Enfin même si tu n'as pas envie de demander ta copie, est-ce que tu pourrais donner quelques conseils, s'il te plait. ( genre comment ton niveau et comment tu as fait pour réviserpar exemple)
En tout cas merci. Ca serait sympa.
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Enfin même si tu n'as pas envie de demander ta copie, est-ce que tu pourrais donner quelques conseils, s'il te plait. ( genre comment ton niveau et comment tu as fait pour réviserpar exemple)
En tout cas merci. Ca serait sympa.
^Comme il s'agit d'une langue, la réussite dépend de beaucoup de facteurs hors de ton contrôle, je suppose... par ailleurs, garde à l'esprit que c'est prioritairement une épreuve de littérature. Visiblement, l'intérêt de ton analyse littéraire compte plus que ta maîtrise de la langue. Ce qui est heureux, parce que tu es concurrence avec *beaucoup* de gens qui sont nativement bilingues, résidant dans des pays anglophones et abreuvés de lectures anglaises. Si tu n'en fais pas partie (ou en es-tu ? on ne sait jamais), c'est sur la réflexion que tu pourras faire la différence. Apparemment, quelques fautes d'anglais peuvent être tolérées dans ta copie... je sais que j'en ai fait. Au moins deux.
Pour ce qui est des révisions --je n'ai pas vraiment 'révisé', parce que ce n'était pas réellement possible : ce qui compte pour la réussite n'est pas vraiment quelque chose qu'on puisse acquérir dans les quelques mois avant l'épreuve. Une langue, ça s'apprend en plusieurs années (l'anglais était ma LV2, et j'affichais un triomphant 12 de moyenne fin 3e, mais j'ai pu me rattraper dans les trois années qui ont suivies).
Fais tout ce qui est nécessaire pour que tu sois capable de penser et rédiger avec aisance dans un anglais d'une certaine correction et assez littéraire. Je crois que ça peut difficilement se faire sans pratiquer quotidiennement, non seulement la lecture, mais aussi --surtout-- l'écriture de la langue.
Et entraîne toi à faire des traductions, c'est un exercice qui demande une certaine pratique pour être à l'aise. Et bien sûr, faire les anciens sujets du CG, c'est toujours une bonne préparation. Ma prof m'avait fait faire un sujet de sa fabrication peu de temps avant l'épreuve.
Déjà, je ne suis pas bilingue, et c'est à force d'entraînement que j'essaye de me rapprocher de ce niveau. J'ai demandé cette année à ma prof de m'aider à booster mon niveau. On a traduit des textes ensemble ( et le dernier CG de Virgina Woolf qui était selon elle fait uniquement pour planter les élèves avec le vocabulaire ). Je lis les bouquins en anglais et bon, j'arrive de mieux en mieux. Enfin, même si je vais en S j'aime quand même beaucoup le français et tout ça...partout où il faut analyser, synthétiser...
Si tu avais 12 en 3° c'est plutôt encourageant...mais bon dis plutôt comment tu as remonté la pente !
^Lire beaucoup de bouquins, c'est clairement indispensable (pour le vocabulaire, déjà), mais ça ne suffit pas. La logique de lecture est assez différente de la logique d'expression, et avoir beaucoup lu ne te permet pas automatiquement d'écrire avec aisance. Si tu veux réussir, écris en anglais régulièrement, je pense que c'est ce qui est le plus important.
Hey, il était cool ce texte ! Le vocabulaire étant en effet un peu difficile parfois, mais il faut considérer qu'il s'agit du concours général, pas d'un exam, et que, l'objectif étant la sélection d'une trio de gagnants, il faut faire se planter un maximum d'élèves.e dernier CG de Virgina Woolf qui était selon elle fait uniquement pour planter les élèves avec le vocabulaire
Ben, déjà tes chances sont réduites. Je ne veux pas te décourager --de toutes façons, ton entraînement te sera extrêmement profitable à l'avenir quel que soit ton résultat au CG--, mais une certaine part des concurrents (sur les ~1200, environ 20% si j'en crois des souvenirs brumeux d'un rapport de jury d'une année passée) sont, eux, bilingues. Certains, nativement. Ça fait une grosse différence.je ne suis pas bilingue
Oui ! Mais il ne faut pas s'y tromper, parce que directement après la 3e je me suis réellement mis à apprendre l'anglais (calendrier : juillet 04 un niveau lamentable, septembre 04 de bonnes bases, hiver 04-05 assez d'aisance pour parler couramment avec pas mal de fautes et un certain manque de vocabulaire, été 05 semi-bilinguisme, quoique toujours quelques fautes, printemps 06 bilinguisme, début d'écriture de nouvelles en anglais, puis une année pendant laquelle mon vocabulaire s'est beaucoup approfondi). Pour remonter la pente : des livres, et internet (pas nécessairement dans cet ordre). Les internets permettent de pratiquer l'anglais quotidiennement à la fois en lisant et écrivant, et je trouve ça particulièrement efficace. Les forums, je veux dire. Enfin, les forums plutôt littéraires, où l'anglais parlé est correct. Non je n'ai aucune adresse à te conseiller.Si tu avais 12 en 3° c'est plutôt encourageant...
