Concours général des lycées (2) - Page 2
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Concours général des lycées (2)



  1. #31
    invitee2b0f715

    Re : Concours général des lycées (2)


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    Salut. Je cherche des annales du concours général en français niveau première mais je ne trouve rien!
    merci!

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  2. #32
    invitec15b5d29

    Post Re : Concours général des lycées (2)

    Il n'y a pas d'annales vendues dans le commerce... Mais tu peux trouver des sujets et des copies lauréates sur internet :

    2006: Dans Les Impostures de la poésie , essai publié en 1944, Roger Caillois écrivait : "Je crains que le poète, poussé par la croyance qu'il est possible d'isoler la poésie et d'en offrir une sorte de parfaite condensation, ne s'expose à quelque grave mécompte. Il anéantit ce qu'il entend purifier. Il chasse un fantôme, une vertu qui tire sa force, son rayonnement, son existence même de la matière, fût-elle vile, qui la supporte, de façon qu'il est aussi dénué de sens de vouloir l'en extraire que d'entreprendre de peindre en sourire sans le visage, sans les lèvres où il se dessine". Vous analyserez et discuterez ce propos dans un développement composé nourri d'exemples précis empruntés à des époques diverses de l'histoire de la poésie.
    2005: L'auteur contemporain Richard Millet conclut ses "Notes sur le clacissisme" par la formule suivante: "Classique jusqu'à l'ellipse de l'individu dans une gloire de langue". Vous analyserez puis discuterez cette réflexion en vous appuyant sur votre expérience de lecteur.
    2004: "Comme toute œuvre d’art, il vit d’une entrée en résonance universelle – son secret est la création d’un milieu homogène, d’un éther romanesque où baignent gens et choses et qui transmet les vibrations dans tous les sens. Un monde pénétré, éveillé, jusqu’à la moelle par le son intelligible, purgé miraculeusement de tout élément opaque – un monde qui n’est pas celui de la vie, mais qui lui ressemble seulement, dans la mesure à la fois très importante et très incomplète où une cloche ressemble à un chaudron." (Julien Gracq)
    2003: "Et c'est là, en effet, un des grands et merveilleux caractères des beaux livres (et qui nous fera comprendre le rôle à la fois essentiel et limité que la lecture peut jouer dans notre vie spirituelle) que pour l'auteur ils pourraient s'appeler ``Conclusions'' et pour le lecteur ``Incitations''. Nous sentons très bien que notre sagesse commence où celle de l'auteur finit, et nous voudrions qu'il nous donnât des réponses, quand tout ce qu'il peut faire est de nous donner des désirs." (Marcel Proust)
    2002: "À partir d'une note du journal de Léon Tolstoï : " Si toute la vie complexe de bien des gens se déroule inconsciemment, alors c'est comme si cette vie n'avait pas été ", l'écrivain russe Chklovski, dans un ouvrage critique de 1917, écrit ceci : "Ainsi la vie disparaît, se transformant en un rien. L'automatisation avale les objets, les habits, les meubles, la femme et la peur de la guerre. Et voilà que, pour ressusciter notre perception de la vie, pour rendre les choses à nouveau sensibles, faire de la pierre une pierre, il existe ce que nous appelons l'art. La fin de l'art est de nous procurer une sensation de la chose, mais une sensation qui soit une vision, et non pas seulement une reconnaissance". En vous référant à votre expérience de lecteur, et en faisant éventuellement appel à d'autres domaines artistiques que celui de la littérature, vous présenterez les réflexions que vous inspire ce texte."
    2001: "En parlant du roman, le philosophe André Comte-Sponville déclare : " A quoi bon inventer des histoires ? A quoi bon toutes ces phrases, toutes plus jolies et plus inutiles les unes que les autres ? Quand on est très jeune, les romans sont utiles; il faut bien rêver la vie, avant de la vivre. Mais après ? La vie est un roman suffisant, non ? Il y a bien longtemps que je ne relis plus Proust ou Flaubert. Les poètes, oui. Les journaux intimes, les mémoires, les correspondances, oui aussi, parfois. Mais les romans, non."
    1999: Ce n'est pas "Pourquoi écrire ?" qui est intéressant, mais "Comment écrire ?"
    1998: Qu'est-ce qu'une oeuvre moderne ?
    1996: Faut-il lire aussi entre les lignes ?
    1989: "Je vais au théâtre afin de me voir sur la scène, tel que je ne saurais – ou n'oserais – me voir ou me rêver, tel pourtant que je me sais être." (Jean Genet)
    1986: "La durée des oeuvres est celle de leur utilité, c'est pourquoi elle est discontinue. Il y a des siècles pendant lesquels Virgile ne sert à rien." (Paul Valéry)
    1985: Que veut-on dire lorsque l'on parle du "style" d'un auteur ?

  3. #33
    invitee2b0f715

    Re : Concours général des lycées (2)

    J'arrive pas à trouver de copies lauréates en composition française? Qqn aurait une adresse, please?

