Poids, alimentation, risques
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Poids, alimentation, risques



  1. #1
    noir_ecaille

    Poids, alimentation, risques


    ------

    Bonjour,


    Suite parution d'un autre fil sur le lien alimentation & poids-- et des litanies de magazines féminins à n'en plus finir...

    Est-il vrai que les repas très protéinés font maigrir ou bien est-ce seulement dû à l'absence d'apport lipidique ?

    ATTENTION : je pose une question par curiosité, je ne cherche pas à maigrir.


    Cordialement

    -----

  2. #2
    Edelweiss68

    Re : Poids, alimentation, risques

    Bonjour,

    Les protéines ne font pas maigrir mais ont "l'avantage" ou "l'inconvénient" selon l'angle de vue, de ne pas pouvoir être stockées dans l'organisme en absence d'activité physique permettant la prise de masse musculaire. Ainsi, le surplus de protéines est éliminé (attention aux problèmes rénaux lors d'un régime hyperprotéiné) et ne fait pas grossir comme pourrait le faire un excès de lipides ou de glucides.

    Dans le cas d'un régime hyperprotéiné c'est donc bien l'absence de lipides et de glucides qui participe à la perte de poids ou le fait que l'apport calorique total est inférieur à l'apport calorique de base nécessaire au maintien du poids.

  3. #3
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Poids, alimentation, risques

    Bonsoir.
    La seule chose qui fasse maigrir c'est de consommer moins d'énergie que ce qu'on en dépense...
    Je pense que l'idée que les repas hyperprotidiques font maigrir vient de la notion que les protéines sont plus difficiles à digérer que les lipides ou les glucides, d'où augmentation de la consommation d'énergie pour digérer, "retard" relatif dans la réapparition de la sensation de faim, et satiété apparaissant plus rapidement qu'avec d'autres types d'aliments.
    Mais bon, mes notions de diététique (et de physiologie générale) sont quand même assez lointaines ...donc à vérifier.

    Ce qui est sûr par contre, c'est que les repas hyperprotidiques sont plutôt recommandés pour les dénutris...et que la condition est d'avoir un système rénal en bonne santé.
    "Музыки хватает на всю жизнь, но целой жизни не хватает для музыки"
    Rachmaninoff

  4. #4
    invite98658770

    Re : Poids, alimentation, risques

    bonjour
    oui la proteine fait secher et perdre de la graisse,donc maigrir mais tu gagne en muscle
    c'est pour ca que quelqu'un de sec,quand il veut prendre de la masse en faisant la muscu il est reccommandé de prendre un gainer avec 20% de proteines max....
    quelqu'un de gras un gainer avec 80% de proteines.....
    salutations

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite98658770

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par Damaskinoss Voir le message
    bonjour
    oui la proteine fait secher et perdre de la graisse,donc maigrir mais tu gagne en muscle
    c'est pour ca que quelqu'un de sec,quand il veut prendre de la masse en faisant la muscu il est reccommandé de prendre un gainer avec 20% de proteines max....
    quelqu'un de gras un gainer avec 80% de proteines.....
    salutations
    "chacun né unique" by myself

  7. #6
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    C'est ce fameux "retard" que je ne comprends pas. Des liens ou des références qui expliquent le catabolisme protidiques peut-être ?

    J'aimerais savoir pourquoi on se sent plus rapidement à satiété (et plus longtemps) avec des repas riches en protéines.

    De même, je me sens plus calme après un repas conséquent en protéines, et stressée/nerveuse/anxieuse quand je dois me contenter avec des féculents ou des fibres. Est-ce lié ?

    Est-ce qu'un repas avec un apport glucidique et lipidique normal mais enrichi en protéine (ex : un oeuf dur mayonnaise + deux grosses tranches de roti avec légume + fromage & salade + coupe de fromage banc coulissée caramel) fait prendre ou perdre de la masse (graisseuses ou musculaire -- on s'en fiche) ?