Si tu es réellement motivé, participe (et gagne) au NaNo 2007. Dans le même genre, un exercice radicalement efficace, ce serait un NaNo permanent. ^^
Là, pour le coup, tu pourrais gagner le CG.
Bonjour,
je félicite tous ceux qui ont eu des prix. J'ai passé le concours général de français l'an dernier, mais je n'ai rien obtenu.
Je vais sûrement me faire réprimander parce que ce n'est pas l'endroit idéal pour demander ça,, mais si vous avez des renseignements à me donner sur la filière sciences po, ce serait gentil d'aller sur http://forums.futura-sciences.com/thread125945.html où j'ai posé, aujourd'hui, quelques questions.
Merci.
Merci beaucoup. Je vais me mettre alors plus à écrire. Si tu veux bien me raconter un peu ton parcours, j'aimerais bien. Simplement pour voir un peu comment tu t'es débrouillé, et puis aussi par curiosité.
Comme certains me l'ont demandé, je mets à votre disposition ma copie (3e accessit):
Concours général des lycées
Dissertation philosophique, série L
Session 2007
Sujet : Notre identité dépend-elle du jugement des autres ?
Voilà une question bien radicale : nous comprenons communément l’identité comme une entité constitutive du moi, unifiant dans un même sujet une foule de perceptions hétéroclites (unité que Hume s’était refusé à poser), comme un socle au sein duquel nul ne serait autorisé à pénétrer : la notion renverrait ainsi au « plus profond de nous-même ». Force est de constater cependant que l’« épiphénomène » de l’identité est beaucoup plus trivial : on a tout à l’heure « vérifié mon identité » sur la base d’un nom, d’une date de naissance, de quelques traits de mon visage sur ma « photo d’identité », toutes choses apparemment fort contingentes. Et la barbarie nazie, lorsqu’elle a voulu uniformiser les haillons de ses prisonniers et substituer à leur nom un matricule gravé au fer rouge (comme s’il leur devenait dès lors un élément de leur nouvelle personnalité), s’est vue sans conteste légitimement accusée d’attenter à leur identité même. Les déportés n’auraient plus d’identité parce qu’on ne les regarderait plus, parce qu’on ne les jugerait plus comme des sujets.
Le Moi aurait donc besoin, pour se poser en tant que Moi (Moi = Moi ; là est l’axiome d’identité et la pierre de touche de la dialectique fichtéenne), d’un non-Moi qui le saisit (le non-Moi doit donc être lui aussi sujet, c’est-à-dire autrui), contre qui il se heurte ; et de sorte il n’y aurait pas d’identité – idem ens, même étant… mais idem que quoi ? l’étymologie nous suggère aussi de subsumer une dualité – sans altérité.
Nous aurons donc à explorer différentes voies, suggérées par l’histoire de la métaphysique, pour trouver de quelle manière peut se former l’identité et quel rôle incombe à la « catégorie autrui » dans ce lent processus.
*
On peut considérer la philosophie dans son long développement comme une pensée du sujet. C’est là une de ses différences fondamentales avec les sciences de la nature, qui, au nom de la sacro-sainte objectivité, s’interdisent de poser le problème (notons au passage deux autres différences : la philosophie s’autorise également à s’interroger sur les notions de but et de valeur). Nombre de « révolutions coperniciennes » (citons tout de suite l’injonction socratique, le moment cartésien et la naissance de la phénoménologie de Husserl) ont en effet pour thème une refondation de la discipline sur des bases plus fermes, articulée autour du sujet cognitif.