  4. #34
    invitee5c1b3cd

    Re : Concours général des lycées (2)

    , et . Mais je crois que c'est à peu près tout ce que tu pourras trouver.

    Sinon je constate que vous parlez tous de bosser pour le CG, et je me demandais, pourquoi ? Fin'j'veux dire, au mieux, si on gagne, qu'est-ce que ça apporte ? Parce que du coup, s'il y a un autre intérêt que le simple fait de "gagner", j'vais peut-être m'y préparer, cette fois !

  5. #35
    invite9c9b9968

    Re : Concours général des lycées (2)

    Gagner ou pas, ce n'est pas le plus important à mon avis. Le plus important c'est que les sujets de CG sont très riches, et que c'est une expérience très intéressante à vivre.

  6. #36
    invitee5c1b3cd

    Re : Concours général des lycées (2)

    Ah, mais ça, je suis totalement d'accord..
    Ce qui m'intrigue c'est plus le côté véritable "préparation", avec révisions, examens "en conditions", 'etc..

  7. #37
    invite9c9b9968

    Re : Concours général des lycées (2)

    Ben c'est mieux d'arriver là bas avec quelque chose à dire non ?

    La préparation type CG blanc permet surtout de se rendre compte ce que ça fait de rester 5 à 6h devant une copie, et permet d'apprendre à gérer son temps

  8. #38
    invitec15b5d29

    Post Re : Concours général des lycées (2)