  8. #7
    Edelweiss68

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Est-ce qu'un repas avec un apport glucidique et lipidique normal mais enrichi en protéine (ex : un oeuf dur mayonnaise + deux grosses tranches de roti avec légume + fromage & salade + coupe de fromage banc coulissée caramel) fait prendre ou perdre de la masse (graisseuses ou musculaire -- on s'en fiche) ?
    Tout dépend des quantités et de la composition des autres repas de la journée. C'est une histoire de balance, si il y a plus de calories que nécessaire, il y a stockage et inversement. Les protéines en soit ne font pas maigrir.

  9. #8
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    Pour un kilo, quel aliment -- protéine, lipide ou glucide -- a le plus fort apport énergétique ?

    (en ATP, joules, calories...)

  10. #9
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Pour un kilo, quel aliment -- protéine, lipide ou glucide -- a le plus fort apport énergétique ?

    (en ATP, joules, calories...)
    Brut de fonderie, on utilise 4, 9, 4 Kcal/g et 7 pour l'alcool.

  11. #10
    invite98658770

    Re : Poids, alimentation, risques

    c'est les lipides qui donnent le plus de calories
    glucides et protides=4kcal
    lipides=9kcal
    je sais plus si c'est en grammes ou un truc comme ca

  12. #11
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par Damaskinoss Voir le message
    je sais plus si c'est en grammes ou un truc comme ca
    C'est déjà précisé au message précédent.

  13. #12
    invite98658770

    Re : Poids, alimentation, risques

    lol j'avais pas lu...desolé

  14. #13
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    Je ne pensais pas que c'était autant pour l'alcool. Dommage pour les "abdos kro***"

    Par curiosité, quelqu'un aurait un schéma de la voie de dégradation des acides aminés -- pour ma culture personnelle

  15. #14
    Edelweiss68

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Par curiosité, quelqu'un aurait un schéma de la voie de dégradation des acides aminés -- pour ma culture personnelle
    Par exemple:

    http://w3med.univ-lille2.fr/pedagogi...e_protides.pdf
    http://www.med.univ-rennes1.fr/wkf/s..._AA_-_2010.pdf

  16. #15
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    Exactement ce que je cherchais. Merci

  17. #16
    invitef0c99235

    Re : Poids, alimentation, risques

    Je ne veux pas être hors sujet, mais pour ma part ces types de discussions (celles hyper mises de l'avant par la communauté des nutritionnistes, via les medias en outre) frôlent la masturbation intellectuelle tout en manquant et de loin la cible.

    Car le vrai problème de santé publique auquel l'on fait face et auquel de plus en plus de pays en mode rapide d'industrialisation (eg sud-est asiatique) font face, consiste en la sédentarisation. C'est le problème principal. L'alimentation est certes importante, mais la règle centrale qui demeure consiste tout simplement en une alimentation normale et équilibrée. Et donc, devoir bifurquer de cette règle d'une alimentation normale et équilibrée prouve qu'il y a un déséquilibre à un autre niveau. C'est assez "basic" à comprendre pourtant, mais peu appliqué. C'est même un peu anti-médical, car en mettant principalement l'emphase sur tant de pirouettes alimentaires, l'on occulte la vraie compréhension du terrain du patient...et donc sa juste prise en charge (et de manière plus globale d'un point de vue épidémiologique). Je passe sur le fait qu'en matière d'"obésité" (concept qui est quantitativement bizarrement défini) il y a de gros - sans jeu de mots - paradoxes; et qu'en outre, le manque de lipides comporte aussi certains risques.


    J'ai vraiment hâte que la communauté médicale et scientifique mette ses culottes et cesse d'être subordonnée au discours un peu biaisé de certains nutritionnistes, discours qui maintenant semble prendre toute la place et même chapeauter la pratique médicale.