L’héritage des Anciens est particulièrement fécond dans ce domaine : Socrate prend toujours la peine, lorsqu’il s’adresse à de jeunes gens qui souhaitent débuter leur carrière politique ou militaire (Alcibiade et Ménon, par exemple), de rappeler la fameuse devise du temple d’Apollon delphique : gnôthi sautón, « connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux » : on tend trop souvent à oublier la deuxième partie, et à songer ainsi que la philosophie n’est qu’une discipline égocentrique ; l’ego, dans le dessein socratique, n’est qu’un point de départ, une assise qui permet de s’élever vers des réalités transcendantes. La philosophie hellénistique puis romaine, tout en revendiquant cette filiation, a quelque peu modifié les conceptions de Socrate en faveur d’une place plus grande de l’intériorité. Alors que la place du divin se réduit (les dieux sont étrangers aux affaires humaines selon les Épicuriens, et ce qui ne dépend pas de nous arrive nécessairement dans la doctrine d’Épictète), les appels à « ad se convertere » se font de plus en plus pressants. Toute une série de « techniques de soi », analysées par Michel Foucault dans ses cours au Collège de France sur l’Herméneutique du sujet (1981-1982), sont élaborées, qui visent à atteindre la vérité profonde du Moi, à se rendre hermétique aux assauts du monde extérieur ; la plus illustre d’entre elles, popularisée par les Stoïciens, est sans doute la præmeditatio malorum, « anticipation du pire », immunisation aux troubles qui pourraient survenir par la faute d’autrui.
Nous pouvons donc parler avec Pierre Hadot d’une « citadelle intérieure » du moi antique. « In te redi », nous dit Augustin, « in interiore homine habitat veritas ». Mais ce re-fuge montre vite ses limites : en même temps qu’il nous pousse à accepter et à ne pas craindre la mort, Lucrèce nous défend de s’attarder sur la chair d’un défunt (mais pourquoi nous émeut-elle donc, si la mort n’est rien pour nous ?), et Horace laisse clairement, en disciple peu rigoureux de l’épicurisme, transparaître sa peur de la mort (en Odes, I, III, par exemple). Bien que je me sache identique à autrui, et promis au même sort funeste, il faut cependant m’en détacher. Le solipsisme est un état insupportable ; les éloges de la solitude que dressent un Pétrarque dans le De Vita solitaria ou un Chateaubriand ne reflettent pas la juste réalité de cette condition : tant Pétrarque que Chateaubriand trouvent un exutoire dans la religion, l’union mystique, ou dans la création artistique. Si penser m’appartient, il y a toujours quelque chose – « quelque chose qui me dépasse » ajoute Sloterdijk – qui m’étonne (Théétète) et me fait sortir de mon long sommeil dogmatique.
*
Nous sommes donc conduits à rechercher dans autrui (ou dans Dieu) une échappatoire, et ainsi nous entrons dans un des trois stades de la dialectique qualitative de Søren Kierkegaard ; les stades esthétique et éthique, qui sont ceux de l’altérité intramondaine, renvoient d’ailleurs à deux sortes de jugements.
Dans cette longue et parfois pénible odyssée (qu’on songe aux difficultés de communication du jeune Jean-Paul Sartre avec les autres enfants de son âge, au jardin du Luxembourg), d’aucuns se dressent sur notre route, qui deviennent nos amis. L’ami est proprement celui qui formule un jugement sur moi (généralement positif, pour les besoins de la communication ; mais certaines relations pathologiques font qu’on s’attache même à ceux qui nous déprécient) ; nous qualifions notre conversation de « constructive » en tant qu’elle nous apporte quelque chose, qu’elle nous informe sur ce que nous sommes, qu’elle adopte ce point de vue objectif dont nous parlions tout à l’heure ; la valeur épistémologique d’un tel examen apparaît donc supérieure : elle échappe notamment à l’obstacle du refoulement, de la mauvaise foi. La figure de l’ami, telle qu’elle est présentée par Aristote (Éthique à Nicomaque, IX-X) et par Cicéron (De Amicitia) peut donc être qualifiée de transcendantale. Elle doit être intégrée à la « conversion à soi ».
La synthèse est opérée par Husserl, dans ses Méditations cartésiennes, qui concluent ses recherches tout en introduisant à son œuvre. « Après avoir perdu le monde avec l’épochê phénoménologique, nous devons le regagner dans l’automéditation transcendantale ». Et ce sans oublier une de ses propriétés essentielles : le monde de Husserl est intersubjectif. Aussi nous faut-il, pour le saisir dans sa complexité, dans sa pluralité de faces, poser à côté de l’ego transcendantal, un alter ego transcendantal. Dès cet instant le monde change de visage et nous nous transformons avec lui. Étudions cette relation réciproque.
