Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre
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Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre



  1. #1
    invitec9d7c212

    Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre


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    Bonjour,

    Ayant achevé un master 2 à l'INP Grenoble en optique, j'ai obtenu une place en thèse sur un sujet en optique non-linéaire/information quantique (pour les connaisseurs c'est en nanophotonique, sur les guides d'onde), mais malgré tout je ne suis pas certain de vouloir m'engager là-dedans.

    Le sujet m'intéresse mais disons que ce n'est pas exactement ce qui me plaît vraiment en physique, et qui plus est faire de la physique théorique m'aurait beaucoup plus dit – mais je m'en suis rendu compte récemment, après un travail sur moi-même, et le master obtenu ne s'y prête pas vraiment. J'ai aussi d'autres passions intellectuelles qui avec le temps ont fini par passer au premier plan, qui correspondent à de vrais projets, et je ne veux plus les négliger*; ce serait faire une thèse dans un domaine touchant à ces passions (artistiques, en gros) par ex je ne dirais pas non, je serais prêt à y passer mes nuits*; là pour ce sujet de physique, j'ai déjà côtoyé des thésards qui arrivaient vers 10h le matin et partaient vers 18/19h le soir, ce qui n'est pas si prenant que ça, je me dis que je pourrais me donner un coup de pied au c** et y aller à fond, je me demande si tout ça pourrait suffire.

    Seulement depuis septembre je ne trouve pas beaucoup d'offres, j'ai essayé beaucoup de choses pourtant (bcp de CV + LM, forums virtuels, contacté mon tuteur de stage, fonction publique même si pas trouvé grand-chose, armée (les recrutements s'étalent beaucoup trop dans le temps et je me demande si ce n'est pas pris d'assaut), je visais un poste d'ingé en industrie en espérant mobiliser les compétences techniques de master.

    Toujours est-il que je ne peux plus attendre, cette situation n'est plus tenable, il faut que je bosse, ou que je fasse une formation.

    Je me suis donc dit que peut-être certains ici sauraient peut-être tirer des idées éclairantes de ce que j'écris, je suis aussi en recherche de formations, plutôt pour "faire de la physique dans le monde industriel", mais devenir chargé/chef de projet en industrie pourrait aussi m'intéresser, ou même des postes de cadres autres, un minimum en cohérence avec mon profil (sauf informatique, ça ne me dit rien). Ça, ou bien d'autres idées d'opportunités, et à vrai dire je suis un peu déboussolé, je ne sais plus trop vers quoi me diriger, ce à quoi je pourrais accéder avec mon parcours.

    -----

  2. #2
    Gronome

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Bonjour à toi,

    Tout d'abord concernant ta situation vis-à-vis de la thèse : au-delà des horaires, il faut vraiment que tu sondes tes motivations. 10h-18h n'est pas énorme à première vue, notamment pour ce qu'on attend d'une thèse, mais c'est 3 ans minimum à bosser sur un projet pointu et avec pas mal de stress possible (qualité de l'encadrement, anxiété sur les résultats et la poursuite de la carrière, etc.). Donc tu as raison de t'interroger dessus, d'autant plus au vu de ton projet professionnel qui a l'air de se tourner vers l'industrie.

    Pour ton projet professionnel, attention à ne pas candidater à beaucoup de choses de façon non spécifique. Tu risques de beaucoup t'investir pour peu de récompenses (offres pas si intéressantes pour toi, etc.).
    Tu es diplômé d'un M2 de l'INPG, es-tu également ingénieur diplômé (plutôt Phelma j'imagine) ? Si oui ça te donne un peu plus de cartes en main pour aller vers l'industrie, notamment de par le réseau et la reconnaissance du diplôme d'ingénieur. Si non je te conseillerais de contacter d'anciens diplômés du Master (LinkedIn, réseau des anciens, etc.) afin de voir vers quoi ils se sont dirigés. Ça peut te donner des idées, et éventuellement t'aider à trouver plus facilement.

    En résumé : un "tiens" vaut mieux que deux "tu l'auras". Si le doctorat proposé t'intéresse, l'environnement de travail positif, et que tu as des possibilités de te consacrer à tes centres d'intérêts pendant ta thèse (projets transversaux avec des aspects théoriques, lors de ton temps libre, etc.) ça peut valoir le coup. En plus être docteur peut être un avantage certain pour la gestion de projets ou la R&D en suite de carrière. Mais si tu ne le sens pas, et que ça ne t'avance pas plus que ça pour la suite de ta carrière, il ne faut pas se forcer.
    Si je me souviens bien, il y a une période d'essai dans le contrat doctoral. Si c'est le cas tu peux toujours débuter pour voir comment ça se passe

  3. #3
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Bonjour, merci pour cette réponse.

    au-delà des horaires, il faut vraiment que tu sondes tes motivations. 10h-18h n'est pas énorme à première vue, notamment pour ce qu'on attend d'une thèse, mais c'est 3 ans minimum à bosser sur un projet pointu et avec pas mal de stress possible
    J'y ai songé, mais dans mon cas de figure le côté horaires compte : je suis prêt à me donner à fond si je fais un 10h-18h (équivalent à un 8h-16h), si je sais que j'aurais du temps pour lesdites autres occupations (et la vie sociale, sortir les soirs de fin de semaines), qui comptent vraiment, qui demandent un vrai investissement (pratique musicale à haut niveau, création de formations, ...). Et je me dis que la fin de journée en thèse c'est surtout "quand tu as avancé".

