Concours général des lycées (2) - Page 16
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Concours général des lycées (2)



  1. #451
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)


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    Comme il s'agit d'un concour je ne sais pas s'il on peut vraiment parler d'un niveau nécéssaire, mais c'est sûr qu'il faut être très très bon, néanmoins je ne pense pas qu'il soit cohérent de dire qu'il faille avoir 19 de moyenne, parce que cela dépend des lycées etc ...

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  2. #452
    invite690cdf6a

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour tout le monde,
    Je suis moi aussi inscrite au CG de philo (série L). Pas l'ombre d'une révision pour le moment.. je pense que je vais essentiellement lire et ne pas me concentrer sur le programme, je préfère voir ce qui me plaît plutôt que de m'égarer sur une notion inintéressante
    Vos profs comptent vous aider dans votre préparation au CG ? Le mien est motivé pour me conseiller dans mes lectures, mais il n'a aucune solution pour que j'ai plus de temps pour lire tout ce que je veux (normal, après tout !). Il n'aura d'ailleurs pas le temps - ni l'envie - de corriger des disserts supplémentaires donc je vais devoir me concenter des DS et des bacs blancs uniquement pour m'entraîner.

  3. #453
    Lamart

    Re : Concours général des lycées (2)

    J'ai de la chance, mon prof est une bête de travail et m'a proposé de corriger des dissert type CG de manière beaucoup plus approfondie . Sinon c'est sûr qu'il vaut mieux maîtriser des auteurs dont on se sent proche ou qui nous intéressent plutôt que de s'égarer comme tu dis!

  4. #454
    invite690cdf6a

    Re : Concours général des lycées (2)

    C'est quand même assez normal que les profs s'impliquent auprès des élèves qui sont inscrits au CG. Je pense insister auprès du mien car c'est tout de même lui qui m'a proposée, presque obligée (c'ets sûr; j'aurai pu refuser, mais quel intérêt !) alors il faut qu'il en assume les conséquences

    Mais de toute façon, je vois plutôt le CG comme une excuse, une motivation pour étudier ce qu'il me plait dans la philo sans avoir la culpabilité de me dire "arrgh c'est pas au programme ! " Là au moins je peux me rassurer en pensant que tout est bon à prendre et à lire pour le CG de philo (ce qui est moins vrai pour le bac..).

    Il n'y a personne qui passe les langues ici? J'hésite à accepter pour le CG d'allemand - je dois donner ma réponse sous peu - car j'ai peur de bloquer face au texte et aux questions. En philo, aucun souci, le sujet est (logiquement) compréhensible et en cas de panne d'inspiration je pourrais toujours broder et m'amuser délibérement à rédiger quelque chose pour lequel je n'aurais jamais de retour. Mais en langues, j'ai plutôt peur, et ce serait frustrant pour moi de ne pas comprendre une once du texte...

  5. #455
    invite41dd6597

    Re : Concours général des lycées (2)

    Au fait, Lamart, est-ce que tu pourrais recopier ta copie d'histoire si tu as le temps ?Je vais faire le CG en histoire, alors ça m'aiderait (et d'ailleurs pas que moi je pense) à mieux comprendre leurs exigences.
    Au fait, est-ce que vous avez trouvé d'autres rapports de jury que ceux d'anglais, de philo et de musique ?

  6. #456
    invite05d0a348

    Re : Concours général des lycées (2)

    Apres avoir passé le CG (maths) on reçoit nos copies à la maison? ou alors notre prof les reçoit?

  7. #457
    invitec15b5d29

    Re : Concours général des lycées (2)

    Le ministère garde les copies ; on peut en demander une photocopie après l'annonce des résultats, c'est gratuit (j'ai donné l'adresse où envoyer sa demande un peu plus haut dans ce sujet).

  8. #458
    Lamart

    Re : Concours général des lycées (2)

    Je poste finalement ma copie; vous excuserez les fautes d'orthographe et autres étourderies!
    Concours général des lycées session 2007 / Histoire / 1er prix.

    Sujet : Dans son ouvrage, La Belle Epoque, publié en 2000, Michel Winock présente la France de la fin du XIXeme et du début du Xxeme siècle comme une « République de paysans ».
    Cette citation vous paraît-elle rendre compte des réalités politiques, économiques et sociales de notre pays des années 1880 à la Première Guerre mondiale?