Engagé dans des rapports pratiques avec le monde intersubjectif, je ne saurais ignorer la présence et la liberté de l’autre. Son visage surgit pour me le rappeler ; il a, chez Lévinas, « une signification d’emblée éthique » (Éthique et infini). Il est si prégnant que j’en viens à me rendre, volontairement, spontanément, responsable de lui et même responsable de sa responsabilité. Il génère une prise de conscience de notre condition commune : Lévinas note qu’il est très difficile pour un soldat de tuer l’ennemi qu’il a regardé dans les yeux ; d’où notre lâche refus de regarder nos fautes, de regarder en face la vérité. Le regard de l’autre est mon juge . Il est condition de l’établissement de la moralité. Sartre est parvenu à des conclusions similaires de manière parallèle. Lorsque je commets une action réprouvée par les règles de la morale, je ne ressens pas de culpabilité particulière tant que je ne découvre pas que j’ai été observé. Alors je rougis et me couvre de honte, non pas de mon action, mais de ce moi qui a failli, qui a été vu comme immoral. La crainte du regard de l’autre est crainte d’être vu tel que je suis, non tel que je me montre. De même certaines modes vestimentaires marginales, certaines attitudes alimentaires pathologiques peuvent s’expliquer par un décalage voulu entre mon moi « profond » (le terme est sans doute quelque peu abusif) et mon moi « social ». L’identification d’une de ces deux instances à l’« identité » doit être rejetée pour échapper à l’équivocité de notre introduction.
Nous nous sommes attachés jusqu’à présent aux relations entre moi et un autre. Mais nous devons également envisager l’influence de la communauté – « tout organique » au sens de G. E. Moore (Principia Ethica), c’est-à-dire irréductible à la somme de ses parties – : la sociologie a ici beaucoup à nous apporter. En marge de notre identité individuelle, il y a assurément « notre identité », en comprenant le nous comme un collectif : on parle ainsi d’« identité nationale », de sentiment de classe, de « solidarité féminine »… Un faisceau de symboles, de référentiels (le drapeau, le quartier, l’histoire, les idoles auxquelles nous nous « identifions »…) sont autant d’élément qui nous définissent supra-individuellement, mais qui ne sont pas sans influence au point de vue individuel, sur notre manière même de penser – contrairement à l’opinion courante, la logique est peut-être ce qui diffère le plus d’un continent, d’une nation, d’une langue (autre facteur identifiant très fort : on pourra se référer à la qualification de « bárbaroi » attribuée aux non-hellénophones, à la politique de l’irrédentisme pendant le Risorgimento, et aux liens qui rapprochent la France des pays de la Francophonie) à l’autre –. Cette dimension ne peut raisonnablement pas être occultée. Dans sa morale minimaliste « par provision », Descartes s’imposait d’ailleurs d’être fidèle « aux lois et aux coutumes » de son pays. Ceux qui refusent de se soumettre à cet ordre établi se voient par la suite marginalisés, montrés du doigt (et parfois, revendiquent en réaction leur identité de « rebelles », de contempteurs de la pensée unique).
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Si le monde extérieur, intersubjectif et social a donc une influence très nette sur la construction de notre identité, il faut en revanche se garder d’établir une distinction, illégitime en vertu de la notion même d’iden-tité, entre une identité idiosyncrasique et une autre identité « ek-statique » qui serait seule en communication avec l’extérieur. Il nous faut étudier les rapports difficiles de ces deux dimensions, en prenant garde aux écueils vers lesquels chacune d’elle nous entraîne : l’une au solipsisme et à la surdité aux jugements des autres, l’autre au déterminisme social et à la dissolution de la personnalité. Ainsi nous parviendrons à comprendre le rôle précis du non-Moi, et des jugements d’autrui en particulier, dans la définition de l’identité. Tel est, dans une réflexion plus large sur la liberté, un des problèmes majeurs qu’étudie Fichte dans sa Doctrine de la science (1795-1813).
