Bonjour à toutes et à tous,
Fraichement diplômé de mon master 2, j’ai récemment débuté une thèse en chimie, mon rêve depuis des années. J’ai pu cumuler plus d’un an de stage en laboratoire académique, qui m’ont montré à quel point je souhaitais pouvoir mener à bien mon propre sujet scientifique. Lors de ces stages, j’adorais me lever le matin et aller au laboratoire, et y rester jusqu’à tard, car c’est le monde dans lequel je me sens le mieux.
C’était donc très excité que j’attendais de débuter ma thèse. Mais dès le premier jour, douche froide. Je souhaite passer les détails, mais je ne m’y sens pas bien du tout, en plus dans une ville qui ne me plait pas non plus. Alors en stage à l’étranger lors des recherches de thèse, je n’ai pas pu visiter les labos et rencontrer l’équipe hormis l’entretien d’embauche. Je pensais que ça se passerait comme dans les labos de mes stages, mais la déprime s’installe.
Je vais être honnête, je ne me vois pas y passer 3 ans. Pourtant le sujet me plait beaucoup et mon encadrant semble professionnel et impliqué. Mais je suis déjà démotivé de me lever pour travailler dans une atmosphère dans laquelle je ne m’épanoui pas.
Je ne vois pas l’intérêt de se forcer, car j’ai choisi de la faire pour la thèse en elle-même, pas forcément pour la suite de ma carrière, je n’ai pas envie « d’attendre que ça se passe jusqu’à être diplomé ».
Une solution que j’ai trouvé serait de partir effectuer cette thèse dans un autre laboratoire, repartir à l’étranger me plairait énormément. Il existe certains dispositifs à mettre en œuvre au début de la thèse, comme la cotutelle. Je cherche un laboratoire à l’étranger qui peut m’accueillir, et sous certains points cela peut arranger tout le monde : nouveau projet et doctorant qui a déjà un financement pour le labo étranger, ouverture internationale, collaboration et partage de projet pour mon labo actuel, et pour moi, je peux travailler ailleurs.
Je serai extrêmement motivé de chercher un nouveau labo, entreprendre les démarches, être au centre même d’une toute nouvelle collaboration. Mais il faut s’y prendre dès le début de la thèse apparemment.
Mais voilà, est-ce une bonne idée ? Comment en parler à mon encadrant que je connais à peine ? Il risque de me prendre pour un ahuri de demander à travailler ailleurs dès mon arrivée au labo et de compromettre ce qu’il avait prévu… mais ça me plairait énormément et boosterai ma motivation.
Comment m’y prendre pour le convaincre et mettre cela en place si c’est faisable ?
Ou bien d’autres solution comme la codirection, ou autre ?
J’ai conscience que vous risquez de me dire que je devrais simplement attendre de voir que la situation s’améliore. Ce que je compte faire, mais je n’ai pas trop d’espoir et je ne souhaite pas continuer comme cela, car j’ai choisi de faire une thèse pour le plaisir (même face aux problèmes qui arriveront bien un jour ou l’autre dans la thèse j’en ai conscience).
Je vous remercie d’avoir lu ce pavé, et vous suis par avance reconnaissant des réponses et de l’aide que vous pourrez me fournir,
Bien à vous
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