    En voilà une autre

    1er prix de composition française (séries L, ES et S), 1985

    " J’ai disloqué ce grand niais d’alexandrin ". Ce vers de Victor Hugo, considéré, à juste titre, comme un des plus grands stylistes de la langue français, illustre admirablement à quel point les problèmes de métrique, de versification et, au-delà, de " style " préoccupaient les mouvements littéraires du dix-neuvième siècle. Inconsciemment, le style est ressenti, en effet, comme un problème lié à la technique littéraire - un grand écrivain étant, pour la majorité des lecteurs, un homme " qui a du style ". Parler du style de Victor Hugo, de Lautréamont, devient alors une sorte de reconstitution, qui consiste à apprécier, à savourer, des " effets de style ", in abstracto, comme l’on apprécierait la qualité d’un beau raisonnement logique.
    Le style est, cependant, bien plus qu’une algèbre impersonnelle. Il est, avant tout, l’expression d’un homme qui écrit, et souffre parfois pour atteindre ses buts : et cette souffrance, loin d’être limitée à la personne même de l’auteur, naît de ce constat désespérant : la recherche d’un dépassement de soi, d’une communion avec les autres, ceux qui lisent, est impossible. Le je écrivant cherche, par le style, à atteindre ce vous informe qu’est la masse des lecteurs, mais n’y parvient pas. Ou plutôt, il n’y parvient qu’à travers le non-dit qui, ignoré pourtant, semble s’imposer comme l’essence même du style.
    Une confusion courante au sujet du style est celle qui consiste à confondre le style, l’écriture, l’œuvre - et même l’auteur. Expliquer une œuvre, est-ce critiquer (au sens étymologique de " juger ") le style de l’auteur qui l’a créée ? Il semblerait que non. L’œuvre est un concept très large qui dépasse largement les considérations stylistiques. Une critique uniquement fondée sur les règles du " bon goût ", la critique d’un Laharpe ou d’un Vaugelas, par exemple, paraît ne considérer que la " façade extérieure " de l’écrit - celle du style entendu en tant qu’algèbre. La critique du dix-neuvième chercha, avec raison, à démythifier le phénomène du style, en le replaçant dans son contexte humain, en essayant de montrer les liens entre l’homme et l’œuvre, comme le préconisait Sainte-Beuve. Par la suite, la critique thématique, qui dut beaucoup à Bachelard, puis l’herméneutique (du grec hermèneuô : interpréter), qui consiste à ressentir, tel l’écrivain, les processus de la création, contribuèrent à éclairer le problème du style.
    Le style n’est pas l’œuvre ni l’auteur, c’est la voix d’un héraut. Qu’est-ce qu’un auteur, en effet, sinon un héraut qui proclame son originalité, son moi, par l’intermédiaire de la chose écrite ? " Je suis moi-même la matière de mon livre "… " Tout homme porte en lui-même la forme entière de l’humaine condition ", disait Montaigne dans ses Essais. Le grand écrivain avait su percevoir la réalité profonde de la littérature : l’écrivain , porteur des influences que le monde lui transmet, ne fait que se raconter lui-même - et l’instrument plus ou moins conscient de cette confession est le style. Rimbaud, dans son Bateau ivre, figurait en fait ses propres désirs et transcrivait une partie de sa propre histoire. Le style, ici - ou plutôt les effets stylistiques, - les images, l’explosion finale " O que ma quille éclate ! ", sont autant de transsubstantiation du je en mots.
    Le style consiste à employer le pouvoir des mots dans toute sa démesure : l’écrivain tente de ne pas s’oublier lui-même en se donnant les preuves de son originalité littéraire. Le Parnasse, l’art pour l’art, n’est autre qu’une proclamation de cette force que le poète détient en lui : le style.
    Style et engagement sont-ils inséparables ? Peut-être, en un sens. On dira qu’il existe un " style engagé ", celui de Sartre, d’Aragon, dans Les Communistes… En fait, l’engagement profond, celui qui ne dépend jamais de l’objet visé par l’écrivain, mais de l’écrivain lui-même, en tant que sujet, se situe au niveau de son attitude face aux mots. Comme le souligne Sartre dans Qu’est-ce que la littérature ?, l’écrivain engagé se sert des mots comme d’un outil dans la seule fin de créer chez les autres des réactions. Le poète, au contraire, sert les mots puisqu’il les considère avant tout comme des objets poétiques. Le problème du style déborde donc celui de la forme. Il participe de ces implications mystérieuses qui forment la structure de l’énonciation, de la position de l’écrivain face à ses propres structures intellectuelles et linguistiques. Mieux : il révèle, comme le disait Roland Barthes, dans Le Degré zéro de l’écriture, une équation entre la structure charnelle de l’auteur et son intention littéraire.
    Le langage n’est pas un ensemble de mots neutres et dénués de pièges secrets. Son utilisation, non plus, n’est jamais innocente : elle révèle toujours la " transmutation d’une humeur ". Le choix des mots est affectif : il dépend de la perception que nous nous faisons d’eux ; mais, en même temps, il ne peut avoir de but - donc exister, puisque tout choix se définit par rapport à un but donné - que dans la perspective d’une production ordonnée de sens qui serait alors la reconstruction du monde intérieur de l’écrivain, et que nous appelons le style.
    Mallarmé est l’exemple de cette dualité : une vision sceptique et désabusée du monde (" _La chair est triste hélas ! et j’ai lu tous les livres ", Brise Marine).
    Le style se veut un acte de communication, indépendant du sens lexical des mots, mais il est en butte à la dureté d’écrire. " Ecrire, c’est l’enfer ", comme l’avouait Marguerite Duras dans ses interviews télévisées. Car l’écrivain n’est pas libre, sauf s’il décide de s’affranchir. Les structures de la langue, comme le dit Barthes dans sa leçon inaugurale au Collège de France, ne sont ni réactionnaires ni progressistes, mais " fascistes ", au sens où elles contraignent celui qui les emploie.
    L’écrivain " classique " est ainsi entouré d’un réseau de contraintes incontournables. Le passé simple, la troisième personne, sont autant de codification élevées contre l’effort désespéré du " moi écrivant ". On objectera que les surréalistes avec leur " écriture automatique " - consacrée par la parution des Champs magnétiques écrits par Ph. Soupault et A. Breton - ou que l’Ulysse de Joyce, avec son incommensurable variété d’écrits, qui vont de la page de musique à l’ancien anglais, ont pu donner de sérieux coups de semonce à l’univers poétique traditionnel.
    Mais, fondamentalement, l’écrivain reste toujours prisonnier ; lorsqu’il tente de se libérer, sa libération elle-même devient bientôt un emprisonnement. Le surréalisme est, hélas ! devenu assez vite un dogme ; la folie, ou plutôt l’ivresse du style, pour trouver dans sa nature même la satisfaction grisante du " nouveau " dont rêvait Baudelaire dans Le Voyage devait aller toujours plus loin, sans pour autant réfléchir à ce qui constitue le malaise d’écrire.
    Le style, pour être instrument de communication, devrait posséder l’universalité propre à tout échange de sens qui se veut sans équivoque. Or force est de constater que le style d’un auteur n’est pas une notion philosophique à prendre in abstracto. Il se définit, au contraire, relativement à l’intention de l’auteur - qui le perçoit, le " lit ", - et dont dépend nos réactions propres. La lecture critique, en s’attachant au style, le déforme ; elle lui applique des considérations extérieures, culturelles ou esthétiques, qui, loin de faciliter la communication, l’entravent au contraire, en dénaturant parfois jusqu’à la pensée même de l’auteur.
    Le style, pour être compris dans son intégrité, doit être étudié avec toutes les forces cachées, inexprimées et inexprimables qui forment le non-dit. Le style, perçu en tant que tel, paraît alors comme extérieur au langage. Sa puissance vient, précisément, de ce dépassement.
    Considérons un exemple révélateur de non-dit : le rythme. Cette réalité stylistique, mais aussi musicale ou picturale, a souvent été méconnue, et rabaissée au niveau de balancement métrique. Pourtant le rythme, dans la philosophie ionienne, c’était le rhuthmos, une " forme fluante ", comme le montre Benvéniste dans son analyse Problèmes de linguistique générale. Le sens courant n’est apparu qu’avec Platon. Si l’on reprend donc les présocratiques, comme le montre Meschonnic (Critique du rythme), on peut avancer l’hypothèse selon laquelle le rythme est une " forme changeante " du sujet parlant. Le rythme est ce sujet, et en même temps une création de sens caractéristique de ce sujet.
    Les périodes de Proust, à ce titre, sont à la fois indispensables à l’œuvre et à l’origine de l’œuvre. Elles dépassent les signes linguistiques dans une " signifiance ", pour reprendre le mot de Meschonnic qui, loin de les entourer de l’enveloppe de mystère à laquelle on pourrait s’attendre, facilite au contraire la compréhension intime de l’œuvre mais, plus encore, de la pensée littéraire profonde qui en est la source. Rythme et discours, ajoute d’ailleurs Meschonnic, sont inséparables.
    Une sorte de parallèle pourrait alors s’établir entre le style et le rythme ; certes, ce sont là deux notions distinctes ; et le style, dira-t-on, contient aussi, dans ses manifestations, des phénomènes d’allitérations, de rimes, en poésie. Mais, à cette différence près, rythme et style témoignent d’une même recherche de soi-même et des autres. Car le rythme est une interpellation profonde, inexprimable, qui touche aux structures les plus profondes de l’être, à ces vibrations essentielles qui traduisent la perception profonde de la vie, qui coule comme le rythme d’un poème sur nos lèvres. " rhuthmos " vient d’ailleurs du radical de " rhein " qui veut dire couler.
    Il se crée alors une communication étrange, hors du temps, hors des façons d’écrire, indépendante des considérations de genres littéraires. Lire Chateaubriand, bien sûr, ou Proust, c’est goûter la quintessence de la langue française et de la forme au sens le plus courant, et qui est souvent identifiée au style. Mais c’est aussi sentir une présence étrange, presque inhumaine, tant on a l’impression qu’elle défie les artifices du savoir littéraire, mais ô combien essentielle. Les auteurs sans style, et surtout sans rythme, n’existent pas. Ou alors ils ne sont pas des écrivains dignes de ce nom.
    " Soleil cou coupé ". Le vers d’Apollinaire n’a rien de très rassurant ; mais il témoigne d’une correspondance étroite entre le signifiant, le signifié et le rythme. Somme toute, il est l’image de l’écriture littéraire, qui semble un soleil rayonnant sur le monde, ou qui tout au moins ambitionne de devenir l’indispensable lumière maternelle dans laquelle nous pourrions vivre. Le style, c’est l’éclat de cette lumière. Mais, hélas les soleils peuvent être tout le contraire d’eux-mêmes, des " soleils noirs de la mélancolie ", pour reprendre le vers de Nerval. L’auteur est un soleil " cou coupé " pour le langage, aussi paradoxal que cela puisse paraître.
    " Mais, ô mon cœur, entends le chant des matelots… ", disait Mallarmé ; le chant de l’homme, le chant qui a retrouvé son charme (chant et charme ont même étymologie), qui lui permet de dépasser les contingences linguistiques, dans un élan de communion pour atteindre à l’absolue communion, c’est le style, non celui qui se présente à nous dans sa dureté essentielle, mais la vibration intérieure, inséparable du rythme, qu’il contient et dépasse.
    J'ai également la copie de 1989, en format PDF, par MP pour les intéressés.