Le Moi de Fichte (qui refuse la démarche radicale de Descartes) commence par se poser lui-même (Tathandlung). « L’acte de poser et ce qui est posé ne font qu’un », ainsi le Moi établit originellement l’identité Moi = Moi. Il se pose, dans son élan, infini, puisqu’il n’a encore rien découvert qui s’oppose à lui. C’est seulement une fois confronté au monde extérieur qui lui résiste, que ce choc (Anstoß) lui révèle sa finitude. Nous avons là, en quelque sorte, une détermination quantitative de l’identité. Cette définition est donc une dé-finition.
Par analogie avec la démarche de Fichte, nous comprendrons comment les jugements d’autrui peuvent déterminer qualitativement l’identité. Posons de la même manière l’autre, comme un Moi (sujet linguistique, qui énonce un jugement) qui n’est pas moi. Son jugement est pour moi un Anstoß : il limite les jugements que j’avais formulés dans ma « Tathandlung qualitative » (s’il nous est permis de recourir à une telle expression !) et que j’avais accueillis avec une confiance aveugle, faute de toute autre instance critique. Je saisis alors ma connaissance de soi en tant que limitée et j’« accueille » dans une synthèse le jugement de l’autre. Le Moi posé primitivement, n’a pas disparu au bout de l’expérience ; il a su intégrer et la présence et le jugement de l’autre dans une dialectique qui conserve l’identité Moi = Moi.
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La citadelle intérieure des Anciens a donc fait place à une monade ouverte sur les autres monades. Cette nouvelle conception du sujet est humaniste en ce qu’elle aspire à reconnaître l’autre, dans sa présence d’abord, dans son alter-égoïté et surtout dans l’efficience de ses jugements.
Loin d’être le dernier refuge du Moi et le reliquaire d’une vérité intérieure, l’identité est devenue un repère du Moi et une tension vers la vérité : elle est parvenue à persévérer dans la durée (sa permanence étant une de ses caractéristiques intrinsèques) et à accueillir le monde désormais conçu comme habité d’une multitude de sujets en interaction.
Notre identité n’est donc plus dorénavant une réalité indépendante de ce qui n’est pas elle, une essence sub specie æterni ; elle est au contraire pérenne en ce qu’elle est capable de changer avec nous (de faire en sorte toujours que Moi = Moi), d’intégrer nos déterminations et nos réactions successives.
Ainsi nous pouvons dire avec Dieter Henrich, commentant La Destination de l’homme, que « nous sommes dépendants d’une réalité que nous sommes néanmoins nous-mêmes ».
Juste un petit message à Igor Kortchemski pour le féliciter de ses brillants résultats aux concours ENS (32ème) et Polytechnique (4ème).
Voir : http://www.ens.fr/concours/Resultats/2007/MP/Admis.pdf et http://www.polytechnique.fr/concours..._MPinfo_fr.php
Tout simplement BRAVO.
Bonne continuation ^_^
Félicitations à Arthul pour cette copie... Rien à dire, je trouve la problématisation poussée et le style excellent
Bonjour à tous, je suis de retour de vacances et je viens de recevoir une lettre de "l'Atelier Imaginaire".
Est-ce que d'autres lauréats ont reçu cette lettre, pensez vous aller à Lourdes fin octobre, y a t'il des personnes sur ce forum qui ont participé à ces "journées magiques", quelles sont vos impressions?
Je pense que j'irai, je prendrai surement le train à partir de Paris le 25 Octobre, y a t'il d'autres personnes dans mon cas (histoire de ne pas être tout seul )
Sur ce, bonne rentée à tous!
Bonjour !
Voilà simplement pour signaler que le bulletin officiel du gouvernement signale l'ouverture des inscription au concours général session 2008. Je devrais normalement y participer en philo, et j'aimerais savoir s'il y a une différence entre les sujets des séries S ES et L (en fonction du programme etc ...).
Y'a 2sujets différents pour les S/ES et les L (normal, pas la même programme, pas le même nombre d'heures etc...)... j'y participerai aussi en philo (série ES/L) et en SES normalement! Bonne chance à toi Wodiben (nous sommes encore en concurrence cette année il me semble, à moins que tu sois en L )
Oui je crois bel et bien que nous sommes encore en concurrence ^^, simplement je pensais (dans les différence entre les sujets, si les attentes étaient les mêmes, si le plus important résidait dans l'érudition (je que je n'espère pas ^^)). Tu comptes préparer le concours de quelle façon ? (je comptais personnellement revoir les notions du programme, mais pas m'axer sur l'érudition, mais bon ce n'est qu'une idée ^^ comme je ne sais pas vraiment quelles sont les attentes ^^).