    Proclamée en toute hâte le 4 Septembre 1870 après la défaite face à la Prusse, la IIIeme république n'est dotée d'une constitution stable qu'en 1875.
    La France est alors un pays essentiellement rural et la République naissante ne peut être consolidée qu'en obtenant l'appui des paysans, majoritaires au sein de la population française. Ce soutien est acquis après une période d'incertitude et les années 1880 marquent la victoire de la République avec un soutien massif du monde paysan.
    S'il est vrai que les pouvoirs en place doivent nécessairement s'appuyer sur une paysannerie majoritaire, peut-on réellement dire, comme l'affirme Michel Winock dans son ouvrage La Belle Epoque, que la France est à l'époque une « République de paysans »? Et surtout, comment évolue la place de cette paysannerie dans le paysage social, économique et politique français de 1880 à 1914?
    De 1880 au début des années 1890, le monde paysan est très puissant, il est aussi choyé par les politiques. Mais les années 1890 marquent le début de son déclin face à une reprise économique qui favorise l'essor des villes. Enfin, le début du XXeme siècle, la « Belle Epoque » est marqué par une forte chute de la paysannerie qui perd notamment de son importance sous la République Radicale.


    La France est, dans les années 1880, un pays beaucoup plus rural que ses voisins : près de 64% des français vivent à la campagne contre, par exemple, seulement 30% des anglais. Quelles sont les caractéristique de cette paysannerie si nombreuse, quelle est sa place dans le paysage social et politique du pays et comment les politiques font-ils pour s'approprier cet electorat?
    Ainsi, près des deux tiers de la population est rurale en 1880 et environ 50% des actifs travaillent dans le secteur agricole, de plus, l'exode rural est assez faible. En effet, la France est à cette époque en plein marasme economique, subissant encore les effets de la crise de 1873, l'industrie n'est pas extrêmement dynamique ne générant donc pas d'emplois massifs pour la population rurale. Le dynamisme industriel du Second Empire n'est plus. La grande majorité des ruraux est constituée de petits propriétaires terriens, les grandes exploitations agricoles étant peu répandues à l'époque, et la productivité agricole est faible; le niveau de vie dans les campagnes est peu élevé tout comme le niveau d'alphabétisation, les enfants travaillent généralement très tôt et n'atteignent que très rarement un certificat d'études primaire. Enfin, les progrès de la médecine au cours de la décennie touchent surtout les villes et on les ressent peu dans les campagnes; ainsi, l'espérance de vie y est inferieure à 50ans pour les femmes et à 40 ans pour les hommes, soit 4 à 5ans de moins qu'en milieu urbain à la même époque.
    Ces paysans qui, depuis la mise en place du suffrage universel en 1848, peuvent faire ou défaire à eux seuls une majorité, sont dans les années 1880 majoritairement républicains. En effet, même si leur soutien était allé aux monarchistes (favorables à la paix) aux élections de 1871, ils ont peur d'un retour à l'Ancien Régime ou à une monarchie constitutionnelle, qui leur ferait perdre les avantages acquis sous la République. De plus, l'intransigeance du Comte de Chambord (héritier du trône de France accepté à la fois par les Orléanistes et les Légitimistes) fait peur. Ainsi, aux élections de 1876, la majorité des paysans vote pour les républicains car la République leur semble être le seul régime capable d'améliorer leur conditions de vie et le régime le plus adapté à la situation de crise que traverse la France. Toutefois, ce soutien aux républicains est modéré et les paysans portent d'avantage leur choix sur les opportunistes comme Ferry ou Gambetta que sur des Républicains extrémistes comme Clemenceau dont l'anticléricalisme et les vélétités de revanche face à l'Allemagne ne sont pas en accord avec la volonté de paix des paysans. Ansi, le monde rural et paysan est favorable à la République certes, mais à une république modérée, celle-ci est definitivement acquise en 1879.
    En effet, avec la démission du Maréchal de Mac Mahon de la présidence de la République, la Restauration paraît impossible. C'est le républicain Jules Grévy qui est élu au poste de président de la République et la décennie allant de 1880 à 1890 est marquée par le règne des opportunistes. Ceux-ci connaissent l'importance de leur électorat rural et ils n'hésitent pas à s'appuyer dessus. La république opportuniste peut aisément être qualifiée de rurale tant les mesures prises à cette époque sont au bénéfice du monde paysan : les conditions de vie à la campagne s'améliorent et les campagnes sont modernisées. Ainsi, l'instruction obligatoire pour tous profite essentiellement au monde rural où des écoles primaires font leur apparition permettant aux fils et filles de paysans d'être alphabitisés. Politiquement, la mesure permet de former de futurs républicains aidant à la consolidation du régime.
    De plus, l'agriculture, restée très archaïque commence à être modernisée et la productivité agricole augmente considérablement au cours de la décénnie, permettant une hausse des revenus et une amélioration des conditions de travail. Autre réforme illustrant bien l'importance du monde agricole dans les années 1880 et le début des années 1890 : le tarif Méline, du nom de l'opportuniste Jules Méline. La France est toujours plongée dans la dépression faisant suite à la crise de 1873 et les traités de libre échange signés avec l'Allemagne et le Royaume-Uni (1860) pénalisent l'agriculture française car les produits étrangers, qui ne sont soumis à aucune taxe douanière, sont souvent moins cher que les produits français. Les opportunistes, sous l'impulsion de Méline décident de rompre les traités de libre-échange et de mettre en vigueur une taxe douanière importante sur les produits importés favorisant ainsi la production locale. Cette mesure protectioniste vise clairement à s'attirer la sympathie du monde paysan.
    Ainsi, le monde rural, largement majoritaire en France dans les années 1880, est très influent. Les conditions de vie dans les campagnes sont plutôt faible et la majorité des agriculteurs sont de petits propriétaires. Même si les paysans ne forment pas une classe au sens marxiste du terme, ils ont généralement les mêmes opinions politiques défendant une république modérée et plutôt conservatrice. Les opportunistes au pouvoir prennent une série de mesures en faveur de cette population et sa condition tend à s'améliorer durant la décénnie.