    Autrement je ne suis pas diplômé ingénieur, "juste" master 2. Mes candidatures sont très ciblées. Le hic c'est aussi qu'après mon M2 (de Phelma), 80% des gens vont vers une thèse d'après le site du M2, je sens bien moi-même qu'avec ce M2 les recruteurs sont réticents.

    Je suis d'accord avec toi sur le dernier paragraphe (j'attends des réponses pour savoir si ce genre de sujet peut mener à de la R&D, i.e. si le sujet peut intéresser, si quelqu'un saurait me dire d'ailleurs, pas sûr que j'aie ces réponses et je suis assez dubitatif), même si je ne me vois pas trop déménager, essayer quelques mois la thèse, rencontrer les gens du labo puis après partir si ça ne va pas...

  4. #4
    Kemiste
    Responsable technique

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Bonjour

    Citation Envoyé par PaulJenkins Voir le message
    J'y ai songé, mais dans mon cas de figure le côté horaires compte : je suis prêt à me donner à fond si je fais un 10h-18h (équivalent à un 8h-16h), si je sais que j'aurais du temps pour lesdites autres occupations (et la vie sociale, sortir les soirs de fin de semaines), qui comptent vraiment, qui demandent un vrai investissement (pratique musicale à haut niveau, création de formations, ...). Et je me dis que la fin de journée en thèse c'est surtout "quand tu as avancé".
    Une thèse peut demander pas mal d'investissement et les horaires ne sont pas toujours des horaires de "bureau". Tu auras une période limitée pour mener à bien un projet, avoir assez de données pour écrire des publications, rédiger le manuscrit et soutenir. Il faudra peut-être faire des concessions à un moment et mettre de côté tes occupations personnelles parce qu'à un moment il faudra boucler une publication, préparer une présentation, corriger un abstract pour un congrès...

    Citation Envoyé par PaulJenkins Voir le message
    Autrement je ne suis pas diplômé ingénieur, "juste" master 2. Mes candidatures sont très ciblées. Le hic c'est aussi qu'après mon M2 (de Phelma), 80% des gens vont vers une thèse d'après le site du M2, je sens bien moi-même qu'avec ce M2 les recruteurs sont réticents.
    Comme dit précédemment a-tu regardé les profils demandés pour les postes que tu vises ? En industrie il y aura une concurrence avec les Ingénieurs dont la formation est orientée pour.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite8ad7a3ba

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Bonjour,

    A moins de vouloir se diriger clairement vers l'industrie (ce qui n'est pas un mal du tout, et il vaut mieux l'avoir décidé pendant la thèse plutôt que d'y être contraint après x années de postdoc...) ou d'avoir un directeur de thèse peu impliqué, 8h de boulot par jour en thèse, c'est presque du dilettantisme. Pour être passé par là il y a quelques années, ma moyenne tournait plutôt à 10 h par jour, avec parfois des pointes de 13h/14h quand la situation l'exigeait. Cela dit, ce n'était pas le monastère non plus, et je pouvais quand même sortir le soir, partir en vacances et même répéter avec un groupe le weekend. La thèse en France, ce n'est pas comme aux USA avec un directeur de thèse qui appelle pour savoir pourquoi tu n'es pas être en train de faire des mesures au labo le dimanche matin.

    Pour travailler dans le domaine, je dirais que la physique théorique pure en photonique est peu valorisable dans l'industrie, à moins d'aller vers l'IA (par exemple: optimisation de designs photoniques par deep learning) ou quelques rares start-ups/compagnies orientées vers le quantum computing (il faut regarder au-delà de la France également). Pour parler crûment, faire des publications dans Physical Review A sur de la brisure de symétrie PT dans des résonateurs optiques ou sur des cristaux photoniques topologiques, dans l'industrie on s'en fout, et même en R&D. Par contre, au-delà du sujet, le doctorat est une expérience très formatrice, car on démarre de zéro ou presque, et on devient expert au bout de 3 ans tout en se "démerdant" parfois tout seul et en élaborant son propre sujet de recherche. C'est pour cela qu'à mon avis le doctorat est très valorisé à l'étranger (en tout cas en R&D), au-delà du diplôme en lui-même.

