiquée par les "grandes écoles", mais telle qu'elle m'apparaît dans les textes et dans une certaine pratique malheureusement devenue marginale, il peut exister mille est une explications au surgissement de bouffées délirantes chez un individu et il est strictement impossible d'en dire plus, sans référence au discours direct de la personne concernée. Le psychanalyste doit, a priori, considérer qu'il ne sait rien (la prétention au savoir constitue un filtre qui empêche une certaine écoute).
Vous voulez dire, qu'une personne en "crise" (c'est à dire ? ayant des hallucinations ?) pourrait savoir ce que pense une autre personne ?
Donc entendre et comprendre ce qui se passe dans la tête de l'autre ?
Non cela n'est pas possible, même si les hallucinations et le sentiment de toute-puissance générés par certains délires peuvent le laisser penser.
Dans la réalité, c'est absolument impossible.
pas savoir ce que pense une autre personne mais ressentir ses émotions
Je ne parle pas forcement d'hallucinations mais de délire paranoïde
Merci pour vos réponses
Dans le cas de délires paranoïdes on ne perçoit pas mieux "l'inconscient" des autres.
(je suppose que par "inconscient vous voulez dire les pensées / motivations réelles des autres ?)
C'est même d'ailleurs le contraire.
Dans le cas des délires paranoïdes, les personnes pensent que les autres leur en veulent, qu'elles ont des sentiments négatifs envers eux, qu'ils leurs veulent du mal.
Et elles projettent souvent cela sur les autres, interprétant chacun de leur gestes / paroles / actions comme étant négatives..
Ainsi si M. A, dans le cadre d'un délire paranoïde pense que son voisin veut le tuer, il interprétera chacune de ses paroles dans ce sens.
Si le voisin vient lui offrir un bout de gâteau, il se dira que c'est pour l'empoisonner,
s'il vient l'avertir que son volet est resté ouvert, il se dira que le voisin espère qu'il se tue en se penchant pour fermer le volet,
Si le chien du voisin aboie, il se dira que c'est le voisin qui le pousse à aboyer pour l'énerver et le pousser à bout.
Ainsi, il pensera voir clair dans les sentiments du voisin, comprendre ses intentions cachées, ses arrières-pensées, mais en fait ce n'est que le fruit du délire paranoïde.
Là, en l’occurrence, le voisin n'a aucunement de mauvaises pensées / intentions envers M. A.
Le délire pousse à l'erreur.
Dernière modification par vep ; 12/09/2015 à 21h05.
avant ma bda, dans le cadre de mon boulot, quelqu'un que j admirais beaucoup me parlais souvent comme si j étais un nourrisson "quel beau bébé quand je t ais vu pour la premiere fois!" c etais bizarre nous n avions que 10 Ans d écart.
mon délire a commencé. J'ai eu l impression d un retour à la case depart de mon existence.(une petite partie de ma conscience était toujours présente)
un jour alors qu'un proche avec qui je discutais c est mis a me parlé de ses ennuis je l ai vu comme un petit enfant entrain de pleuré (comme quelqu'un qui s apitoie sur son sort) mais je le voyais vraiment comme un enfant. j en déduisais que ce que je voyais venais du passé et que ce moment de sa vie était un élément déterminant de sa situation actuelle. je ressentais par la même occasion peur angoisse et dans un autre temps un sentiment de toute puissance.
le lendemain j insultait et accusais ma sœur de choses terrible sans aucune raison. Il s avère que mon proche, lui, a un passé douloureux avec sa sœur qu il n a pas vu depuis 10 ans. la nuit qui a suivi j ai eu des hallucinations auditive d une personne que mon proche imite pour rigolé parfois. (pas une personne connu) Je pense que lui meme ne sais pas vraiment.
Voila peut être que vous comprendrez mieux ce que j essaye de dire.
Se problème est arrivé avec plusieurs personnes a différentes échelles
Ce que vous décrivez est le résultat de perceptions faussées et d'interprétations erronées générées par le délire.
On ne peut "interpréter" ce que vous avez vécu.
Effectivement on pourrait être tenté de penser que vous avez compris le ressentit de votre collègue qui se plaignait ... et que vous avez projeté ces sentiments sur votre soeur etc ...
Mais comment prouver scientifiquement que c'est vrai.
Cela n'est qu'un ressentit personnel et subjectif de ce qui vous est arrivé.
Vous l'analysez et le comprenez ainsi.
Quelqu'un d'autre ayant vécu les mêmes choses que vous l'interpréterait sans doute de façon différentes.
Maintenant, je comprends tout à fait votre démarche qui est d'essayer de donner du sens à ce que vous avez vécu, c'est ce chaque être humain essaye de faire en permanence.