    Mais, les années 1890 et la reprise économique, le nouvel essor de l'industrie impulsé par de nouvelles inventions, le Progrès qui se ressent essentiellement en milieu urbain et l'émergence des classes moyennes marquent le début du déclin du monde rural.

    En effet, la dépression économique qui dure depuis 1873 touche à sa fin et l'industrie se trouve impulsée par l'innovation, le développement de la chimie, la production d'acier et l'électricité. Comment, dans la dernière décennie du XIXeme siècle, la ruralité commence-t-elle à perdre de son importance?
    Il y a tout d'abord la reprise industrielle et la hausse de la production liée au retour de la croissance. Ce renouveau industriel attire les paysans les plus pauvres qui ne possèdent pas de terre et qui pensent que travailler dans le secteur industriel leur permettrait de gagner plus et d'améliorer leur conditions de vie. Ils sont de plus en plus nombreux à la périphérie des grandes villes industrielles du Nord et du Nord-Est du pays à chercher un emploi minier ou dans une entreprise embauchant des ouvriers peu qualifiés payés à la journée. Le phénomène n'est pas nouveau (il est d'ailleurs déjà présent dans les années 1880 quand, en 1888 Emile Zola publie Germinal traitant en partie de ce thème) mais il s'intensifie à la veille du XXeme siècle; la paysannerie perd du terrain et c'est le monde ouvrier qui commence à prendre de l'ampleur. Il s'organise mieux que le monde paysan et la C.G.T. (Confédération Générale du Travail) voit le jour en 1895 confirmant qu'une classe ouvrière forte commence à voir le jour. Cette naissance du mouvement ouvrier se fait au détriment de la paysannerie car bon nombre d'ouvrier sont d'anciens paysans ayant quittés leur terres natales. Cependant, la puissance du mouvement ouvrier n'en est pas à son apogée et une autre classe fait son apparition à l'époque.
    Il s'agit de la classe moyenne. En effet, l'instruction rendue obligatoire à partir de 1882, les fils et filles de paysans sont alphabétisés et ont l'occasion de rêver à un avenir meilleur, loin des campagnes. Ainsi, l'exode rural reprend et nombreux sont les ruraux qui vont en ville, avec un certificat d'études primaires (les études secondaires sont essentiellement l'apanage des bourgeois, le lycée étant payant, seuls quelques « boursiers » pouvaient y accéder sans être issus d'un milieu aisé; il n'y avait donc que près de 7000 lycéens en 1896) pour tenter de trouver un travail dans la fonction publique (facteur, instituteur) ou dans les services (vendeur, secrétaire). Le phénomène touche aussi les femmes comme on peut le voir dans le roman Au Bonheur des Dames de Zola, elles sont nombreuses à tenter leur chance en ville et à quitter la campagne. Ces classes moyennes, bien que moins homogènes dans leurs orientations politiques que la classe ouvrière, partagent les mêmes valeurs de réussite par le travail et de conscience républicaine. L'exode rural permet de développer les villes française qui deviennent des centres nationaux à l'influence parfois internationale comme peut en témoigner l'exposition universelle de Paris en 1889 au cours de laquelle seront commencés les travaux de construction de la Tour Eiffel.
    Cependant, malgré cette émergence des classes moyennes et ouvrières, la paysannerie reste majoritaire en France et conserve une grande part de son influence. En effet, les ruraux représentent environ 60% de la population en 1896 même si le secteur primaire n'emploie plus que 45% des actifs français. L'influence des paysans reste donc assez forte sur le monde politique. Aussi, l'assemblée est alors plutôt « bleue », c'est à dire que la majorité est au centre droit, républicain mais conservateur. Des hommes politiques comme Ribot ou Jean Casimir-Perrier (président de 1894 à 1895) occupent le devant de la scène et mettent en place une politique modérée, moins « progressiste » que celle des opportuniste tout en conservant le soutien des paysans. Le protectionnisme favorisant l'agriculture française est poursuivi et les conditions de vie du monde rural continuent de s'améliorer. Les crises antiparlementaristes de l'époque ne font pas vaciller le soutien du monde paysan à la république sur laquelle il exerce encore une grande influence.
    Ainsi, l'apparition de classes nouvelles comme les classes moyennes et ouvrières a affaibli la place de la paysannerie qui reste cependant majoritaire et influente dans le paysage social et politique français.