  9. #39
    invite845cf6ac

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Wodiben Voir le message
    Donc oui on a du pain sur la planche ! (Parce que en ce qui me concerne je ne suis pas au programme national donc il va falloir réviser !)
    C'est clair (vive les programmes franco-allemands), mais un petit effort en histoire ne pourra qu'être bénéfique par la suite j'en suis sûr, par exemple pour les concours d'entrée aux IEP... En tous cas je vais me plonger dans mes Berstein et Milza plus pour apprendre des choses que pour un très hypothétique succès au concours général

  10. #40
    invite8a33216d

    Re : Concours général des lycées (2)

    Présentant le CG de philosophie, j'aimerais savoir si certains d'entre vous l'ont passé, et quelles ouvrages ils ont lu en vue de s'y préparer. Y a-t-il un équivalent au Lagarde et Michard en philosophie ?

  11. #41
    invitec15b5d29

    Re : Concours général des lycées (2)

    Pas vraiment. Il y a bien sûr des anthologies, et des histoires de la philosophie. Mais la lecture d'un maximum d'oeuvres reste indispensable pour avoir une connaissance de première main. Quel concours passes-tu (L ou S/ES) ?

  12. #42
    invite8a33216d

    Re : Concours général des lycées (2)

    ES, les sujets sont-ils vraiment moins difficiles?
    Désolé de l'horrible faute du post précédent !

  13. #43
    inviteb8464db5

    Re : Concours général des lycées (2)

    Au sujet du cg de philosophie, mon prof de philo m'entraîne surtout au raisonnement philosophique plus qu'à la connaissance philosophique per se : une bonne pratique intellectuelle devrait pouvoir permettre de problématiser tous les sujets, sans forcément connaître tous les thèmes abordables ; autrement, on apprendrait à fond toutes les notions, au risque de rater justement les oppositions notionnelles des sujets...