Ah d'ailleurs je serait curieux de lire la copie d'un des lauréat sur "La Beauté du désordre" ^^.
En te souhaitant aussi de réussir ! (comme l'année dernière )
J'ai lu une copie lauréate (1er prix 2000 je crois) ou la fille ne citait qu'un ou deux auteurs... Il semble donc que l'érudition seule ne fait pas la qualité de la copie, la reflexion personnelle est privilégiée (même si maîtriser certains auteurs est fortement conseillé ). Pour le travail, je sais pas encore... je pense que je reverrai les notions du programme et que je vais étudier en profondeur 4 à 5 auteurs de telle sorte à être capable de les exploiter quelque soit le sujet, pas la peine de se disperser en essayant de connaître 36 auteurs! Et je compte faire aussi une ou deux dissertations dans les conditions du CG (j'avais dit ça pour la géo et l'histoire l'année dernière, j'avais rien fait, juste 2 plans détaillés (mais c'est déjà ça)j'espère que je serai plus productif cette fois-ci!).Pour les attentes, il y a un rapport du jury sur le sujet 2006... Sinon, la beauté du désordre, je doute qu'on puisse récupérer une copie (j'ai parlé avec le 2eme prix qui ne compte même pas récupérer la sienne...) c'est dommage, c'est le genre de sujet passionant qui me ferait peur le jour de l'épreuve ! ^^...
Sinon, je ne me fais pas trop d'illusions, le niveau en philo requis au concours général me semble bien au dessus de mes capacités (mais bon on est jamais à l'abris d'une bonne surprise ). En te souhaitant d'avoir plus de réussite que l'année dernière!
Bonjour, moi je suis inscrte en maths y en aurait il quelques uns parmi vous qui le passeraient?
je me suis également inscrit en maths, ainsi qu'en physique-chimie. Bien qu'étant un bon élève de terminale S (19,25 dans les 2 matières), je suis dans un lycée qui ne prépare pas à ce concours, je n'ai aucune ambition quant à un éventuel prix, j'y vais donc pour découvrir des sujets intéressants (comme l'était le sujet de physique-chimie l'an dernier par exemple), c'est d'ailleurs, je pense, un des objectifs de ce concours.
Salut.
Je vais passer le CG de physique-chimie mais le seul problème c'est qu'au mois de mars le programme n'est pas encore terminé, on doit donc le terminer chez nous :s...
bonjour,
je passe également le concours général de math moi non plsu je n'ai aucune ambition, je veux juste voir ce que ca fit d'être assis 5h à réfléchir.
Bonjour,
Je dois passer le concours général d'anglais mais je suis très loin d'être bilingue et je ne suis pas en classe européenne. Que dois-je travailler en priorité ? Je doute d'avoir la moindre chance mais au moins ce ne sera pas une découverte puisque j'ai passé l'épreuve de grec l'an passé ! Si quelqu'un pouvait me donner des précisions sur les révisions à faire car je suis un peu perdue ...
Merci
J'ai remarqué que la majorité des informations -ma foi fort pertinentes- délivrées au cours des délibérations de ce sujet ne pouvaient être que d'une bien maigre utilité pour les courageux (inconscients ?) impétrants du Concours général. En effet, croyez-le ou non, mais vingt-cinq pages de discussions, à dix-huit messages la page, si je ne compte pas trop mal, et généralement une bonne vingtaine de lignes par message, cela ne facilite guère la récupération de renseignements. Je suggère donc -en admettant que ma demande ne soit jugée ni irréalisable ni trop exigeante- de publier un résumé des principaux conseils, outils, méthodes et informations de ce sujet en guise de premier message (je suppose qu'une telle prouesse n'outrepasse pas les compétences denos modérateurs). Si je fais totalement fausse route, existe-t-il alors un moyen de bénéficier de conseils sans lire vingt-cinq pages de ce sujet ?
Je viens donc pour solliciter quelques avis, en m'excusant par avance si les réponses à mes questions ont déjà été publiées.
Pour résumer, je suis élève de 1ère S dans un lycée pas exactement extraordinaire, et mon professeur de français m'a recommandé de me présenter au concours général de composition française. Et comme je suis un sinistre imbécile, j'ai accepté.