    L'expansion des villes, déjà amorcée au cours des années 1890 prend encore plus d'ampleur à la Belle Epoque. Paris devient une ville au rayonnement international avec l'exposition universelle de 1900 et l'exode rurale se poursuit. L'influence du monde paysan commence alors à décliner fortement à partir du début des années 1900.

  9. #459
    Lamart

    Re : Concours général des lycées (2)

    On a donc vu que les mouvements ouvriers ainsi que les classes moyennes urbaines prenaient de l'importance au cours des dix dernières années du XIXeme siècle. Comment ces mouvements évoluent et s'organisent-ils et quelle est leur influence sur le monde politique et sur la perte de vitesse de la paysannerie au profit du monde urbain?
    Les mouvements ouvriers accroissent leur influence lors de la première décénie du XXeme siècle. En effet, ils s'organisent tout d'abord en mouvement politique avec la création en 1905 de la S.F.I.O. (Section Française de l'Internationale Ouvrière) dont Jules Guesde, le socialiste révolutionnaire, et Jean Jaurès, le socialiste réformiste, représentent les deux principaux courants. Le mouvement ouvrier trouve ainsi une tribune à la Chambre des députés par le biais de ce nouveau parti. En 1906, la C.G.T. prend un virage révolutionnaire avec la Charte d'Amiens et son nombre d'adhérants en fait le premier syndicat ouvrier du pays.
    Les classes moyennes sont elles aussi de plus en plus influentes, là encore, au détriment du monde paysan. Elles suivent la même évolution qu'au cours des années 1890 et profitent de l'essor du secteur tertiaire dû à la généralisation du loisir en ville (création de cabarets) et des services. Le secteur tertiaire représente près de 25% des actifs en 1906, le secteur primaire suivant une évolution inverse puisqu'il ne représente plus que 44% des actifs à la même époque. Tout comme la classe ouvrière, les classes moyennes sont essentiellement urbaines et contribuent à l'essor des villes.
    Politiquement, les principaux bénéficiaires de cette mutation sociale sont les partis de gauche et principalement le parti radical d'Emile Combes. Ainsi, le « bloc des gauches » prend le pouvoir à la suite des élections législatives de 1903 avec à sa tête le dirigeant radical. La politique mise en place par ce « bloc des gauches » est profondément anti-cléricale au grand dam du monde rural (notamment dans l'Ouest français) profondément attaché aux valeurs catholiques. Aussi, les ruraux sont en grande partie opposés à la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican en 1904 et à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905. En réaction à ces mesures prises par celui qu'on surnomme le « bouffeur de curés », l'électorat paysan devient de plus en plus conservateur au profit de personnalités nationalistes à tendance anti-républicaine comme Maurice Barrès. De plus, la crise viticole de 1907 entraîne une chute des prix du vin et une grève des viticulteurs réprimée dans le sang par le président du Conseil de l'époque, George Clemenceau, qui ordonne l'envoi de la Troupe pour calmer les manifestants, achève de diviser la « République Radicale » et les paysans. Ainsi, on voit que le soutien de paysans qui s'affaiblissent n'est plus indispensable pour gouverner. Les paysans perdent de leur influence sur l'Etat.
    Parallèlement, les villes deviennent de plus en plus importantes et Paris dépasse même les trois millions d'habitants en 1911 devenant ainsi la deuxième plus grande ville européenne derrière Londres et la troisième plus grande ville du Monde derrière New-York et Londres. Par ailleurs, seize villes françaises dépassent désormais les cent mille habitants à l'instar de Marseille, Nice, Toulouse, Lille ou Lyon et les citadins représentent près de 45% de la population (alors qu'ils n'étaient que 35% en 1886). Les villes sont de plus en plus attractives et de nombreuses activités spécifiques au monde urbain apparaissent, c'est le début du Music-Hall et des cafés théâtre. Le cinéma se développe et de nombreuses familles découvrent ce nouvel art avec emerveillement, les grands magasins comme « le Bon Marché » et la consommation de masse sont en plein essor... Enfin, l'art est de plus en plus accessible, des artistes d'avant-garde tiennent des expositions dans de nombreux salons privés ou publics pour lesquels l'accès est beaucoup plus simple qu'une trentaine d'années auparavant. C'est d'ailleurs cette explosion culturelle et artistique dans les villes qui donne son nom à la "Belle Epoque". Par ailleurs, l'exode rural continue car des emplois sont disponibles en ville, notamment dans le tout récent secteur automobile. Enfin, les petits propriétaires souffrent de la hausse de la productivité due à l'amélioration des techniques agricoles et certaines exploitations ne sont plus assez rentables pour leurs exploitants, contraints de vendre leur terres et d'aller en ville où ils rêvent d'un avenir meilleur avec une possibilité d'ascension sociale par le travail.
    Ainsi, le monde rural perd définitivement une grande part de son influence au cours de la première décénie du XXeme siècle. Les mouvements ouvriers sont de plus en plus puissants, les classes moyennes urbaines de plus en plus nombreuses, l'économie (grâce à l'industries et aux nouvelles methodes de travail comme le Taylorisme ou le fordisme) est plus puissante en ville qu'à la campagne et le virage politique pris par la « République Radicale » montre que l'avenir de la France est plus urbain que rural. Les villes s'étendent et concentrent toutes les activités et c'est ce nouveau monde urbain qui met en place le mythe de la "Belle Epoque", épisode important de la mémoire collective française.


