Bonjour à tous!
Le ramadan va commencer bientôt (ou a déjà commencé) et l'une des justifications de cette tradition est que le jeûne purifie le corps en éliminant les toxines. On trouve cet argument sur de nombreux blogs sans vraiment de justification et cela ressemble à des croyances dans le style "Les carottes rendent aimables".
Existe-t-il des fondements médicaux à une telle affirmation?
Merci
Bonjour,
Il a déjà commencé, et j'ai entendu parler de ça, mais je n'y crois pas du tout !
Le corps produisant des déchets tout le temps (éliminés par le rein ou le foie), je ne vois pas en quoi le fait de jeûner peut empêcher la production de toxines !
Surtout qu'en général, les musulmans mangent relativement bien la nuit venue et au moment de l'Ait, ils font une grande fête et mangent en abondance,
Sur un jeûne au long terme, l'organisme ira chercher ce dont il a besoin là où il peut le trouver et ce sera au détriment d'organes moins nobles que le cerveau, le foie, le cœur et les reins.
A mon avis c'est un argument religieux, comme pour les carottes que tu cites, mais peut être y a t-il des arguments scientifiques plus fiables ? En tout cas je ne les connais pas !
cordialement
Bonsoir,
En fait, c'est le contraire, le corps va puiser dans ses "réserves", va avoir tendance a consommer ses propres proteines, catabolisme qui va avoir tendance a produire urée, ammonium, acide urique, ..., corps cétoniques et donc tendance a l'acidose ...Envoyé par taladris
On trouve toutes sortes de justifications à posteriori pour ces prescriptions religieuses mais mais qui n'ont rien à voir avec les motivations d'origine. Ainsi l'interdiction de manger du porc aurait une raison diététique, la circoncision aurait une motivation prophilactique, etc.
Le jeûne du Ramadan n'a pas été institué en vertu de concepts médicaux ou pseudo médicaux relativement récents, pas plus que les prescriptions de jeûne dans toutes les religions.
Les justifications ne peuvent être trouvées valablement que dans les écrits ou les dits de ceux qui ont prescrit ces pratiques à l'origine et qui sont de nature spirituelle ou morale. Les rationalisations pseudo-scientifiques qui ont été superposées par la suite n'ont guère d'intérêt.
ND