Afin d'éviter que ce fil ne dérive vers une direction on souhaitable, je me permets de faire ce rappel :
Les messages dont le seul but n'est que de relater des témoignages personnels, ne sont pas considérés comme faisant partie de l’objectif de ce forum Futura-Sciences.
Nous rappelons aussi que chacun doit s’abstenir de donner des conseils qui pourraient être interprétés comme un conseil clinique.
Les questions "en l'air" n'ayant pas été creusées et ne s’appuyant pas sur des sources fiables sont à éviter.
Le message d'ouverture des discussions doit permettre de traiter d’un problème dans le cadre précis de la neuropsychologie ou de la psychologie avec une démarche scientifique la plus rigoureuse possible.
Toute discussion qui ne respectera pas ce qui précède, sera fermée sans autre avertissement.
Pour la modération.
"Mais comment prouver scientifiquement que c'est vrai"
en étudient de plus près les délires des patients. Egalement en s informant du passé de l'entourage (le plus et le moins apprécié du délirant)
(je pense qu'il faut avoir un lien très fort bon ou mauvais)
Transmission d'origine génétique et biologique ?!
j espère que je reste dans la charte
Bien à vous
Oui, mais n aurait seulement une succession de témoignages personnels subjectifs
Même s'il semblerait normal que le délire se nourrisse du vécu, de la culture, des angoisses, des connaissances de la personne qui délire et hallucine.
Mais si Pierre a des visions d'une araignée rose chantant Alexandrie-Alexandra en jouant du ukulélé en moon-boots, cela n'aura pas le même sens que si c'est Paul qui a cette hallucination.
Par contre, pour y trouver un sens, il me semble qu'il faut se tourner vers la psychanalyse (avec les réserves que j'ai émises pus haut, mais qui me sont personnelles)
http://www.cairn.info/revue-francais...3-page-748.htm
http://fripsi.pagesperso-orange.fr/Vincent.html
Oui pas de soucis, tant que vos messages ne prennent pas la forme de témoignage personnel ou de demande de conseils cliniques
Dernière modification par vep ; 13/09/2015 à 19h44.
"Même s'il semblerait normal que le délire se nourrisse du vécu, de la culture, des angoisses, des connaissances de la personne qui délire et hallucine"
Je pensais à L'épigénétique et en fonction de la vie fœtale à la naissance.
"Mais si Pierre a des visions d'une araignée rose chantant Alexandrie-Alexandra en jouant du ukulélé en moon-boots, cela n'aura pas le même sens que si c'est Paul qui a cette hallucination"
non en effet
Et alors, est-ce que physiologiquement les hallucinations des personnes étudiées ont un point commun avec les rêves des personnes 'normales', qui ne souffrent pas de bouffées délirantes, ou bien est-ce très différent ?Concernant les hallucinations, les recherches en neuropsychologie et l'usage de l'IRMf dans la recherche permettent maintenant de mieux les comprendre.
Lorsque la personne a une hallucination, la zone de perception du cerveau est active, bien qu'il n'y ait pas de stimuli.
(Par exemple, si dans une hallucination, j'entends une musique, le cortex auditif est activé, bien qu'il n'y ait pas de musique autours de moi.)
J'ai lu il y a quelque temps un article sur des recherches, expliquant la nature des hallucinations par la zone corticale activée.
Si je retrouve quelque chose en ce sens, je vous mettrais le lien ici.
Parce que les rêves sont souvent assez délirants ; le délire semble donc être une aptitude naturelle de l'Homme, on pourrait même dire 'indispensable', au moins pendant son sommeil ?
bonsoir,
c'est aller bien loin de comparer les rêves avec les bouffées délirantes.
comme tu l'a précisé, le rêve semble indispensable à tout être humain. ( voire même aux mammifères ).
même si on en sait peu sur son fonctionnement exact, les moyens actuels d'investigation permettent de mieux comprendre son fonctionnement et d'avoir des pistes sur ses utilités:
mémorisation , structuration des données , "nettoyage", etc..
même s'il se déroule apparemment de manière décousu, ce n'est pas un "délire".
Cdt.
pa; le seul point comparable est que notre conscient ne le controle pas.
Je veux bien ansset, mais quand vep écrivait :
c'est exactement ce qu'on peut lire à propos du sommeil paradoxal, je peux aller chercher des sources si tu veux.Envoyé par vepà l'IRM [...]
Lorsque la personne a une hallucination, la zone de perception du cerveau est active, bien qu'il n'y ait pas de stimuli.
bonjour youhouhou, j'appuie ton message avec quelques phrases clés :Et alors, est-ce que physiologiquement les hallucinations des personnes étudiées ont un point commun avec les rêves des personnes 'normales', qui ne souffrent pas de bouffées délirantes, ou bien est-ce très différent ?