    Et 3 ans en thèse, cela passe très vite, à moins d'avoir un directeur de thèse peu impliqué ou tyrannique. C'est pour cela qu'il est très important de le choisir pour ses qualités humaines bien plus que pour sa réputation (son h-index par exemple).

  7. #6
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Merci pour les réponses.

    Une thèse peut demander pas mal d'investissement et les horaires ne sont pas toujours des horaires de "bureau". Tu auras une période limitée pour mener à bien un projet, avoir assez de données pour écrire des publications, rédiger le manuscrit et soutenir. Il faudra peut-être faire des concessions à un moment et mettre de côté tes occupations personnelles parce qu'à un moment il faudra boucler une publication, préparer une présentation, corriger un abstract pour un congrès...
    J'en ai conscience, c'est peut-être bien là le cœur de mon hésitation, avec l'aspect débouchés.

    Comme dit précédemment a-tu regardé les profils demandés pour les postes que tu vises ? En industrie il y aura une concurrence avec les Ingénieurs dont la formation est orientée pour.
    Je ne suis pas sûr de vous avoir bien compris, je suppose que vous parlez des postes auxquels je candidate actuellement, sans doute oui des gens "parlant mieux entreprise" seront favorisés. Même si je pense pouvoir capitaliser sur le fait que les autres ingé n'auront pas autant de connaissances en physique que moi au vu de mon M2 (centré sur les semi-conducteurs, la photonique appliquée, les composants CMOS), c'est sûr la concurrence est rude, ce qui fait d'ailleurs que cette situation "n'est plus tenable" comme je disais plus haut.

    @John Bobovitch Bobstein J'aurais dû préciser avant deux choses : la thèse est tournée vers l'expérimental et se déroule en Belgique (à l'ULB). Valorisée à l'étranger comparé à la France je n'en doute pas, après la question serait : ai-je une chance d'être recruté en ingénieur en quantique à l'étranger (le Canada ou la Belgique seraient les pays qui m'attireraient un peu plus) ? Puis revenir en France au bout de quelques années ?

  8. #7
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    PS : je vous joins les infos que j'ai sur le sujet pour être plus précis (bizarrement je n'arrive pas à joindre une image) :

    http://perig.wifeo.com/images/c/cap/...-copie-min.png
    http://perig.wifeo.com/images/c/cap/...-ecran-90-.png

  9. #8
    Kemiste
    Responsable technique

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Citation Envoyé par PaulJenkins Voir le message
    Je ne suis pas sûr de vous avoir bien compris, je suppose que vous parlez des postes auxquels je candidate actuellement, sans doute oui des gens "parlant mieux entreprise" seront favorisés. Même si je pense pouvoir capitaliser sur le fait que les autres ingé n'auront pas autant de connaissances en physique que moi au vu de mon M2 (centré sur les semi-conducteurs, la photonique appliquée, les composants CMOS), c'est sûr la concurrence est rude, ce qui fait d'ailleurs que cette situation "n'est plus tenable" comme je disais plus haut.
    Dans les offres où tu postules actuellement (et celles qui sont diffusées dans le même domaine) quels sont les diplômes demandés ? Si tu regarde sur LinkedIn, quelle est la formation des personnes qui occupent des postes similaires à ce que tu souhaites faire ? Cela pourra te donner une idée plus précise du profil qui est recherché.

  10. #9
    agitateur

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    on ne postule pas à une thèse pour s'occuper, ce doit être un choix.

    Sinon septembre c'était hier, et le contexte est pas évident, un peu de patience....

    Attention aux postes demandés, et à ne pas se voir trop beau ou trop bien.

    Si 80% du master va en thèse, il y a une probable raison sous jacente: c'est le débouché naturel, et pas de job sans thèse. Quoi que...il faut avoir aussi APRES la thèse ce que donne l'insertion. Il faudrait voir aussi ce que donne les 20%. Il y a des domaines ou la thèse de fait que reculer de 3 ans un cul de sac assez similaire.

  11. #10
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Dans les offres où tu postules actuellement (et celles qui sont diffusées dans le même domaine) quels sont les diplômes demandés ? Si tu regarde sur LinkedIn, quelle est la formation des personnes qui occupent des postes similaires à ce que tu souhaites faire ? Cela pourra te donner une idée plus précise du profil qui est recherché.
    Effectivement, j'aurais dû y songer avant. Après quelques recherches, ce qu'il ressort c'est surtout que les gens qui sont par exemple ingé chez Thalès sur des postes assez scientifiques ont fait des grandes écoles réputées puis un stage dans la boîte, ou bien une thèse.