    Nous sommes aux prises avec un non-sens anthropologique, où maintenant l'homme de la société industrialisée a un comportement contre-nature de par sa sédentarité. Cette sédentarisation commence maintenant dès le jeune âge. Ceux qui ont 30 ans et plus ont vu la différence avec la génération qui les a suivis; les soirs et les week-ends des premiers consistant en activités sportives ou en activités dehors avec les amis, à jouer à toutes sortes de trucs brefs à être actifs. Les habitudes alimentaires n'étaient pas meilleures qu'aujourd'hui, loin de là, et pourant l'on assiste maintenant à une montée étonnante d'obésité et de diabète juvéniles avec les nouvelles générations, ce qui était rare dans le cas de ladite première génération.

    Il fut un temps, jusqu'à il y a quelques dizaines de décennies seulement, la question de l'obésité et de l'alimentation ne se posait même pas. Les gens étaient tout simplement moins sédentaires et mangeaient plus normalement (lorsqu'ils en avaient les moyens).

    Personnellement j'irai plus loin, d'un point de vue physiologique à tous ceux qui suivent cette emphase sur un quelconque "régime" pour maigrir: majoritairement vous n'y arriverez pas. En fait oui, vous y arriverez, mais pour la plupart vous reprendrez votre poids. C'est un concept connu en physiologie. Et ça, c'est étrange que peu de nutritionnistes, sinon aucun, ne l'expliquent aux gens. Alors la grande masturbation continue, et les uns prétendent pouvoir guérir un problème de santé en passant à mille lieux de la cause; démarche anti-médicale en soit.

  18. #17
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    Je crois que votre intellect se masturbe beaucoup à notre place déjà


    Concernant la sédentarisation, quelles sont vos notions ?
    Parce qu'il y a sédentarité environnementale -- habitations fixes, de préférence par groupement plus ou moins important -- et sédentarité sociale -- travail en "intérieur" demandant peu de déplacements et/ou efforts physiques (ex : VRP, secrétaire, médecin, nourrice...).

    Puis il y a surtout sédentarité et malnutrition -- malnutrition = apport alimentaires n'étant plus en rapport avec les besoins de l'organisme. Par définition la malnutrition est toujours individuelle, mais elle peut être favorisée par un environnement social. Elle dépend du terrain du sujet et des habitudes alimentaires qu'il a prises.
    On peut ainsi avoir toute une famille bien nutrie et hyperphage avec un mutant qui, lui, deviendra obèse (nutrition adaptée à ses proches mais pas à lui-même). L'inverse est vraie aussi, ainsi que toutes les variantes.

    De fait j'ai bien peur que vous vous trompiez de coupable(s) et que vos exhortations à contredire les médecins nutritionnistes trouvent peu d'écho.

    Il existe une tendance générale à l'augmentation de l'obésité -- augmentation du poids individuel (conséquences morbides) et augmentation de la population des obèses. C'est donc un problème de santé public. Comme tout problème à grande échelle, on traite d'abord le général (le plus pressant aussi) ensuite le particulier. C'est normal, on procède ainsi car l'expérience (Histoire de notre société) montre que c'est la prophylaxie la plus efficace.

    Il faut surtout éviter de s'ériger soi-même en docteur éclairé de ce vaste sujet sur ses seules impressions personnelles ou la lecture des magazines "féminins" et affiliés -- sans vouloir offenser les lecteurs car, comme pour tout, on doit garder son sang-froid et faire preuve de discernement. Mais là c'est un autre domaine dont il est souvent débattu sur Futura...


    Me concernant, moi et mes interrogations, je voulais lever le voile sur des affirmations péremptoires largement propagées par les magazines incriminées -- et par mes relations toutes aussi ignorantes que moi. Et les réponses satisfont mes interrogations parce que j'ai pu approfondir. Mais cela peut concerner tout lecteur de ce fil.

    Cordialement.

  19. #18
    invitef0c99235

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message

    Puis il y a surtout sédentarité et malnutrition -- malnutrition = apport alimentaires n'étant plus en rapport avec les besoins de l'organisme.
    Pour info, médicalement parlant la malnutrition se définie comme étant un état pathologique, et non comme un comportement.