Parce que les rêves sont souvent assez délirants ; le délire semble donc être une aptitude naturelle de l'Homme, on pourrait même dire 'indispensable', au moins pendant son sommeil ?
-hallucinations hypnagogiques => par exemple être prisonnier de son rêve (ou l'on peut se voir rêver, ça fait un peu "miroir") et sentir une présence malveillante (souvent) comme un mauvais génie, ET, ou diablotin, qui donne la "paralysie du sommeil".
-la privation de sommeil (a elle seule) entraîne dès plusieurs jours (enfin nuits ) d'abstinences, des apparitions ou hallucinations bégnines pendant une phase de veille.
-l'effet "tunnel blanc" lors des morts imminentes, est un exemple de descriptions des "délires", qui ont souvent de gros points communs.
-le fait de sortir de son corps, ou voler dans un rêve => on tombe du sommier (des fois)
-le somnanbulisme est également une phase active inconsciente, et ne sollicitant pas la mémoire immédiate, mais des automatismes acquis comme la marche (donc très tôt dans la vie, et c'est comme le fait des bébés qui "savent nager" dès les premiers mois)
-de +, des accidents peuvent se produirent lorsque la vigilance est trop sollicitée (par exemple : éviter un faux obstacle en véhicule et faire un écart)
Des exemples comme ça, il y en a à la pelle
Et j'ajouterai bien que l'imagination est une forme de "délire". Tout comme une bonne nuit de sommeil permet de trouver la solution à un problème de maths, par exemple. Sans délire : pas de créativité. C'est quand même délirant/hallucinant la science, non ?
Donc, je suis convaincu, que le délire est en nous même une propriété de notre intelligence (s'adapter à des situations, demande de la "nouveauté" et assure ce trait de caractère humain, qu'est la recherche (du sens en général) et donc favorise l'imaginaire).
Que voulez-vous montrer avec cet inventaire à la Prevert ?bonjour youhouhou, j'appuie ton message avec quelques phrases clés :
-hallucinations hypnagogiques => par exemple être prisonnier de son rêve (ou l'on peut se voir rêver, ça fait un peu "miroir") et sentir une présence malveillante (souvent) comme un mauvais génie, ET, ou diablotin, qui donne la "paralysie du sommeil".
-la privation de sommeil (a elle seule) entraîne dès plusieurs jours (enfin nuits ) d'abstinences, des apparitions ou hallucinations bégnines pendant une phase de veille.
-l'effet "tunnel blanc" lors des morts imminentes, est un exemple de descriptions des "délires", qui ont souvent de gros points communs.
-le fait de sortir de son corps, ou voler dans un rêve => on tombe du sommier (des fois)
-le somnanbulisme est également une phase active inconsciente, et ne sollicitant pas la mémoire immédiate, mais des automatismes acquis comme la marche (donc très tôt dans la vie, et c'est comme le fait des bébés qui "savent nager" dès les premiers mois)
-de +, des accidents peuvent se produirent lorsque la vigilance est trop sollicitée (par exemple : éviter un faux obstacle en véhicule et faire un écart)
Des exemples comme ça, il y en a à la pelle
Je crains fort que vous ne vous trompiez sur le sens du mot "délire".Et j'ajouterai bien que l'imagination est une forme de "délire". Tout comme une bonne nuit de sommeil permet de trouver la solution à un problème de maths, par exemple. Sans délire : pas de créativité. C'est quand même délirant/hallucinant la science, non ?
Donc, je suis convaincu, que le délire est en nous même une propriété de notre intelligence (s'adapter à des situations, demande de la "nouveauté" et assure ce trait de caractère humain, qu'est la recherche (du sens en général) et donc favorise l'imaginaire).
En langage courant, en effet un délire c'est "n'importe quoi".
Mais en psychologie / psychiatrie cela renvoit à une réalité clinique précise.
... donc, je crains que tout ce que vous racontez dans votre message ne soit non seulement, n'importe quoi ... mais en plus sans lien avec le sujet initial " le délire dans les bouffées délirantes"
Bonjour à tous.
Les bouffées délirantes, comme le rêve, sont issus d'un fonctionnement du cerveau et hors contexte, les divers examens permettant de constater ce fonctionnement pourront être considérés ou interprétés comme normaux (au sens d'attendus dans certaines conditions) et si tout cela donne beaucoup de points communs, le fait reste que la résultante est normale dans un cas et pathologique (anormale) dans un autre.
Impossible donc de dire avec ces seules données à "quel point" la bouffée délirante est un état qui diffère du fonctionnement cérébral normal.