    @agitateur : J'avoue que je prendrais cette thèse faute de mieux, mais je songe aussi que j'aurais du temps pour "voir venir" durant le contrat doctoral, je songe à monter des formations comme je disais, je pense aussi à développer à fond un réseau. Je ne sais pas, peut-être trop simpliste.
    J'ai par ailleurs très peur de faire un contrat sur un poste ingé (qui sera sans doute sur un sujet différent de l'optique quantique, ne rêvons pas), un ou deux ans puis plus rien après. Sans compter qu'aller dans une petite ville paumée parce que ce sera la seule où j'aurai trouvé...
    J'ai commencé à regarder ce que devenaient les gens qui sont déjà passés par mon M2 et ont fait une thèse, mais pas évident.
    Autrement attendre en postulant n'est vraiment plus une option pour moi, sauf à me saloper la santé.

    --

    J'ai trouvé ce site autrement, qui propose des formations et donne un statut d'alternant : https://www.icademie.com/fr/ - je songe sérieusement à aller vers eux, ce qui permettrait par ex d'intégrer de grands groupes comme Safran, Alten, autre, je suis preneur d'avis sur cette idée aussi.

    Je rajoute aussi que je me suis trompé, le ratio thèse/ingénierie direct après mon M2 est en fait 70%/30%.

  12. #11
    agitateur

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Citation Envoyé par PaulJenkins Voir le message
    J'ai trouvé ce site autrement, qui propose des formations et donne un statut d'alternant : https://www.icademie.com/fr/ - je songe sérieusement à aller vers eux, ce qui permettrait par ex d'intégrer de grands groupes comme Safran, Alten, autre, je suis preneur d'avis sur cette idée aussi. .
    super piste.
    Ton salaire d'alternant ( quand tu trouves une boite ), sert à payer les frais de scolarité d'une école bidon.
    Non mais franchement....

    La question est de savoir ce qui bloque entre ton diplôme et les emplois accessibles les moins "lointains" en terme de profil.
    que font les M2 anciens dans le privé ? Ou et comment sont'il arrivés ? Identifies des points manquants chez toi ?

    Pour ce qui est des villes paumés, à un moment il faut savoir ce qu'on veut, hein......sachant que probablement tu premier job tu le gardera 2 ou 3 ans, pas plus.
    Pourquoi donc ? Parcequ'en situation asymétrique offre / demande, seul un jeune diplômé master prendre un poste qu'un jeune ingé d'école ultra réputée ne voudra pas, et encore moins un junior avec de l'expé. C'est le jeu. Pour le poste en général je veux dire, donc le lieu, le salaire, la mission, le fait de partir au casse pipe sur un truc compliqué, etc.....

  13. #12
    agitateur

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Citation Envoyé par PaulJenkins Voir le message
    @agitateur : J'avoue que je prendrais cette thèse faute de mieux, mais je songe aussi que j'aurais du temps pour "voir venir" durant le contrat doctoral, je songe à monter des formations comme je disais, je pense aussi à développer à fond un réseau. Je ne sais pas, peut-être trop simpliste.
    J'ai par ailleurs très peur de faire un contrat sur un poste ingé (qui sera sans doute sur un sujet différent de l'optique quantique, ne rêvons pas), un ou deux ans puis plus rien après. Sans compter qu'aller dans une petite ville paumée parce que ce sera la seule où j'aurai trouvé...
    Tu ne verra rien venir en thèse, pas comme tu crois.
    Ce sera prenant en temps et en énergie.
    Ensuite, tu risques fort de construire un réseau mais dans le circuit labo, qui sera un réseau académique, et pas le privé, très probablement.
    Maintenant, si tu as peur d'un poste ingé, je comprends pas trop....peur de quoi ? Justement, après 2 ans en poste, ton profil aura une autre allure en terme d'employabilité.

  14. #13
    invite8ad7a3ba

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Si tu fais une très bonne thèse et éventuellement (pas indispensable) un postdoc là où il faut (par exemple, dans les labos d'IBM), la réponse serait oui. A titre d'exemple, il y a la boîte Xanadu près de Toronto qui fait de la photonique quantique. En Belgique, je ne connais que l'imec qui fait du quantique, mais ils sont plus axés sur les qubits supraconducteurs ou boîtes quantiques. Enfin, ils peuvent toujours se mettre à la photonique quantique d'ici quelques années. Sinon, l'ULB, ça tient la route, et il y a bien pire que vivre à Bruxelles. Plus simplement, si tu veux absolument faire ingénieur en quantique, il faut aller là où il y a des opportunités, peu importe le pays (de toute façon, au-delà des USA/Canada/UK/France/Suisse/Allemagne/Pays-Bas, il n'y a plus grand-chose (ok, il y aussi Chine/Japon/Corée/Singapour)), et le master me paraît trop léger par rapport au background nécessaire.

    Par rapport au sujet que tu as posté, il me paraît suffisamment proche de la physique appliquée pour avoir une expérience transférable en R&D après la thèse.