    Parallèlement, il peut y avoir, pour reprendre vos termes, un apport alimentaire n'étant plus en rapport avec les besoins de l'organisme....sans qu'il y aie pour autant une quelconque pathologie, ni même celle de la malnutrition en tant que telle.


    Par définition la malnutrition est toujours individuelle, mais elle peut être favorisée par un environnement social. Elle dépend du terrain du sujet et des habitudes alimentaires qu'il a prises.
    Le présent topic traitait de la nutrition vs l'obésité. Ce que j'ai fait ressortir c'est que la prétention est grosse, voire biaisée, que de toujours renvoyer la question de l'obésité qu'à la question de l'alimentation. Un principe de base en médecine clinique, voire LE principe de base, c'est d'identifier la cause première d'un trouble ou d'une pathologie, et de la traiter en premier lieu si possible. Dans le cas de l'alimentation dans les sociétés industrialisées, on sait qu'elle n'a pas beaucoup changé depuis les dernières années; par contre, l'on sait que la sédentarité a augmenté considérablement durant ces dites années. Seulement dans les cas juvéniles, l'augmentation du taux d'obésité et de diabète juvénile est notable. Alors bien sûr que dans une certaine mesure il est possible de contrer a priori individuellement ce phénomène (quoique seulement à court terme)...sauf que c'est anti-médical que d'occulter que la cause principale est le manque d'activité physique. Anthropologiquement et génétiquement tout montre que l'humain comme tout animal est fait pour manger amplement, ce qui inclut graisses et divers sucres. Par contre, ce pour quoi il n'est pas fait, c'est l'inactivité.


    De fait j'ai bien peur que vous vous trompiez de coupable(s) et que vos exhortations à contredire les médecins nutritionnistes trouvent peu d'écho.
    C'est un peu malhonnête d'utiliser le terme "médecins nutritionnistes"...comme si le discours des régimes dans les médias et partout provenait exclusivement d'eux, alors que le problème se situe davantage au niveau des médias, des commerçants, et de certains nutritionnistes non médecins. De plus, un médecin-nutritionniste fait une prise en charge globale du patient, ce qui inclut justement l'activité physique et plusieurs autres niveaux d'intervention...ce que ne fait pas le nutritionniste, ou du moins s'il le fait cela va à l'encontre de ses compétences.

    Pour ce qui est de trouver peu d'échos, votre peur es non fondée, et si j'en parle ici c'est qu'il y a de plus en plus un certain consensus qui commence à se dégager dans la communauté médicale sur cette question; trop timidement encore, mais au moins ça se discute.


    Il existe une tendance générale à l'augmentation de l'obésité -- augmentation du poids individuel (conséquences morbides) et augmentation de la population des obèses. C'est donc un problème de santé public. Comme tout problème à grande échelle, on traite d'abord le général (le plus pressant aussi) ensuite le particulier. C'est normal, on procède ainsi car l'expérience (Histoire de notre société) montre que c'est la prophylaxie la plus efficace..
    Vos propos sont contradictoires. En premier vous dites que l'obésité est un problème individuel et que c'est dans cette optique que s'inscrit la question de l'alimentation (ce qui ne tient pas la route en soit comme argument, car en quoi l'alimentation devrait avoir priorité sur l'activité physique); et maintenant vous dites que "comme tout problème à grande échelle on traite d'abord le général". Anyway, ce que vous dites ramène à la même confusion: en quoi le traitement de l'obésité doit a priori et à grande échelle être traitée par l'alimentation et non par l'activité physique?

    De plus, l'intervention d'un nutritionniste se situe en général à deux niveaux possibles: sur prescription d'un médecin; par sortie publique (recommandations générales, chroniques, sites webs, etc). C'est dans le deuxième cas où la démarche peut être biaisée. Dans le premier cas, c'est que le médecin considère qu'il y a lieu de travailler sur un ou des aspects de l'alimentation afin de traiter quelque chose de précis.