    Donc, je sais pas, le débat reste ouvert...
    Sinon, l'année dernière en L, le jury a donné 14 récompenses : y aurait-t'il un espoir ?...

    Tibullus

  14. #44
    invite9550df08

    Re : Concours général des lycées (2)

    j'ai été inscrit en géo et en histoire et comme beaucoup de personnes sur ce forum, je me demande où je poourrai trouver des copies de lauréats (j'ai vu un certain alexandre Le Grand qui avait eu un pirx si ça te dérange pas se serait possible par MP?).
    Sinon comme je suis dans un lycée français de l'étranger, on sera pas plus d'une dizaine à la salle d'exam, truc trop chaint ^^ . (voila ce msg ne servait à rien)

  15. #45
    invite1acb3b85

    Re : Concours général des lycées (2)

    Il me semble à revoir Tibullus ou jmw, que le Concours Général retrouve ses adeptes cette année.
    Pour la philo (série L), mon prof m'entraîne avec des sujets assez larges et ouverts (p. ex. "Qu'est-ce qu'un principe ?") pour développer la réflexion personnelle, qui comme le dit Tibullus est primordiale. L'usage des auteurs n'est bien sûr pas accessoire mais ne doit venir qu'à bon escient et confirmer un développement sûr ; d'où la nécessité d'un usage intelligent des anthologies.
    Y a-t-il des anglo ou germano-concurrents sur le forum ?

  16. #46
    invite8a33216d

    Re : Concours général des lycées (2)

    Egalement présenté en économie ( c'est tout frais), je voudrais savoir (ça doi être rare) si quelqu'un du forum connaît des candidats ou d'anciens candidats à ce concours. Je n'ai pour le coup aucun contact l'ayant passé !!

  17. #47
    invitec15b5d29

    Re : Concours général des lycées (2)

    J'en connais un qui l'a passé il y a un certain temps et l'a loupé. Ca ne l'a pas empêché d'intégrer l'ENS Cachan par la suite . Il est banquier aujourd'hui, je t'envoie son adresse en privé.

  18. #48
    invite52e66d85

    Re : Concours général des lycées (2)

    hello!
    suis à la recherche de sujets et de corrigés (s'ils existent ) pour le CG d'anglais
    suis déjà allée sur le site des anciens du CG mais je n'ai que trois sujets
    si quelqu'un a demandé la copie de son oeuvre et veux bien la faire partager je suis preneuse!
    bonne chance à tous!

  19. #49
    invite1e5c24bd

    Arrow Re : Concours général des lycées (2)

    Peu de mathématiques dans tout cela (Mais les autres matières sont tout aussi importantes, bien entendu !)

    Personnelement je compte le passer en maths et me posait plusieurs questions...
    Tout d'abord y a-t-il d'anciens élèves ayant passé le CG en maths sur le forum ? (Peut-être ayant reçu un prix ? ) Ensuite, quels conseils me donneriez vous pour m'y préparer, et a fortiori faut-il connaître toutes les notions du programme avant fin mars ?
    Enfin est-il possible de concourir dans deux matières ? Et si oui, pour la physique, une connaissance du programme de spécialité physique/chimie est-elle nécessaire ?

    Cordialement,

    H.Poincaré

  20. #50
    invitec15b5d29

    Smile Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par H.Poincaré Voir le message
    Peu de mathématiques dans tout cela (Mais les autres matières sont tout aussi importantes, bien entendu !)

    Personnelement je compte le passer en maths et me posait plusieurs questions...
    Tout d'abord y a-t-il d'anciens élèves ayant passé le CG en maths sur le forum ? (Peut-être ayant reçu un prix ? ) Ensuite, quels conseils me donneriez vous pour m'y préparer, et a fortiori faut-il connaître toutes les notions du programme avant fin mars ?
    Enfin est-il possible de concourir dans deux matières ? Et si oui, pour la physique, une connaissance du programme de spécialité physique/chimie est-elle nécessaire ?

    Cordialement,

    H.Poincaré
    Les concours généraux portent sur l'ensemble du programme de l'année. Tu peux en passer deux, ou même tous si tu le souhaites .

  21. #51
    invite710179ef

    Re : Concours général des lycées (2)

    salut à tous,
    je sais que j'ai très peu de chances de mon côté (mais aussi, à ne traîner que sur futura... ^^), mais est-ce que qqun aurait quelques renseignements sur le CG d'éducation musicale? (genre, est-ce que 3ans d'options légère + une petite pratique personnelle de musique classique pourraient suffire à me faire comprendre le sujet? ce qui serait déjà pas mal j'imagine...)

    merci, a+

  22. #52
    invite77dc7b03

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour
    Mes profs me présentent au CG de maths et de physique. J'ai tiré des annales pour me préparer et je campe au CDI.

    Je voulais juste savoir si je pouvais être disqualifiée à cause de mon âge (voir profil). Est-ce que ça peut être considéré comme de la triche? En réalité je ne triche pas, car je reprends mes études après 7 ans de formation et de pratique d'un métier d'art. C'est la première fois que je suis en terminale générale. Mais eux ne le sauront pas!