  15. #14
    invite8ad7a3ba

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Autre chose: comme dit plus haut, il ne faut surtout pas faire une thèse pour "voir venir". Le directeur de thèse peut mettre fin au contrat doctoral au bout d'un an si le doctorant montre clairement un manque d'implication ou n'a pas le niveau (c'est rare mais déjà arrivé dans le groupe où j'ai fait ma thèse). Il faut être prêt à bosser dur et être résistant à la pression et à l’échec (par exemple, quand aucun échantillon fabriqué/mesuré sur plusieurs mois ne fonctionne et que l'on comprend pas pourquoi).

    Concernant le réseau que tu te construit pendant la thèse, il dépend du sujet, des collaborations (oui ça existe des collaborations avec des acteurs privés dans les projets européens type H2020) que tu établis toi-même ou que ton directeur de thèse a déjà, des conférences auxquelles tu participes (par exemple SPIE Photonics West et Optical Fiber Communication Conference sont très loin d’être des conférences uniquement académiques). En outre, je n'ai pas d’inquiétude concernant l'employabilité des docteurs en photonique (à part ceux qui sont socialement inaptes au monde de l'entreprise), et tous les anciens doctorants que je connais et/ou qui étaient en thèse avec moi dans le même labo ont trouvé de bons postes, pour l’écrasante majorité dans le privé (90% je dirai). Et il n'y a pas que les grosses multinationales dans la vie, plein de PMEs font de superbes choses, particulièrement en photonique, et certaines ont été fondées par d'anciens doctorants ou chercheurs. Un parfait exemple qui me vient à l'esprit est Menlo Systems en Allemagne, fondée par le Nobel Theodor Hänsch.

  16. #15
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    @agitateur : inutile d'être agressif, je ne vois pas tout d'un coup, et justement je me renseigne par ex en en parlant ici.

    que font les M2 anciens dans le privé ? Ou et comment sont'il arrivés ? Identifies des points manquants chez toi ?
    C'est bien là la question, les anciens de Phelma remplissent peu leurs profils Linkedin, les sans-thèse on les voit arriver aux postes intéressants, pas mal sont passés par la case chômage, puis ils ont été recrutés, mais on ne voit pas comment.
    Points manquants, ayant été occupé à côté des études (assos, théâtre, sport etc), ça pourrait venir du fait que je n'ai pas le parcours classique prépa => INP Phelma, mais plutôt 1 an de prépa (admis en 2e année mais voulu partir) => UPMC Physique fondamentale => M2 "Ingénierie" (pro bidon) UPMC, diplômé en 09/2017 => bossé un peu comme enseignant, dans un labo, belles galères aussi => Fait ce M2 à l'INP Phelma, 2019/2020.


    @John Bobovitch Bobstein :

    Par rapport au sujet que tu as posté, il me paraît suffisamment proche de la physique appliquée pour avoir une expérience transférable en R&D après la thèse.
    Tout est dans le "paraît", donc, si vous pouvez il m'en faudrait un peu plus à vrai dire... Et après être embauché est une chose, mais sur quel sujet en est une autre, la question de savoir si de la jolie physique quantique sera au programme d'un poste d'ingé ouvert, une troisième.


    Ces derniers jours j'ai un peu récapitulé les pour et les contre, je poursuis, mais sans grand succès.
    Le gros problème est en fait que j'ai toujours su ce que je voulais faire dans la vie, mais par les temps qui courent je n'ai plus de projet pro, je suis carrément incapable de voir sur le long terme, peut-être qu'un poste d'ingé me conviendrait quelques années, peut-être même pas. Je songe à me réorienter, mais se jeter sur une autre piste pour combler un vide du moment n'est pas une solution. Créer ma propre activité me tente (ce qui sera sans doute à oublier en thèse si thèse il y a) et j'ai de vraies idées mais je préfère commencer avec un à-côté.
    Tout ça peut faire un peu déballage je sais.
    Je savais que "voir venir" ferait tiquer, je voulais dire par là que je travaillerais aussi à l'après-thèse, il me semble jouable d'y consacrer par ex une ou deux heures par week-end pour se faire un réseau aussi dans le privé (Linkedin), pour soit aller vers l'ingénierie ou vers autre chose, mais me décider bien en amont.

  17. #16
    agitateur

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    j'étais direct et réaliste, ce n'est pas agressif.
    Si tu trouves celà agressif, tu vas te faire littéralement démonter en entretien individuel, ou le recruteur va te pousser dans tes retranchement ( ce qui est normal et attendu ).
    Tes doutes transpirent à l'écrit, j'imagine l'oral en direct live...

    Tu as mis le doigt sur LE point faible: la construction de ton profil avant d'arriver au diplôme final ( même si j'entends bien que tu vas pas changer le passé ). Ma question était donc utile, même si mal perçue ( mais encore une fois prépares toi, tu aura bien pire en entretien ).
    - la prépa avortée ne compte pas vraiment, on s'en fiche.
    - le point marquant, c'est un master "pro" + enseignement + autre master ( disons R ).