    Par ailleurs, il serait bon de rappeler certains éléments. D'un point de vue strictement médico-scientifique, l'obésité d'un individu (encore que la notion d'obésité est peut-être exagérée) est un facteur de risque passablement flou (obésité genoide vs androide, obesite pre-menopose, "paradoxe obèse", obesite androide sans syndrome inflammatoire des artères, etc etc)...et qui peut tromper la prévention voire la prise en charge. Les exemples de patients qui ont maintenu un poids santé toute leur vie mais qui ont fait un IDM dans la cinquantaine, pleuvent; parallèlement à des obèses qui n'ont jamais connu un tel incident, ou lorsqu'ils l'ont connu ont eu un meilleur taux de survie post-IDM que les non-obèses (c'est le paradoxe obese). Certes en médecine ils ne faut pas faire d'un phénomène particulier une généralité (quoique le paradoxe obese semble etre a priori une generalité); mais ce que ces exemples démontrent c'est qu'il y a eu une mauvaise compréhension ou disons une catégorisation trop hâtive des variables "obésité et non-obésité vs pathologie".

    Je ne pense pas qu'il soit mieux d'y avoir un pt inactif mais non obèse, à un pt physiquement actif avec un surplus de poids. Car au bout du compte, les premiers paramètres à évaluer ne sont selon moi pas le surplus pondéral en tant que tel, mais bien tous les vrais paramètres fondamentaux que sont la TA, la FC, la biologie sanguine etc. Ce sont fondamentalement ces paramètres qui comptent.

    De plus, en général un obèse redeviendra obèse. Seuls certains individus, grâce à une discipline supra-militaire qu'ils maintiendront sans relâche, peuvent espérer ne par revenir à leur état initial. Et pendant ce temps, pour eux-mêmes et tous les autres, l'emphase aura été mise que sur l'alimentation.

    Alors pendant ce temps, il y a l'individu qui le soir venu au lieu de s'installer devant la tv est actif, profite de la vie de diverses façons, jouit de la sensation fort agréable que procure dans les minutes et les heures suivantes le simple fait d'avoir fait un jogging de 20 minutes etc; et qui lui peut se permettre de manger une frite ou un dessert quand il le veut, de prendre sa bière. À côté, le pantouflard effoiré devant la télé, à se faire une torture insoutenable (les adipocytes de l'ex-obèse ne le laisseront jamais tranquille) et devoir peser sa nourriture, ne pouvant s'adonner à l'excès que dans le tofu et le vermicelle de riz. Lequel des 2 voulez-vous être?

    La médecine en principe doit améliorer la qualité de vie des gens. Il n'y a aucune qualité de vie à devoir s'imposer une torture mentale et physiologique dans des régimes qui au bout du compte ne régleront pas le problème définitivement, tout en ignorant d'autres variables tellement fondamentales.

  20. #19
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    Je n'ai même pas pris le temps de tout lire parce que j'ai crée ce topic et posé mes questions qui ont reçu des réponses me satisfaisant.

    Maintenant si vous tenez absolument à détourner ce fil pour votre propre polémique, libre à vous. Mais évitez tout de même de pré-supposer la pensée à l'origine du fil/sujet initial.

  21. #20
    invitef0c99235

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    Je n'ai même pas pris le temps de tout lire parce que j'ai crée ce topic et posé mes questions qui ont reçu des réponses me satisfaisant.

    Maintenant si vous tenez absolument à détourner ce fil pour votre propre polémique, libre à vous. Mais évitez tout de même de pré-supposer la pensée à l'origine du fil/sujet initial.
    Réellement mon intervention ne vous était pas spécialement destinée, et encore moins lorsque j'ai vu qu'à la base vous avanciez votre propre définition, fausse ceci dit, de ce qu'est le concept médical de "malnutrition".