    En conclusion, le monde paysan a largement aidé la consolidation de la IIIeme République et le monde rural représentait 60% de la population française dans les années 1880, il avait donc une forte influence sur la société française au cours de la décénie. Naturellement, les politiques tenaient compte du poids électoral de ce monde et les mesures prises au cours de la décénie ont permis d'améliorer les conditions de vie des paysans et de moderniser l'agriculture française en augmentant sa productivité (celle-ci étant aussi aidée par l'apparition de la chimie et des engrais). La décénie qui a suivi a marqué le début du déclin du monde rural en France. Ce déclin a été favorisé par la reprise industrielle et l'apparition de la classe ouvrière mais aussi par l'exode rural et l'apparition des classes moyennes. Cependant, les paysans avaient à l'époque toujours un grand poids dans la population française. Enfin, le début du XXeme siècle, avec la Belle Epoque, a marqué la fin de la domination rurale en France, l'essor des villes et l'urbanisation du pays autour de sa « Ville Mondiale », Paris.
    La France a donc été une « République de paysans », comme le dit Michel Winock mais seulement au cours des années 1880, car à partir des années 1890, la ruralité perd de son poids, même si elle demeure majoritaire au sein de la population française. La Grande Guerre a accentué ce déclin car les populations rurales ont été parmis les premières victimes du conflit et l'industrie ainsi que le secteur secondaire se sont développés au cours de ces quatre années afin d'aider à l'effort de guerre.



    Je m'excuse mais j'ai du diviser ma copie en deux, le texte étant trop long pour un seul post...

  10. #460
    invite5c34dc67

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par élithan Voir le message
    Au fait, est-ce que vous avez trouvé d'autres rapports de jury que ceux d'anglais, de philo et de musique ?
    Je l'avais demandé à mon professeur d'histoire l'année dernière apparemment il y a une bonne vingtaine d'années que les rapports du jury en histoire ne se font plus. Par ailleurs j'ai cherché par tous les moyens ce rapport (datant pas mal quand même), mais je n'ai pas réussi à le trouver !

  11. #461
    invite85d09bae

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour à tous!

    Bon, j'aime bien la philo, l'histoire géo, le francais et tout ca mais mon truc moi, c'est les maths, alors je vais un tout 'tit peu dériver le sujet : qui s'est inscrit au concours général de maths dans ce forum et surtout comment comptez-vous vous entrainer? des idées de livres, d'entrainement particuliers??

    J'attends vos réponses avec impatience

  12. #462
    invite4e9186a9

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par LightVador Voir le message
    Bonjour à tous!

