Entretiens de type société de conseil puis client, ingénierie

[paul2121]

Bonjour,

Récemment diplômé en ingénierie (fac, M2 qui peut passer pour un M2 pro, un M2 de l'Université de grenoble, l'INP), j'ai eu l'occasion il y a quelques temps de passer des entretiens d'embauche après avoir été appelé par des sociétés de conseil, souvent Alten (en général quand je postule par moi-même ça ne marche pas des masses). Dans ma besace il y a surtout un M2 universitaire, une expé en entreprise, stage de six mois, malmenée par le covid au passage, je n'ai pas fait d'expérimental (mais j'ai fait de l'informatique).

J'ai peur de louper des coches, surtout à l'étape client - j'ai l'impression que durant les étapes préliminaires on est surtout avec vous (au premier entretien j'ai l'impression qu'ils demandent ce qu'on recherche comme job et nos prétentions salariales mais que sauf réponses farfelues ça va passer), que le vrai recrutement c'est au moment du client, que c'est lui décide.

En ce moment chercher un taf je n'en peux plus (7 mois), donc je ne veux pas me planter. J'ai l'impression que quoique je fasse, venant de la fac je ne matcherai jamais, tous les clients cherchent des ingé spécialisés sur des "bancs de tests", des "ingés systèmes", des "ingés tests et validation", j'ai l'impression que je ne parle pas la même langue qu'eux.

Je précise que j'ai beaucoup bossé sur le côté adaptation, transposition des expériences, sur les entretiens (je suis vraiment nickel là-dessus, je réponds à toutes les questions pièges avec des réponses personnelles, quand je n'ai pas d'expé sur un domaine je précise que je suis motivé, intéressé pour apprendre).

Voilà, tout simplement j'ai l'impression que la marche entre mon profil et le "oui" du client est trop haute.

Des idées?
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[agitateur]

c'est normal que les 1er entretiens soient faciles. Il servent à écrémer les hors profils. C'est d'abord un crible négatif.
A la fin c'est un crible positif, on garde le meilleur ( avant on éliminait les moins bon), et ça a l'air pareil en fait ça ne l'est pas du tout.

Tu as mis le doigt en plein dans le point faible d'un master fac, le côté non opérationnel immédiat.
Et en outre, la totale ignorance ( dans la formation ) des notions économiques. Et on rajoute le fait de ne pas avoir été confronté aux notions de livrable à temps, par le job.

Alten refacture très cher le peu qu'ils te payent. Pour le client final, tu n'es pas cadeaux du tout, c'est normal qu'il soient sélectif.

En recherche du 1er job venant de fac, tu dois démontrer que tu es apte au monde de l'entreprise, que tu n'es pas un simple théoricien la tête dans les nuages, loin des contraintes pratiques ( budget et temps ).
Tournes toi vers ce qui te semble peu attractif ( rému, mission, petite boite qui fait trop envie, etc....) accessible à un débutant ( mentionné dans l'annonce ). Tu fais tes 2 ans, et tu te barres. Ton CV aura lavé le profil fac par 2 ans d'expé probante.

La marche ne se mesure pas entre toi et l'attendu.
La marche est un critère relatif à la concurrence ( les autres qui postulent ). Dans un contexte dur, s'il y a 10 postes, 15 ingés et 10 fac.....en gros au moins 9 ingés prendront les 9 premiers postes ( surtout en boite conseil machine à traire du débutant ). 5 ou 6 ingé et 9 ou 10 fac regarderont passer le train.....

[paul2121]

Tournes toi vers ce qui te semble peu attractif ( rému, mission, petite boite qui fait trop envie, etc....) accessible à un débutant ( mentionné dans l'annonce ). Tu fais tes 2 ans, et tu te barres. Ton CV aura lavé le profil fac par 2 ans d'expé probante.

C'est aussi ce que je fais, dès que je me sens compétent je postule, je suis ultra mobile, je trouve déjà peu d'offres, je commence à me dire que c'est mort...
On me propose un poste de commercial((même si pas dans mon domaine), ça pourrait peut-etre correspondre pour ensuite repartir sur des postes ingé..
C'est pratique que ce monde du "post-fac" soit si buté. Je connais quand même un peu ces histoires de livrables,pas bien sorcier quand meme

[agitateur]

On me propose un poste de commercial((même si pas dans mon domaine),

Pareil, si tu fais 2 ans, on saura que tu connais le monde de l'entreprise. Et en outre, au commerce, il y a une pression que les techniciens n'imaginent pas.
Si tu veux revenir à la tech 2 ans après c'est jouable, mais pas 10 ans après, hein.
Après faut voir le job commercial. En B to B dans un secteur "technique" ce serait bien. Si c'est pour vendre du double vitrage au particulier, ce devra être considéré dès le premier jour comme un job pour payer la soupe ( et continuer à postuler en job type "ingé" au sens large ), donc là on ne parle plus de faire ses 2 ans d'expé probante et formatrice.

Je connais quand même un peu ces histoires de livrables,pas bien sorcier quand meme

Peut être....
Peut être pas....
Tu n'y a jamais été confronté pour de vrai, tu peux pas savoir.
Et le recruteur potentiel n'a peut être pas envie de faire un pari sur l'avenir, surtout s'il a assez de candidats plus rassurants.....( que ses propres critères de recrutement soient justes ou faux )

[A voir en vidéo sur Futura]

[paul2121]

Ca marche merci à vous.

Ce serait une petite entreprise, du BtoB dans le secteur de l'IT. Le gars est conscient que les gens qu'il embauche (pour un salaire assez bas) ne resteront pas des plombes (d'ailleurs je pense que je continuerai à postuler et à me former même une fois en poste), j'espère juste ne pas me faire avoir par ce genre d'embauche.

[agitateur]

Il n'y a pas de raison à se faire avoir ! Pas plus qu'ailleurs.

C'est la loi de l'offre et de la demande.

Quand tu offres peu ( pour un poste ou en général ) tu sais que tu peux pas faire le difficile. Au moins la gars en est conscient, c'est un bon point. Donc il sait déjà qu'il doit gérer du turn over, et fait en fonction.

Du B to B en IT, ça ne pourra être que formateur. Un CDI ? Prends le !

Un conseil qui n'engage que moi: ne cherche pas tout de suite à rebondir. De toute façon, avec 3 mois de poste, tu ne sera guère plus attractif que maintenant. Tires 1.5 ou 2 ans. Ca passe vite.
Les jeunes ont la changîte aigue, mais ce n'est pas forcément crédible de changer trop vite.