Voici maintenant la partie que vous redoutez tous: l'interminable flot des questions impertinentes d'un sinistre imbécile qui prend bien soin de préciser qu'il n'estime pas pouvoir atteindre un niveau suffisant pour remporter une quelconque distinction.
En admettant que je veuille me préparer au mieux sans sombrer dans un labeur obsessionnel, quel somme de travail devrais-je fournir ? (approximativement, en termes de durée, de travail quotidien, en nombre d'exercices supplémentaires....) ?
Existe-t-il une attitude ou un exercice quotidien qui permette de s'améliorer ? (se contraindre à rédiger avec soin en toutes occasions, à lire avec attention en cherchant toujours à acquérir une compréhension plus profonde des textes...)
Qu'attendent généralement les correcteurs ? de l'originalité ? jusqu'à quel point peut-on être original ? (autrement dit, comment doit-on être original en restant suffisamment scolaire et rigoureux, mais pas trop ?)
Au niveau de la méthode, faut-il procéder différemment que pour un exercice de dissertation de bac ? j'ai cru voir (aurais-je mal vu ?) que certains d'entre vous n'adoptaient pas les catégories en vigueur dans les manuels du style thèse/antithèse/synthèse, par exemple.
De manière générale, que faut-il faire pour réussir -à peu près- le concours général de composition française ?
Rassurez-vous, il m'est par hasard arrivé de lire quelques une des explications fournies par ce sujet.
Autrement, si mes questions vous ennuient, vous pouvez toujours me signifier que je suis un sinistre imbécile qui ferait mieux de se taire.
Il faut savoir faire un peu d'effort, estimes-toi heureux qu'une telle discussion existeJ'ai remarqué que la majorité des informations -ma foi fort pertinentes- délivrées au cours des délibérations de ce sujet ne pouvaient être que d'une bien maigre utilité pour les courageux (inconscients ?) impétrants du Concours général. En effet, croyez-le ou non, mais vingt-cinq pages de discussions, à dix-huit messages la page, si je ne compte pas trop mal, et généralement une bonne vingtaine de lignes par message, cela ne facilite guère la récupération de renseignements. Je suggère donc -en admettant que ma demande ne soit jugée ni irréalisable ni trop exigeante- de publier un résumé des principaux conseils, outils, méthodes et informations de ce sujet en guise de premier message (je suppose qu'une telle prouesse n'outrepasse pas les compétences denos modérateurs). Si je fais totalement fausse route, existe-t-il alors un moyen de bénéficier de conseils sans lire vingt-cinq pages de ce sujet ?
Alala ces jeunes aujourd'hui, ils veulent tout avoir sans effort
Je proteste énergiquement !
J'ai fait des efforts ! (un petit peu quand même, non ?)
Faire des efforts, je veux bien, mais je me suis fait la réflexion que d'une part je ne pourrais tenir mes renseignements que d'individus plus compétents que moi en la matière -ce qui me rend nécessairement dépendant de l'effort des autres- d'autres part que, tous les sinistres imbéciles nouveaux venus dans mon genre venant ennuyer tout le monde avec toujours les même questions, le sujet ne pourrait qu'augmenter en quantité sans rien gagner en qualité. A moins qu'une digue de sécurité ne soit mise en place pour contenir le flots de sinistres imbéciles nouveaux venus, en l'occurence une réponse immédiate à leurs questions les plus courantes.
Vous remarquerez quand même que j'ai fait l'effort de poser mes questions selon le modus operandi habituel, comme tous les autres sinistres imbéciles nouveaux venus. Si cette solution vous paraît préférable, vous pouvez considérer que la première partie de mon précédent message -celle qui se montre à tort si fertile en suggestions impertinentes- n'a jamais été postée.