    Il s'agit d'un forum scientifique où les interventions s'adressent à tous les participants de façon générale, et ces interventions comportent habituellement différents points d'argumentation qui sont là pour être contestés ou confirmés par ceux qui en ont les compétences, ou simplement l'envie tant que cela se fait avec un minimum de rigueur intellectuelle.

  22. #21
    invite5b9698d8

    Re : Poids, alimentation, risques

    Je me demande si vous connaissez bien les recommandations des nutritionnistes, et si vous avez déjà fréquenté leurs cabinets ; Ils ne font que ça d’expliquer à leur patient l’intérêt de combattre la sédentarité. Quant au contenu de l’alimentation, il est faut de prétendre qu'elle n'a pas changé. Il est bien connu qu’elle a beaucoup évoluée sur 40 ans avec le développement de l’alimentation industrielle ; les excès de sucre et de sel, le déséquilibre oméga 3 et 6, la carence en fruits et légumes, et la généralisation des boissons qui favorisent la prise de poids… autant de facteurs alimentaires liés au mode de vie occidental qui se sont aggravés et qui favorisent l’obésité. Si par exemple, vous étudiez le dernier rapport (2007) du Fonds mondial de recherche contre le cancer en ce qui concerne l’alimentation et la nutrition, les activités physiques sont placées en deuxième position parmi les recommandations proposées. Et ceux qui s’en réclament comme Beliveau (que vous devez connaître) ou khayat, n’ont pas oublié de le préciser dans leurs derniers ouvrages. De même que l’AFSAA….. Je n’ai donc pas l’impression que nos experts nutritionnistes soient tous des crétins au point d’oublier l’importance des exercices physiques pour combattre le surpoids et l’obésité.

  23. #22
    invitef0c99235

    Re : Poids, alimentation, risques

    Quant au contenu de l’alimentation, il est faut de prétendre qu'elle n'a pas changé. Il est bien connu qu’elle a beaucoup évoluée sur 40 ans avec le développement de l’alimentation industrielle ; les excès de sucre et de sel, le déséquilibre oméga 3 et 6, la carence en fruits et légumes, et la généralisation des boissons qui favorisent la prise de poids… autant de facteurs alimentaires liés au mode de vie occidental qui se sont aggravés et qui favorisent l’obésité.
    Premier tableau
    Le rapport de Statistiques Canada ne note aucune augmentation de l'apport calorique chez les jeunes (constate même une diminution) entre 1970-1972 et 2004.
    http://docs.google.com/viewer?a=v&q=...o5sBxRRjqoHfCA

    p.1

    Deuxieme tableau
    Selon Statistiques Canada, la prévalence de l'obésité chez les garçons de 7 à 13 ans, est passée de 15% à 35% entre 1981 et 1996., et de 15% à 29% chez le sexe féminin.
    http://docs.google.com/viewer?a=v&q=...xowkIra1IY1QXw

    p.1


    Si par exemple, vous étudiez le dernier rapport (2007) du Fonds mondial de recherche contre le cancer en ce qui concerne l’alimentation et la nutrition, les activités physiques sont placées en deuxième position parmi les recommandations proposées. .
    Le présent topic traitait de la question de l'obésité, directement.

    Je n’ai donc pas l’impression que nos experts nutritionnistes soient tous des crétins au point d’oublier l’importance des exercices physiques pour combattre le surpoids et l’obésité.
    Effectivement. Il est normal que ce qui soit mis en avant-plan de leur pratique, dans leur rapport avec la santé, soit la nutrition; tout comme un physiotherapeute ou un chiro fait de son champ d'exercice l'axe principal de sa démarche thérapeutique. Cela ne veut pas dire que scientifiquement la hiérarchisation de la démarche soit la bonne, ou soit bien dosée. Or, le discours hautement médiatisé et publicisé de la nutrition a pris toute la place tout en faisant ombrage au problème de sédentarité.