    Sinon, qui passe les mêmes CG que moi en Bretagne? Envoyez-moi un MP si vous voulez en parler et éventuellement bosser à plusieurs.

  23. #53
    invitec15b5d29

    Smile Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Loreleye Voir le message
    Je voulais juste savoir si je pouvais être disqualifiée à cause de mon âge (voir profil).
    Absolument pas.

  24. #54
    invite92d5312d

    Concours général des lycées (2)

    bonjour, voila ma prof d'histoire ma inscrite au concours générale pour sa matière. Je voudrai savoir comment m'y préparer efficacement, où je pourrais trouver certaines copies de lauréats et une bonne méthode pour faire une dissertation d'histoire, sachant qu'on en a encore jamais fait ( que c'est rassurant^^) ...

  25. #55
    invite92d69cf8

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour! Je suis contente d'avoir enfin trouvé un forum assez instructif sur le concours général!
    Pour le CG d'anglais je voulais savoir si vous auriez des bouquins ou des conseils à donner surtout au niveau de l'analyse littéraire qui m'a semblée assez pointue (surtt que je suis en S! lol)...
    Autrement il y en a d'autres qui préparent le CG de Maths cette année? C'est moi ou j'ai l'impression qu'il mettent beaucoup plus de géométrie que d'algèbre ds les sujets? ^^

  26. #56
    invitea7fa992e

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Anemosys Voir le message
    Bonjour! Je suis contente d'avoir enfin trouvé un forum assez instructif sur le concours général!
    Pour le CG d'anglais je voulais savoir si vous auriez des bouquins ou des conseils à donner surtout au niveau de l'analyse littéraire qui m'a semblée assez pointue (surtt que je suis en S! lol)...
    Autrement il y en a d'autres qui préparent le CG de Maths cette année? C'est moi ou j'ai l'impression qu'il mettent beaucoup plus de géométrie que d'algèbre ds les sujets? ^^
    moi je fais le CG de chinois et la prof ne nous prépare pas ... :S , et sans ca me parait qqch d'assez gros a avaler... enfin tu pourrais me dire ce que vous faites en préparation? merci

  27. #57
    invitec15b5d29

    Re : Concours général des lycées (2)

    Pour le CG de chinois, étant donné que c'est la première session du concours, essaie de regarder des sujets et copies du concours de l'agrégation (ou du CAPES, si il existe), et surtout les rapports de jury pour te faire une idée.

  28. #58
    invite52e66d85

    Re : Concours général des lycées (2)

    bonjour
    pour ceux qui cherchent des sujets ils peuvent aller voir sur le site des anciens lauréats du CG (tout en sachant qu'il y'a beaucoup plus de sujets scientifiques que littéraires).
    bonne digestion post-fêtes

  29. #59
    invite2ed08286

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour,
    Puisque je ne viens plus très souvent sur le forum (comme vous l'aurez remarqué), et que d'aucuns souhaitent voir une copie lauréate en histoire, je communique la mienne sur ce forum.
    Sujet : La France, puissance européenne (1870-1940)

    La France joue un rôle prééminent en Europe : ses relations, ses succès, ses échecs font avancer l’Histoire. Elle peut se définir comme une puissance, au même titre que l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Elle possède un pouvoir immense par rapport à d’autres pays et peut les influencer. Il est intéressant d’analyser cette notion de puissance appliquée à la France entre 1870 et 1940.
    Ce sera l’occasion de s’intéresser à ce qui motive le désir de puissance, si chère à l’Homme.
    Pourquoi recherche-t-il cette puissance tant convoitée et qui conduit à la concurrence, voire à la guerre ?
    La France connaît une période difficile de 1870 à 1890. Elle retrouve, de 1890 à 1918, un rôle majeur. Entre 1918et 1940, elle s’interroge sur sa puissance.