    Bon, j'aime bien la philo, l'histoire géo, le francais et tout ca mais mon truc moi, c'est les maths, alors je vais un tout 'tit peu dériver le sujet : qui s'est inscrit au concours général de maths dans ce forum et surtout comment comptez-vous vous entrainer? des idées de livres, d'entrainement particuliers??

    J'attends vos réponses avec impatience
    Bonjour Light Vador, moi je suis inscrite au CG de maths, pour ce qui est de l'entraînement pour l'instant je me limite aux exos difficiles du livre type problèmes ouverts, mais je sais evidement que c'est "maigre" comme entraînement pour le concours.
    Sinon moi j'aimerai savoir comment se fait la valorisation des copies ?

  13. #463
    invite85d09bae

    Re : Concours général des lycées (2)

    Valorisation des copies....tu parles pas du CG de maths, si?!

    Dans les matières littéraires, la valorisation des copies se fait sûrement par le style, l'érudition, les connaissances personnelles et pertinentes...etc mais en maths, je pense que les correcteurs seraient déjà plus contents de retrouver une réponse bonne et une démonstration exacte que de retrouver le nom du théorème ou l'identification du problème mathématique derrière l'exo ou la biographie d'un mathématicien...etc

    Si il est déjà arriver que plusieurs candidats aient tout bon, une copie sera alors meilleure si elle a compris l'intérêt du problème et si elle a su identifier une situation mathématique particulière....mais ce sera quand les poules auront des dents...




  14. #464
    patxiku

    Re : Concours général des lycées (2)

    moi aussi je me présente au concours géénral de math, j'essaye de faire les annales du CG ... j'ai bien dit j'essaye ^^. Sinon j'ai trouvé un site qui propose des exercices d'entrainnmeent en vue du concours général.
    http://shadowlord.free.fr/cg/cg.php

  15. #465
    invite7512bbd2

    Re : Concours général des lycées (2)

    Je précise que le site que tu as donné est celui de Igor Kortchemski (dont les contributions sont reconnues notamment avec "bonnes suites et permutations" alors qu'il était en...terminale) mais les exercices qui y sont sont sympas c'est vrai!

  16. #466
    invite32fdbe47

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour à tous !
    Je suis moi aussi inscrit au CG (en Histoire), et je suis vraiment ravi d’avoir trouvé une telle mine d’information sur internet !

    Je tiens à te féliciter, Lamart, pour ton premier prix en histoire l’année dernière (et surtout unique prix décerné !), et j’aimerais d’ailleurs (si tu as le temps bien sur ), te poser quelques questions concernant :
    -tes méthodes de révision : Comment as-tu étudié ? Sur ton manuel scolaire seulement, ou en complétant avec des ouvrages plus exhaustifs ?
    -tes ouvrages de référence : Si c’est le cas, quels ouvrages nous conseilles-tu ? (Berstein & Milza, René Rémond ?)
    -aurais-tu d’autres conseils à nous proposer, à propos du rythme de ton travail par exemple ? Quand as-tu commencé tes révisions ? Le jour de l’épreuve, quel comportement adopter devant la copie ?
    -combien de pages manuscrites faisait ta copie ? D’ailleurs merci beaucoup pour la mise en ligne de ce précieux document !

    Ces questions ne s’adresse bien sur pas qu’à Lamart, si d’autres candidats ou anciens lauréats désirent prendre le temps de nous faire partager leur expérience, ce serait profitable pour tout le monde !

    Je te remercie d’avance, en espérant tu répondras à mes interrogations, sachant que tu dois être bien occupé à la préparation du CG de SES et philo !!