    Tu as un profil, écrit en très gros sur ton front, ou il est écrit "PUBLIC". Tu inspirera de la crainte aux recruteurs du privé, c'est comme çà.
    Ta priorité, c'est de prendre un PREMIER poste même un peu pourri dans le privé ( sauf si tu vises la thèse ). Sur une spécialité ou l'offre / demande est asymétrique en ta défaveur, autant te dire que tu devra te contenter des miettes que les autres ne veulent pas. Tu fais 2 ans en post ( CDI ou même des CDD ) Ensuite, ton profil est "lavé" et là tu construira les étapes pour t'élever.

  18. #17
    invite8ad7a3ba

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Le côté "public" qui pose problème, c'est vraiment une connerie franco-française. Dans ma boite (à l'étranger bien sûr), avoir fait des postdocs dans l’académique ne pose aucun problème (à condition de ne pas être encore postdoc à 40 ans ou d'avoir fait une thèse sur la théorie des cordes). Ce qui compte, c'est d'avoir des connaissances et des expériences transférables dans son nouveau métier.

    Un exemple concret en photonique, pas éloigné de ton sujet de thèse: si pendant ta thèse/postdoc, tu as fait beaucoup de simus optiques avec par ex. Lumerical, et que tu sais designer un circuit photonique qui a été fabriqué (et qui marche bien sûr, hein) dans une salle blanche ou une fonderie, eh bien un certain nombre de postes ingés R&D requièrent cette compétence (et même en photonique quantique). Pareil pour la fabrication. Je me rappelle qu'il y a 2-3 ans, la boite IDQuantique basée à Genève cherchait un ingé R&D expert en nanofabrication pour réaliser des détecteurs de photons uniques basés sur des nanofils supraconducteurs (SSPD, ou Superconducting Single Photon Detector) dans la salle blanche de l'EPFL. Inutile de dire qu'un ingé qui sort de master ou d'école n'a aucune chance pour ce genre de poste. Donc si tu as bouffé de la salle blanche pendant la thèse, ce genre de poste est possible (à condition d'aimer ça, ce qui est une autre histoire). Tout cela est plus simple si tu es prêt à regarder au-delà de la France (ce qui est ton cas, puisque tu sembles être parti à l'ULB).

    Concernant ton sujet de thèse, je ne t'ai donné que mon impression, vu que le descriptif est assez vague. Je suppose que tu es payé avec un financement de type ERC, ce qui devrait donner une grande liberté dans l'orientation de la thèse. Je pense que faire du design photonique, de la fabrication et de la charactérisation d'optique non linéaire est un bon compromis. Tu pourras t'orienter après la thèse sur ce qui t'intéresse le plus. Si la génération de photon unique est basée sur de la Spontaneous Parametric Down-Conversion (je pense à cela vu que l'accord de phase semble être important) ou bien du Degenerate Four-Wave Mixing (désolé, j'ai oublié les termes en français), ce genre d'expérience peut bien se transférer sur des matériaux plus proches de l'industrie photonique comme le niobate de lithium, le silicium ou encore le nitrure de silicium. Aussi, savoir automatiser une expérience électro-optique avec du python/LABVIEW est une compétence très appréciée, surtout si tu fais de la détection homodyne ou hétérodyne. J'espère t'avoir donné des exemples concrets de compétences que tu vas éventuellement développer pendant ta thèse et qui peuvent te servir après. Et ce, même si le sujet de thèse peut te paraître inutile. Mon travail de thèse n'a pas fait avancer le schmilblick, et plusieurs années après, la communauté scientifique n'en a plus rien à foutre de la thématique (je bossais sur les ondes lentes dans les guides et les nanocavités à cristaux photoniques). Mais les compétences que j'ai développées m'ont servies par la suite. Concernant le fait de faire de la jolie physique quantique, pour ça, tu peux aller t'amuser (façon de parler bien sûr) en postdoc dans certains groupes (j'ai fait ça après mon doctorat et j'ai vite compris que la recherche fondamentale n'était pas pour moi). Pour un poste d'ingé, ce sera à mon avis plus prosaïque, même s'il est en rapport avec la physique quantique.

    Sinon, quand tu postules pour un boulot après ta thèse, on s'en tape complètement de ce que tu as fait avant le master. En ce qui me concerne, pour un postdoc ou un poste permanent dans ma boîte, je ne regarde pas ce que les candidats ont fait avant le master. Et ça me fait bien rire ceux qui mettent leur mention et le lycée où ils ont fini leur scolarité. Comme disent les jeunes: "osef". Tu auras effectivement un peu de temps à consacrer à ton après-thèse, c'est même vivement conseillé (je trouvais cela fou de voir certains doctorants qui étaient avec moi en thèse s'en préoccuper uniquement après leur soutenance). Et puis, avoir déjà trouvé un poste d'ingé ou un postdoc avant la fin de la thèse aide à mettre la pression sur le directeur de thèse (sauf si c'est un esclavagiste) pour la finir et sur la rédaction du manuscrit. Concernant un éventuel postdoc, s'il n'est pas fait par défaut (genre je reste 1 an/ 2 ans de plus dans mon labo parce que je ne sais pas où aller), il peut aussi être valorisable (c'est un cas extrême bien sûr, mais c'est possible de faire un postdoc (mais très dur d'y être accepté) dans les labos d'IBM (regarde ici par exemple: https://www.zurich.ibm.com/careers/)).