    Débutons par la période s’étalant de 1870 à 1890, qui correspond à des difficultés.
    La défaite de Sedan entraîne la chute du Second Empire et la naissance de la République le 4 septembre 1870. Le nouveau régime, malgré ses efforts, ne peut éviter la défaite. La chute de Paris marque la fin des hostilités en janvier 1871. Le traité de Francfort sanctionne la défaite française face au jeune Reich allemand. En sus, l’Italie occupe Rome protégée par la France, illustrant la perte considérable de prestige de cette dernière.
    La Commune, véritable guerre civile, traumatise également la France. Elle doit d’abord opérer un redressement intérieur. La France perd son rôle en Europe, trop concentrée sur ses problèmes internes.
    L’évacuation des troupes allemandes en 1874 et les lois constitutionnelles de 1875 marquent la fin du redressement immédiat.
    Nonobstant, l’oeuvre de redressement ne s’arrête pas là. Il est nécessaire d’installer solidement la République, sans laquelle le manque de confiance d’éventuels partenaires les éloignerait. Or, la France isolée est trop faible pour imposer une quelconque puissance. C’est le travail que les Républicains «opportunistes», alors au pouvoir, doivent accomplir. Malgré la mort du comte de Chambord, en 1883, les royalistes continuent leur lutte. Le boulangisme, soutenant le général Boulanger, devient populaire, mais ne trouve pas de succès de par la pusillanimité de ce général qui n’ose pas aller jusqu’au coup d’Etat.
    En outre, la République instaure un patriotisme au sein de la population française pour lui redonner confiance. Il n’est pas question de rechercher la grandeur de la nation sans son soutien. La Troisième République créé le service militaire obligatoire. Les lois de 1872 vont dans ce sens. De plus, l’instruction obligatoire, oeuvre de Ferry en 1881, permet d’apprendre à tous les futurs citoyens l’amour de la patrie. Le rêve de revanche grandit face à l’Allemagne qui a arraché l’Alsace et la Lorraine.
    Le redressement économique de la France est spectaculaire de par son extrême rapidité. L’exposition universelle de 1889, célébrant le centenaire de la Révolution, marque le rétablissement de la France, qui retrouve son prestige.
    La politique intérieure empêche la France de mener une activité diplomatique importante. Surtout, la politique de Bismarck est un succès : l’Allemagne tisse des alliances avec la Russie, l’Autriche-Hongrie et l’Italie. La France se trouve isolée et, partant, faible face à l’Allemagne et ses alliés. Bismarck veut cependant éviter un nouvel affrontement avec la France et souhaite détourner son attention vers l’outremer.
    La France colonise l’Indochine.

    Continuons par la période s’étirant de 1890 à 1918, durant laquelle la France retrouve un rôle important.
    La République s’enracine. De nombreuses crises la secoue, comme l’affaire Dreyfus et le scandale de Panama, et la contestation existe encore, avec l’Action française et les anarchistes. Cependant, la majorité des Français est favorable à la République et se retrouve dans les partis naissants, tels le parti radical ou la Section française de l’Internationale ouvrière. Ainsi, la France s’érige en modèle démocratique et social. Elle reste également un foyer culturel et artistique, qui voit naître le fauvisme. Son économie est solide : le franc germinal en est le symbole puisqu’il reste stable jusqu’en 1914.
    Guillaume II devient Kaiser en 1888. Il ne s’entend guère avec Bismarck qui démissionne en 1890. L’Allemagne commet l’erreur de se surestimer et cherche à concurrencer le Royaume-Uni en créant une flotte importante, ce qui l’en éloigne : l’Entente cordiale entre la France et la Grande-bretagne naît en 1904. De plus, la rivalité austro-russe entraîne le rapprochement franco-russe. En 1907, la Russie et le Royaume-Uni règlent leurs litiges, et en 1908, la Triple Entente voit le jour. La France n’est plus isolée et peut s’opposer au système d’alliance allemand : la Triple Alliance.
    De nombreuses tensions existent. Fachoda, au Soudan, est le symbole de la rivalité coloniale entre Français et Anglais en 1898. Cependant, l’Entente cordiale met fin à ces problèmes. Les relations avec l’Italie, mauvaises depuis la prise de Rome en 1870, s’améliorent avec le réglement du contentieux nord-africain.
    C’est essentiellement avec l’Allemagne que les tensions s’exacerbent. Le Maroc est la cause de deux graves incidents diplomatiques en 1905 et en 1911. Nonobstant, le véritable motif de la tension entre ces deux Etats est l’Alsace-Lorraine : le désir de revanche est commun à l’ensemble de la population française et n’a de cesse de croître au fil des incidents diplomatiques et frontaliers. Le nationalisme ambiant se sustente également de la puissance retrouvée, de la colonisation qui permet de se comparer à la puissance coloniale qu’est le Royaume-Uni, de l’armée et de son canon de 75, de la flotte, de l’industrie qui trouve son faîte avec l’exposition universelle de 1900.
    La guerre est la conséquence logique de la lutte entre les nations européennes pour la puissance. Elle éclate durant l’été 1914. La France se retrouve entière dans l’Union sacrée et traverse les difficultés les plus grandes, malgré les mutineries de 1917. La victoire de 1918 payée par le sang peut aboutir à la revanche tant désirée.

