Bonsoir, pour introduire le sujet de cette discussion je dirai tout d'abord que j'ai 18ans et que je suis suivi pour trouble dépressif depuis 3ans , dont une année de traitement par tricycliques (stablon) et 1an de traitement ISRS (sertraline) et que ces traitements m'ont permis de m’intéresser à une classe médicamenteuse que je ne connaissais alors que très peu, et qui aujourd’hui me procure une intense curiosité .

J'ouvre ce tropic afin de partager ici vos connaissances (liens vers des sites/documentaires/ouvrages , histoires personnelles relatives à la prise d'antidepresseurs ) sur les AD, leurs effets sur le cerveau, et les modifications que ces effets sur le cerveau ont sur la personnalité ainsi que sur les fonctions cognitives.
En effet, apres mettre documenté, je me suis rendu compte que comme beaucoup de psychotropes il y a des "pour", des "contre" et à coté de cette balance également beaucoup de spéculations .
D'une part il semblerait que les ISRS augmente la neurogenese dans l'hippocampe chez l'Homme et c'est selon les professionnels de santé cette augmentation de la neurogenese qui serait responsable de l'action "stabilisante" qu'exercent ces psychotropes sur l'humeur, cependant pas de réels conclusions et les ISRS sont prescrit par les généralistes suite à une seule consultation , et à l’étranger ces prescriptions valent aussi pour les enfants parfois âgés de moins de 5ans ... De plus aucune étude sérieuse n'a été publiée sur ce genre de traitement chez les enfants, et que celles publiés sur les tests réalisés chez l'adulte reste relativement incomplète, tandis que les industries pharmaceutiques se dérobent devant les questions .
Je me demande alors si on peut considérer les AD comme des "drogues" prescrits sur ordonnance (meme choses pour les anxiolytique d'ailleurs) quand on sait que les cannabinoides présentent également des effets sur le moral, l’appétit, le sommeil, l’anxiété ... J'aimerai également qu'on discute des risques des AD sur le long terme (s'il y en a , biensur, puisque selon mon psy, "les risques n'existent pas avec cette classe de médicament"), ainsi que des effets des AD sur la mémoire, le raisonnement, bref les modifications que ces derniers entraînes au niveau neurologique ... Puisque les informations actuelles tendraient à dire que les ISRS, ne font qu'augementer l'efficacité du transit de l'information entre les neurones, et que même chez un sujet non dépressif l'utilisation d'ISRS ne pourrait s’avérer que bénéfique ( sauf syndrome serotoninergique) .
Je vous remercie d'avance de partager quelques unes de vos connaissances sur ce Tropic, ne trouvant plus de nouvelles informations suite à mes recherches, je m'en remet à vous.

Cordialement,
pioneer .