Bonjour,
je pense que tout est dans le titre. J'ai vu des affiches à ma mutu et à l'hôpital.
Des parents fumeurs ont-ils une quelconque influence sur l'addiction future de leurs enfants et pas seulement sur leur santé, un peu comme les alcooliques ?
Merci d'avance.
Bonsoir Julia.
le principal rôle d'un tabacologue, quel qu'il soit à l'origine ( y a pas que les pneumologues qui peuvent l'être) va être d'aider et de guider les gens dans l'arrêt du tabac, en adaptant les méthodes à chacun selon le tableau.
Et oui, quand les parents fument, les enfants fument plus facilement.
Quelques liens ;
http://www.poumon.ca/protect-protege...ens-ados_f.php
http://www.pistes.fr/swaps/35_337.htm
http://ch-bretagne-sud.bibli.fr/opac...?explnum_id=40
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
Et juste pour glisser un mot dans la continuité " papa et maman fument ":
Quand on a un bébé à la maison, fumer la fenêtre ouverte ne sert à rien... c'est quasiment comme si vous fumiez dedans fenêtre fermée.
Il faut fumer en dehors de la maison. Bien entendu, le mieux étant de ne pas fumer du tout.
Bonjour,
merci de vos réponses. Bête question, tabacologue est-ce une spécialité médicale ou pas du tout, quand tu dis Marie-Hélène qu'il n'y a pas que les pneumos qui s'en occupe, donc un acupuncteur ou que sais-je peuvent se dire tabacologue, ou bien un chien avec un chapeau(mon correcteur n'admet d'ailleurs pas ce mot ???) ?
Apparemment le panel de gens pouvant s'inscrire dans les DIU de tabacologie est quand même assez large ;
mais ils ont en commun d'avoir tous une formation préalable aux métiers de la santéInternes en médecine & pharmacie 3ème année, master éducation de la santé, master 2 APA
Psychologues, infirmières, kinésithérapeutes, pharmaciens, dentistes, diététiciens, sages-femmes, psychologues cliniciens
http://du.med.univ-montp1.fr/fmc/diu...gique-143.html
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
ok pigé. Merci M
Bonsoir,
1) pour revenir sur ce sujet, pourquoi les corticoïdes sont-ils si efficaces contre certaines pathologies pneumo (et allergiques et rhumatos et ???) et que les scientifiques n'ont pas encore trouvé mieux ? Comment fonctionnent-ils, faut-il en avoir peur (selon ma compréhension c'est un grand soulagement dans la douleur, dans une insuffisance respiratoire ou des douleurs chroniques articulaires, mais cela ne soigne pas )? Fonctionnent-ils différemment selon les prises et quantité (inhalateur, injections, solides...), et une incidence différente selon le mode d'ingestion ?..?
2) que penser de l'hypnose pour le sevrage psy ?
Merci d'avance.
Bonsoir Julia.
Les corticoïdes font effectivement partie des médicaments les plus efficaces ( en fait des médicaments vraiment efficaces, il n'y en a pas tant que ça...) parce qu'ils agissent sur les médiateurs de l'inflammation et sur les facteurs de l'immunité.
C'est une des classes de médicaments qui a sauvé le plus de vies, donc en avoir peur sûrement pas, mais éviter l'auto-médication avec par contre oui!
Pour la suite, répondre en détail à tes questions reviendrait à faire un cours de pharmacologie, et franchement c'est pas du tout ma spécialité!
mais tu auras plus de renseignements ici :
http://www.chups.jussieu.fr/polys/ph...rticoides.html
http://www.sfar.org/acta/dossier/arc..._028/96_28.htm
Quant à l'hypnose pour le sevrage tabagique...tout ce que je peux dire est que tu ne risques rien à essayer.
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
Je ne veux pas être contrariant, mais il me semble que les psychologues (cliniciens ou autres) ne sont pas reconnus en France (ni en Belgique) comme "professionnels de la santé". Le fait que l'univ de Montpellier vise un public large, ne cautionne en aucun cas le public visé.Envoyé par mh34
Je me pose aussi la question sur :
De nouveau, pour les psychologues, de quelque niveau que ce soit, le doute est permis : anatomie, physiologie, pathologie, physiopathologie, pharmacologie, pharmacodynamie .... au niveau des cours, néant (et je n'oserai même pas parler de stages cliniques).
C'est bien possible...je ne suis pas particulièrement renseignée sur la question, c'est vrai.
"mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde". Albert Camus
Aucun problème Marie-Hélène, simplement le constat que les facs ratissent "large"
On pourrait aussi se poser la question des dentistes, s'ils sont au courant des problèmes gingivaux liés au tabacs, je doute fort que beaucoup se soucient ou soient au courant des artérites oblitérantes