    Et pour finir, la paie mentionnée (vu qu'elle est après impôts) te permettra de vivre très correctement à Bruxelles si tu es célibataire (bien mieux qu'à Paris en tout cas), et si tu n'as pas de goûts de luxe (genre vouloir un loft de 200 m2 à Ixelles).

  19. #18
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Je ne me suis jamais fait défoncer en entretien, j'en ai fait beaucoup, à force je connais tous les trucs (se renseigner, savoir se présenter, amener des preuves de réalisations etc) et quand on a un minimum le profil ça n'est pas hyper compliqué un entretien franchement.

    Merci John Bobovitch Bobstein pour ce développement. Si vous avez d'autres envies de pavé (ou qq'un d'autre passant ici) n'hésitez pas.

    Je dois me décider auj, au fond ce qui reste c'est : ok pour une thèse s'il y a un projet pro (ça peut le faire), et quand on est prêt à se plonger dedans à fond (un peu moins le cas il faut bien l'avouer).
    J'imagine que je pourrais être aussi un peu libre dans mon travail, une marge raisonnable pour dévier vers de la "jolie physique", ou du Lumerical pour valoriser l'expé.
    Je me dis aussi trois ans de thèse ou trois ans d'ingé (à supposer que je trouve) c'est limite pareil niveau horaires, j'ai quelques doutes quant à trouver un poste qui soit à 35h/semaine qui soit aussi sur un sujet me plaisant.

  20. #19
    invite8ad7a3ba

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Je ne veux pas être négatif, mais si tu ne veux faire que 35h par semaine, mieux vaut que tu passes les concours pour entrer dans l'administration publique. Je dis ça sans mépris, il y a quelques fonctionnaires dans ma famille.

    Parce pour un ingénieur R&D à l’étranger, 40h c'est le strict minimum, et il n'y a pas de RTT. Donc uniquement 5 semaines de congés (dans les pays d'Europe que je connais, aux USA c'est encore moins). Pour la thèse, il faut être prêt à s'y mettre à fond en effet, car tu dois devenir expert sur ton sujet au moment de la soutenance et faire preuve de résistance à l'échec. Mais ingénieur R&D, ce n'est pas pépère non plus. Si un client a signé un contrat et qu'il faut par exemple fabriquer une puce avec telles specs et pour telle date, tu ne pourras pas nécessairement dire: "ah non désolé, je compte prendre 4 semaines de vacances pendant cette période," surtout si le client paie plusieurs millions d'euros. Ou alors si tu le fais alors que ton manager est contre, ça a des conséquences sur l'avancement.

    Comme disent les anglo-saxons: there's no free lunch. Tu ne peux pas avoir un boulot intéressant, bien payé et avec peu d'horaires.

  21. #20
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Ca n'est pas négatif, j'ai été sec plus haut mais je n'ai rien les réponses cash au contraire. Je vais y songer oui, possible que pour les profils qui veulent faire à fond plusieurs choses en même temps ça puisse être une solution. Vous ne parlez pas de la France pour la R&D en quantique, j'imagine que c'est parce qu'il ne faut pas trop y songer (même si le problème est le même).

  22. #21
    invite8ad7a3ba

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    En R&D quantique en France, je ne connais que la startup Quandela (http://quandela.com/), fondée par des anciens du C2N à Palaiseau, qui commercialise des sources à photons uniques basées sur des boites quantiques (à basse temperature). Je suppose qu'ils cherchent principalement (s'ils embauchent en ce moment) des personnes avec un doctorat sur la thématique. Après, tu as évidemment le CEA-Leti à Grenoble, mais pour ça, doctorat obligatoire je pense. Il y a peut-être du quantum sensing à Thales-TRT. En tout cas, il y a un groupe qui y fait de la photonique.

    Quant au fait de faire qqch à fond, je ne pense pas que cela signifie y passer 8 h par jour en plus de son travail, mais plutôt d'être assidu dans l'intervalle de temps que l'on consacre à cette activité. A titre personnel, faire ma thèse ne m'a pas empêché de jouer de la musique dans un groupe. Même en période de rédaction du manuscrit, je continuais à venir aux répétitions le weekend... Et en postdoc, j'avais un collègue postdoc qui pratiquait assidûment le triathlon pour des compétitions. Après, non, tu ne peux pas en doctorat jouer dans un groupe, faire du sport en compétition, de la menuiserie et créer ta boîte en même temps. Mais dans un boulot prenant, c'est la même chose. Une dernière chose: quand le boulot est vraiment prenant, c'est aussi parce qu'on l'accepte et parce qu'on aime son travail au départ.