J'aime beaucoup ta façon de t'exprimer ^^. Bon concernant la comostition française je ne peux pas beaucoup t'aider (ne l'ayant moi-même pas passé), mais dans tous les cas il est évident que le but est d'être original, et de préférer un devoir quitte ou double plutôt qu'un bon devoir, parce que au CG tout le monde est bon. Par exemple j'ai passé l'histoire l'année dernière, et j'en ai reparlé après avec mon prof d'histoire, qui m'a donné son avis sur le sujet. Il m'a dit que le plan chronologique était suicidaire, voire inanvisageable, et Lamart, qui a eu le premier prix en histoire (*et seul prix décerné *), a justement réaliser un tel plan qui pouvait sembler très très ambitieux. Comme quoi il faut être original, il s'agit vraiment d'être l'exception ! Maintenant concernant la masse de travail à fournir ..., je ne sais pas vraiment précisemment. Moi j'ai travailler en moyenne 2 à 3 heures par jour, ce qui m'a permis d'acquérir toutes les connaissances nécéssaires en histoire mais après coup je pense que l'essentiel n'est pas d'avoir toutes les connaissances, bien sûr ça aide, mais il faut surtout être préparé à l'exercice de la composition et s'entraîner à faire des des compositions, en ce sens la méthode me semble devoir être un pilier des révisions. (Montaigne disait qu'il vaut mieux une tête bien faite, qu'une tête bien pleine !). Ceci dit c'est une expérience exceptionnel et personnellement je ne regrette rien !
Bref, je crois que pour de plus amples réponses, il faudrait que Arthurl réponde à tes questions !
Je passe aussi le CG en français, mais malgré tous les doutes que je puisse avoir, je ne me traite pas de sinistre imbécile ! Essayez plutôt de voir cette expérience comme une expérience positive ( car après tout on a tout à y gagner ), sinon, plus d'intérêt !
Oui c'est sûr mais tout de même, quand on révise beaucoup beaucoup beaucoup la décéption peut parfois être grande donc bon ^^ après ça dépend de la façon dont on l'aborde (même si c'est sûr que c'est positif dans tout les cas !). Sinistre imbécile peut-être pas mais pauvre fou j'y ai déjà eu le droit !
Tu as commencé à faire quelque chose en philosophie? moi rien! (quand je vois l'imposante masse de travail qui est face à moi, je ne sais pas par où commencer... mon prof m'a donné l'ensemble des cours qu'on aura pas le temps de voir d'ici Mars (80pages) + une vingtaine de textes à expliquer... )... Personne d'autre ne passe la philo (ou les SES) sur le forum?
Tiens ça me fait penser que si quelqu'un passe l'histoire, je peux taper ma copie pour la lui envoyer...
Oh ta copie intéresse même ceux qui ne passent pas l'histoire cette année (personnellement je serais très curieux et intéressé de pouvoir la lire ! Sinn concernant les révisions je n'ai rien entamé dans l'immédiat (parce que bon, mon inscription a finalement été assez houleuse ^^ mais c'est bon), enfin je pense surtout m'axé sur la méthode et faire un maximum de dissertations et voir le maximum de définitions concernant les notions (je pensais réviser avec le livre de Alain Renauld s'intitulant La Philosophie). Je ne pense pas que j'irais lire beaucoup de textes en dehors parce que bon je lis des bouquins de philo depuis la 4ème et donc je pense que l'essentiel c'est surtout d'avoir de la méthodologie (et que bon s'il on peut étayer sa thèse avec des philosophes tant mieux (et c'est aussi important parce que je pense que c'est au travers de la connaissance de thès philosophique que l'on peut mener une réflexion approfondie), mais le but est plutôt (je pense) de faire un devoir très approfondi et défendant une thèse forte et claire que de faire un devoir "beau" (avec une belle forme etc ...) >>> enfin j'ai toujours eu l'intime cinviction que la philosophie était plus scientifique que littéraire ^^.
Mais 80 pages de cours + 20 textes à expliquer ça fait quand mm énorme nn ? (Bon courage ! en plus avec les SES ça fait vraiment beaucoup !)
Je trouve que tu as plutôt raison sur la caractère "scientifique" de la dissertation philosophie, même si un style agréable est toujours un plus!
Concernant les révisions, j'avoue que c'est enorme mais je ne sais pas si je ferai tout (les 80pages de cours, j'ai trois mois d'ici Mars, et concernant les texte je ne ferai pas un commentaire complet pour chacun d'entre eux!
Pour la copie, je verrai si je la posterai ou te l'enverrai par MP!
Bonjour,
Ma prof de maths vient de m'inscrire au CG (en maths donc ...)
Je suis assez content de pouvoir y participer mais ça me fait quand meme un peu peur car en regardant les annales, j'ai beaucoup de mal à faire les exos ...
Y'a-t-il des techniques spécifique au CG? des cours disponible sur le net? des méthodes ? ... Des choses qui pouraient me servir enfait ...
Merci d'avance
Mystik_57
Toujours pour le Concours général de maths, j'aimerai savoir à partir de quel niveau peut on espèrer (au moins) une mention?