  17. #467
    Lamart

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour Tigrou33000, j'ai bien sûr le temps de répondre à tes questions (je privilégie pour l'instant le repos au travail )
    1 - les méthodes de révision : j'ai essentiellement relu mon manuel (avec les documents qui sont une véritable mine concernant les exemples historiques précis) + 2 livres de Berstein & Milza : Le fascisme italien (mais ça c'était surtout pour le plaisir, c'est beaucoup trop précis, je ne l'ai d'ailleurs pas fini) et Histoire de l'Europe contemporaine, (de l'héritage du XIXeme à nos jours) en me concentrant sur la période du CG, ce bouquin est génial! (Par contre je n'ai lu aucun livre sur l'histoire de France (dans le cadre de la préparation au CG), faute de temps et de volonté mais je peux te conseiller : Introduction à l’histoire de notre temps (sur les dates du CG seulement) et La Vie politique en France (tome 2) de Rémond / regarde aussi du côté deWinock, y'a pas mal de bons ouvrages sur la IIIeme République).
    Tu peux aussi essayer de regarder les reportages en relation avec le progamme du CG sur la chaîne histoire (voire même Arte), c'est souvent intéressant; tu peux même en télecharger (on retient souvent bien face à une émission)
    2 - Conseils : sur le rythme du travail, je ne suis pas vraiment un exemple à suivre, j'ai commencé vaguement mes révisions en janvier mais m'y suis réellement mis fin février. Mais je pense que le mieux serait de commencer mntnt de tele sorte à ne jamais être débordé (j'ai reviser sur mon manuel, le WE précédant l'épreuve...). Face à la copie, il n'y a pas de méthode miracle : il faut être décontracté, ne pas trop stresser (ce concours est "gratuit" et il n'y a aucun enjeu) et être concentré pendant les 6h (tu verras que ce n'est presque pas assez!). Ne néglige pas la mise en place du plan détaillé (ça m'a pris un peu plus de 2h), le travail au brouillon est vraiment très important si je résume ma gestion du temps c'était : 0 - 30mn : brain storming j'écrivais mes idées en vrac sur le brouillon.
    30mn - 1h15 : mise en place des grandes lignes de mon plan en fonction de toutes les idées trouvées auparavant.
    1h15 - 1h45 : mise en place du plan détaillé en mettant chaque idée là où elle devait aller
    1h45 - 2h00 : rédaction de l'intro au brouillon et de la problématique
    2h00 - 5h45 : rédaction au propre
    5h45 - 6h00 : relecture. Ma copie faisait 12 pages. Voilà, j'espère avoir répondu à tes questions!

    Ah oui au fait, entraîne toi sur des anciens sujets du CG (essaye celui de l'année dernière avant de lire ma copie, sauf si c'est déjà fait) et demande à ton (ta) prof de les corriger de manière beaucoup plus exigeante que d'habitude (ça m'a beauoup aidé et m'a permis de m'améliorer!) l'organisation des idées est carrément + importante que les connaissances pures.

  18. #468
    invite97a8d88d

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour à tous!

    Aahhh moi aussi je passe le concour général d'histoir et sa me fait stresser. Pas de date, pas de lieu... Sa se passe ou ? Est ce qu'on est par bac choisi (L, ES S séparés), est ce qu'il y a des "pré-sélections" ? Bref j'espere que je ne suis pas la seule pomée au milieu de ce monde de brutes.
    Merci Lamart pour tes conseils...Au fait...et les fautes d'aurtographe dans tout sa????

  19. #469
    invite1237a629

    Re : Concours général des lycées (2)

    Salut,

    Les fautes d'orthographe, c'est comme pour le français : ça affecte l'envie de lire une copie
    C'est dommage de faire une bonne dissertation, mais que celle-ci soit gâchée par un trop plein de fautes d'orthographe

  20. #470
    Lamart

    Re : Concours général des lycées (2)

    A cellomaniaque22, tu auras toutes les infos nécessaires (lieu, date etc...) quand tu recevras ta convocation, ne panique pas et non, il n'y a pas de pré-sélection. Pour l'orthographe, c'est comme partout, mieux vaut ne pas faire de fautes... Mais je pense que le jury est indulgent quand il y a une ou deux étourderies (d'ailleurs en relisant ma copie j'en avais vu une assez énorme ^^).

  21. #471
    invite1c4424b1

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par LightVador Voir le message
    Bonjour à tous!

    Bon, j'aime bien la philo, l'histoire géo, le francais et tout ca mais mon truc moi, c'est les maths, alors je vais un tout 'tit peu dériver le sujet : qui s'est inscrit au concours général de maths dans ce forum et surtout comment comptez-vous vous entrainer? des idées de livres, d'entrainement particuliers??

    J'attends vos réponses avec impatience
    slt a toi bin moi osi je suis inscris o concours general de maths mé je c pas du tt koman mentrainer. je v ptet essayer de fer des exos des anciens concours general. deja sa me doenra une idée de se kils atendent dun participan é des méthodes de recherches a utiliser. mé si ien a ki on des idee pr sentrainer kil me le dise osi

  22. #472
    piwi

    Re : Concours général des lycées (2)

    Une idée pour s'entrainer? Apprendre à écrire me semble être un bon début...
    Je sers la science et c'est ma joie.... Il parait.

  23. #473
    invite1c4424b1

    Re : Concours général des lycées (2)

    salut c encore moi c t pour savoir a combien tourne ceux ki font le concours general de mathématiques en math en terminal en fesan spé math.Moi jsui a 18,5/20 environ en fesan spé math. dc voila. répondez moi svp.