    La façon dont la médecine et la santé sont traitées, est un choix de société. Le discours nutritionniste qui est devenu par les médias et par la commercialisation le discours dominant, colle peut-être mieux à une société pressée et préférant "calculer" sa bouffe en quelques secondes, plutôt que d'être simplement plus active physiquement. C'est une solution fast-food; et au bout du compte, ce n'est pas une solution, car l'obésité diminuée par un régime reviendra.

  24. #23
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    Au risque de me répéter...

    Je n'ai pas créé ce topic pour traiter de l'obésité

    Vous en détournez le fil, soit, MAIS ce topic répondait à des interrogations concernant certains "bruits" sur l'alimentation très protéinée, et seulement très protéinée par goût et non dans l'optique d'une perte de poids -- ce que je ne nécessite absolument pas, la nature est parfois bien faite.

    Libre à vous de dissertez sur l'obésité MAIS cessez de dire que
    Citation Envoyé par Corazon Voir le message
    Le présent topic traitait de la question de l'obésité, directement.
    Parce qu'à moins que je ne soit schizophrène ou que vous ne cherchiez à échauffer la discussion, je n'ai jamais mentionné une quelconque inquiétude vis-à-vis de mon "obésité"

  25. #24
    invite6f9dc52a
    Modérateur

    Re : Poids, alimentation, risques

    Je viens de lire en biais la fin du fil et j'assiste à un dialogue de sourds.
    Je propose qu'il n'y ait plus d'intervention pendant quelques jours (vous deux qui valez beaucoup mieux que cette embrouille).

    La réponse étant été donnée, il y a aussi quelques notions qui n'ont peut être pas de rapport avec le sujet initiallement visé mais me semblent tout a fait interessantes.

    Quelques nuits porteront conseils et dilueront les malentendus.

  26. #25
    invite29cafaf3

    Re : Poids, alimentation, risques

    Citation Envoyé par noir_ecaille Voir le message
    [I]ce topic répondait à des interrogations concernant certains "bruits" sur l'alimentation très protéinée, et seulement très protéinée par goût et non dans l'optique d'une perte de poids
    Votre premier post :

    "Est-il vrai que les repas très protéinés font maigrir ou bien est-ce seulement dû à l'absence d'apport lipidique ?"

    Simple question, maigrir, c'est bien une perte de poids, non ?
    Question annexe, où intervient le "goût" ?

  27. #26
    noir_ecaille

    Re : Poids, alimentation, risques

    @ Pelkin

    Bien sûr, d'une certaine façon. En fait je cherchais des réponses claires et parfaitement lucides n'ayant pas pour sources les craintes et astuces de Mme Michu.

    Je suis une viandovorace et surtout une hyperphage athlétique en adéquation avec elle-même -- ce qui éveille beaucoup de jalousie, j'ose le clamer

    Contrairement à des inquiétudes "altruistes" parfois violentes avec mon plateau-repas du midi, je ne suis pas victime d'une pathologie -- le médecin ne trouve même rien à redire à mon assiette. Pour ma part je pratique chaque semaine trois heures de sports. Les protéines (viandes rouge ou blanche, poissons, fromages, oeufs, yaourts) m'apparaissent délicieuses, je n'ai jamais limité mes apports caloriques tous aliments confondus (même si j'aime pas les bonbons), et le médecin dit que c'est tout indiqué dans le cadre d'une pratique sportive régulière.
    Je n'ai donc aucun remord face à un steak taille XXL et son gratin courgette-patate-roquefort format XXL


    Que dire pour conclure ce topic, sinon que l'argument commerciale "massue" "les protéines font maigrir" est finalement de la m***. En faisant preuve de politesse, CQFD.

  28. #27
    invitef0c99235

    Re : Poids, alimentation, risques

    Le pire, (noir_écaille), c'est que vous reprenez exactement (peut-être inconsciemment), ce que je dis depuis le début.



    Corazon, je déteste faire ce que je viens de faire ; merci de ne pas me mettre dans l'obligation de recommencer.
    Dernière modification par mh34 ; 22/09/2010 à 07h11.

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