  23. #22
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    xxxx dénigrement hors sujet xxxx
    Le CEA-Leti serait super, mais peu de postes et énormément de demandes me semble-t-il. Peut-être un peu moins pour TRT.
    Autrement, oui, j'en ai bien conscience. Je viens de me rendre compte que cette thèse durerait quatre ans en réalité (sauf si j'ai mal compris la phrase "The contract is for an initial duration of 1 year to be extended to reach a normal PhD duration of 4 years.", dans l'offre). Reste que dans l'administration publique je pourrais m'épanouir, bosser dans un ministère me plairait, j'imagine qu'il y a pas mal de choses même en ce moment (je regarde mieux demain).
    Dernière modification par albanxiii ; 07/01/2021 à 07h11.

  24. #23
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Finalement je ne me suis pas encore décidé, c'est pour très bientôt mais j'ai été recruté à l'INSERM pour un poste d'ingénieur d'études, ce qui change la donne (en biophysique, pour développer des moyens optiques, http://www.ibens.ens.fr/spip.php?rubrique22). J'ai tellement la tête dans le guidon en ce moment que je me paume. Contrat CDD d'ingénieur d'études de cinq ans (statut fonctionnaire), qui commence en juin prochain (que faire en attendant, une autre question). Je me dis qu'en cinq ans j'ai le temps de réussir les concours de la fonction publique, et donc aller voir ailleurs au bout de cinq ans dans la fonction publique. Si c'est un mauvais plan aussi dites-moi svp.
    Autrement je me demandais : y'a-t-il quelque chose qui s'oppose à ce que je demande à faire cette thèse en trois ans au lieu de quatre (en demandant ça au bout de quelques temps, pas juste an arrivant) ?

  25. #24
    Gronome

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Amusant, je travaille sur des sujets similaires à ceux abordés par cette équipe (et effectue ma thèse non loin), et je connais un ingénieur d'étude qui a travaillé dans cette équipe. Félicitations en tout cas !

    Cependant j'ai eu plusieurs retours sur le fait que l'obtention de postes de fonctionnaires était peu évidente pour des postes d'ingénieur, avec des promotions très lentes en interne. Donc il faut que tu sois assez sûr de ton coup, car même avec le concours en poche l'évolution peut être frustrante (ça prend des années de devenir ingénieur de recherche par exemple). Après tu peux toujours accepter si ça te tente, et ne pas passer le concours pour voir autre chose.

    Pour la durée, ça dépend du contrat : que stipule-t-il ? Si c'est 4 ans de financement, je pense que tu n'as pas vraiment le choix. Le mieux est d'en parler avec ton potentiel directeur en amont, et non d'attendre. Enfin j'ai l'impression que tu n'as pas une motivation forte pour cette thèse... Attention, une fois de plus, à ne pas y aller pour "attendre et voir", faire ça en 3 ans en faisant les 35 heures et partir ensuite. Sinon tu vas déchanter

  26. #25
    invitec9d7c212

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Merci à vous, après c'est juste bien tombé, une connaissance connaît un membre de ma famille, mon profil est tombé au bon endroit au bon moment, c'est ça surtout je pense.
    Mais je ne sais pas si on s'est bien compris : je n'ai pas passé un concours pour avoir ce poste, j'ai rencontré l'équipe de recherche direct et on m'a dit oui.

    Je n'ai pas encore mon contrat de thèse, je n'ai pas l'info écrite précisément dans les papiers que j'ai (et demander est compliqué vu que j'ai déjà accepté, la remise en question est venue après). J'ai juste : His salary will be guaranteed for two years thanks to this MIS grant and for another 2 years by my collaborator [...] For the remaining 2 years (outside of the project), this student will perform other experiments in nonlinear optics.

    Sinon tu vas déchanter
    C'est sûr, après je me dis que parfois quand on n'a rien d'autre et que c'est juste une question de motivation il faut y aller et puis c'est tout.

  27. #26
    invite8ad7a3ba

    Re : Hésitations post-diplomation : thèse, ingénierie, autre

    Je ne veux pas être négatif, mais tes tergiversations donnent le sentiment que tu n'es pas motivé pour faire cette thèse. Il vaut mieux donc ne pas la faire à mon avis. Car si tu manques d'enthousiasme avant de même de commencer, ce sera mille fois pire quand tu te retrouveras avec aucun résultat au bout d'un an, ce qui arrive parfois. Et si en plus tu la fais en mode 35h, ça passera très mal avec le directeur de thèse, même si c'est une personne avec des qualités humaines. Et non, 4 ans de thèse, c'est 4 ans. Elle peut être prolongée de qqs mois pour finir de rédiger le manuscrit, mais certainement pas raccourcie d'un an.

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