  24. #474
    sailx

    Re : Concours général des lycées (2)

    les notes sont relatif aux lycées... une trés bonne moyenne peu valoire une moin bonne moyenne dans un autre lycée.
    Mais pour le concour général, attend toi à une concurrence assez rude. Beaucoup de trés bon y participent. certain s'y prépare depuis longtemps...

  25. #475
    invitecc257f99

    Thumbs down Re : Concours général des lycées (2)

    Quelqu'un saurait-il où il est possible de trouver des sujets de concours général en physique antérieurs à 2000 ? Un an que je cherche et toujours rien !

    Merci d'avance

  26. #476
    Lamart

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par sailx Voir le message
    les notes sont relatif aux lycées... une trés bonne moyenne peu valoire une moin bonne moyenne dans un autre lycée.
    Mais pour le concour général, attend toi à une concurrence assez rude. Beaucoup de trés bon y participent. certain s'y prépare depuis longtemps...
    Surtout en maths! 2000 participants... Par contre, Vivien si tu pouvais améliorer un minimum ton aureteaugrafe stp...

  27. #477
    invite71e36490

    Re : Concours général des lycées (2)

    Citation Envoyé par Lord Of Chaos Voir le message
    Quelqu'un saurait-il où il est possible de trouver des sujets de concours général en physique antérieurs à 2000 ? Un an que je cherche et toujours rien !

    Merci d'avance
    Tu peux en trouver dans les centres de documentations académiques, mais vu l'esprit des sujets récents ca ne sert presque à rien.

  28. #478
    aurk

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour,

    j'ai passé l'an dernier le concours général de SVT et je souhaiterais recevoir une photocopie de ma copie.
    Comment faire?

    Faut-il s'adresser au rectorat, service des examens?

    Merci

  29. #479
    invitef4d3ed0c

    Re : Concours général des lycées (2)

    Bonjour à tous! Ou plutôt bonsoir au vu de l'heure tardive!

    Je passe le CG d'Anglais cette année, et j'aimerais savoir si un barème quelconque est prévu pour les différentes parties de l'examen, car je dois dire que je redoute un peu la partie traduction... Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis bilingue, mes qualités orales n'étant que l'ombre de ce que je suis capable de faire à l'écrit, mais je possède un vocabulaire assez étendu, fruit d'un dur labeur... 9 de moyenne en 3ème, 19 en Terminale (section européenne depuis un an et demi) après 2 Assimil (standard + approfondissement) et une bonne trentaine de livres en anglais à mon actif. Evidemment, je ne suis pas assez sot et prétentieux pour penser que j'ai une chance, je dois dire que les précédents coms m'ont même un peu découragé... 20% de bilingues... OK, ca va pas être de la tarte, 1200 concurrents à peu près en perspective, mais bon, en tout cas je ne me rendrai pas sans combattre!! Cependant, je crois me rappeller que c'est un sacré plus d'y avoir participé tout de même, même en ayant pas obtenu de mention ou de prix... J'étais sensé participé en Histoire et en SES initialement, mais l'histoire de la barre des 8% à ne pas dépasser a ruiné ces beaux espoirs! *soupirs* En tout cas bonne chance à tous mes concurrents qui, eux aussi, ont cédé aux assauts de leurs professeurs d'Anglais

  30. #480
    invite7f923998

    Re : Concours général des lycées (2)

    Cher DerAktivist, merci pour tes encouragements : nous nous affronterons en effet en Anglais... j'ai cédé aux sirènes alléchantes de ma professeur, qui, récemment arrivée de Washington, désespérait de présenter un candidat dans notre bon lycée de province.
    Je suis également inscrit en Philo (ES/S) et en SES... je ne sais pas ce que ça va donner, eu égard du peu de travail que j'ai jusqu'alors fourni pour préparer ces épreuves.
    En Anglais, je ne me débrouille pas trop mal, j'ai lu quelques ouvrages de littérature (en particulier américaine), l'épreuve de traduction ne me fait pas peur; en revanche j'appréhende nettement plus certaines questions de commentaire, qui permettent véritablement de faire la différence - dans le style de la dernière question du sujet de l'année dernière, aussi sublime qu'impénétrable, à mon avis... Anyway, je ne me présente pas avec l'appétit d'un quelconque prix, mais pour l'intérêt de l'épreuve in se, et la stimulation intellectuelle qu'elle offre !
    Et comme l'a dit un lauréat qui fréquentait le forum, je crois que l'épreuve d'Anglais plus que toute autre épreuve dépend de choses qui ne sont pas en notre pouvoir... poor destiny.

    Bon, je vais me coucher moi. A bientôt, et tous mes encouragements à ceux qui préparent aussi ces difficiles épreuves, en particulier aux anglicistes !

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