    Terminons par la période située en 1918 et 1940, correspondant à des interrogations sur la puissance de la France.
    La première des préoccupations françaises est le réglement de la victoire. Le triomphalisme, illustré par le défilé de la victoire du 14 juillet 1919, contraste avec les morts, les blessés, les ravages dans le nord de la France où ont eu lieu les combats, la dette née des prêts britanniques et américains. Aussi, existe-t-il une volonté de faire payer l’Allemagne pour les pertes causées par la guerre. Le traité de Versailles, «diktat» pour les Allemands, est considéré légitime par les Français. L’Alsace-lorraine retourne au sein de la France et les dettes de guerre allemandes sont immenses. La Ruhr est occupée en 1923 par les troupes franco-belges. En outre, le pacifisme grandit : l’Allemagne doit se contenter d’une armée de métier réduite et la Société des Nations, la SDN, naît.
    Politiquement, la France est confrontée à des difficultés. Le jeu des alliances politiques est à l’origine de l’instabilité du pouvoir, la France vivant sous un régime parlementaire. La Chambre bleu horizon, le Cartel des Gauches, les modérés, la gauche, la droite, le Front populaire et enfin la droite se succèdent au pouvoir. En sus, la République est menacée par la montée des extrêmes. Des ligues, comme les Croix-de-Feu, naissent. L’affaire Stavisky entraîne l’émeute du 6 février 1934.
    La France retrouve une certaine prospérité après la crise des années 1920 et 1921. Cependant, le franc germinal est essouflé et meurt en 1928 lors des réformes de Poincaré. Si la crise mondiale due au krach de la Bourse de Wall Street du 24 octobre 1929 est retardée en France, elle y est plus longue.
    Culturellement, la France demeure le plus important foyer européen. Le surréalisme se développe. De nombreux artistes viennent à Paris, fuyant parfois la dictature. En effet, la France reste un modèle démocratique et social.
    L’alliance essentielle de la France reste celle qui la lie au Royaume-Uni. Elle a perdu, à cause de la révolution d’octobre 1917, son allié russe. Elle continue pourtant à encercler son voisin allemand grâce à la Pologne et à la Tchécoslovaquie, alliées à la France. De plus, l’Union soviétique signe un traité d’amitié en 1935 sous l’impulsion de Laval.
    Cependant, l’Allemagne redevient une menace avec la prise de pouvoir d’Hitler, qui devient chancelier le 30 janvier 1933. La France ne réagit pas au retour au service militaire obligatoire en 1935, au réarmement allemand, à la remilitarisation de la Rhénénie en 1936, à l’Anschluss qui lie l’Autriche au Reich. Seule la question des Sudètes la réveille de sa torpeur mais la conférence de Munich n’empêche pas Hitler de créer le protectorat de Bohème-Moravie en mars 1939.
    La passivité française devant les avancées des dictatures, notamment en Espagne et face à l’Allemagne,
    laisse place à une attitude intransigeante. Suite à l’attaque de la Pologne le 1er septembre 1939, la guerre éclate le 3 septembre. Après huit mois de «drôle de guerre» l’offensive allemande du 10 mai 1940 et l’armistice du 22 juin détruisent la puissance française tandis que le maréchal Pétain devient le chef de l’Etat français.

    La volonté de puissance trouve son origine dans l’ambition mais aussi dans la volonté de sécurité.
    En effet, la domination sur les autres nations semble être un garant de paix et de prospérité. Nonobstant,
    la concurrence engendrée peut aboutir à sa propre domination. La lutte entre la France et l’Allemagne de
    1870 à 1940 l’illustre puisqu’elle connaît de nombreux revers de fortune.
    La Seconde Guerre mondiale s’achève par l’apparition d’un nouvel ordre mondial, dominé par les Etats-Unis et l’Union soviétique. A l’ère de la bombe atomique, la définition de puissance évolue. Les confrontations directes entre grands Etats semblent révolues et la France se lance dans la construction européenne avec l’Allemagne.
    Vous l'aurez remarqué, cette copie est loin d'être parfaite. J'avoue avoir alors utilisé un ton bien trop emphatique : je conseille aujourd'hui plutôt une relative sobriété.
    D'autre part, l'analyse n'est pas poussée à son terme, par exemple lorsque je parle de la démission de Bismarck en 1890, il me semble que je fais mal le lien avec la suite, ce qui est pourtant primordial (et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres, même si celui-ci me paraît important).
    C'est le fruit de la précipitation (car faire en 4h une production censée durer 6h n'est pas un modèle à suivre), sans doute aussi d'une certaine immaturité.
    Enfin, je dois dire que le CG est aussi une question de chance : si j'étais tombé sur un autre sujet tombé précédemment (la gauche en France (1848-1939), le stalinisme, visées et réalités (1928-1941)...), je n'aurais sans doute rien eu.
    Bref, le CG est une expérience formidable, mais inutile de se prendre la tête pour autant avec lui.

  30. #60
    invite9c9b9968

    Re : Concours général des lycées (2)

    Salut Alexandre,

    Si je puis me permettre une petite critique : les thèmes s'enchaînent un peu abruptement, par exemple la transition entre France et Allemagne. Un "Au même moment chez son voisin allemand, blabla" ou truc dans ce genre aurait adouci la transition.

    Ainsi, la France s’érige en modèle démocratique et social. Elle reste également un foyer culturel et artistique, qui voit naître le fauvisme. Son économie est solide : le franc germinal en est le symbole puisqu’il reste stable jusqu’en 1914.
    Guillaume II devient Kaiser en 1888. Il ne s’entend guère avec Bismarck qui démissionne en 1890. L’Allemagne commet l’erreur de se surestimer et cherche à concurrencer le Royaume-Uni en créant une flotte importante, ce qui l’en éloigne :

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