Bonjour

Je recherche des informations sur les benzodiazépines, notamment :

1) recherche d'information sur des études scientifiques / cliniques concernant les effets sur le cerveau pendant la prise et lors de l'arrêt/après l'arrêt.

J'ai trouvé des informations sur le mode de fonctionnement, mais c'est incomplet.
Pour simplifier, si j'ai bien compris :
- la benzo se fixe sur le récepteur à gaba (enfin, à coté) pour qu'il reste ouvert plus longtemps pour laisser le chlore passer.
- Le gaba est le neurotransmetteur inhibiteur (calmant)), contrairement au glutamate (excitateur).


Mais quelles sont les effets indirects d'une prise de benzo au long court (quelques mois à plusieurs années) ?

Pourquoi y a-t-il mécanisme d'accoutumance, de dépendance ?

4 hypothèses que j'ai trouvée mais pas dans un document médical ou scientifique :
- le cerveau tente de réguler le taux de gaba (en le diminuant) car l'effet calmant est "excessif", un peu comme c'est le cas avec la cortisone ou d'autres médicaments ?
- augmentation du taux de glutamate pour contrer l'effet des benzos?
- fermeture des récepteurs à gaba pour "contrer" l'effet des benzos ?
- Création de récepteurs à glutamate, pour compenser ?


2) recherche d'informations sur les conséquences sur l'arrêt des benzodiazépines

Si les 4 hypothèses sont avérées (j'ai lu des informations sur celles-ci, mais rien d'officiel, pas d'études scientifiques venant les confirmer ou réfuter), quelles sont alors les conséquences sur l'arrêt (brutal ou trop rapide) d'une benzodiazépines prises sur une durée longue ( + de quelques semaines, voire plusieurs années) ?
- j'ai trouvé une information concernant une augmentation de risque de maladie mentale, mais ce n'est pas vraiment ce qui m'intéresse.
- risque de SLA ? (l'une des hypothèse du SLA serait un excès de glutamate, comme d'ailleurs d'autres pathologie psychiatriques).


Les 4 hypothèses plus haut produiraient-elles des conséquences inverses ?
Lors d'un arrêt (brutale ou trop rapide) :
- Hypothèse 1 : le taux de gaba chute, car le cerveau ou le corps a perdu la capacité (temporaire) de produire suffisamment de gaba ?
- Hypothèse 2 : augmentation du taux de glutamate en excès. Le glutamate en excès est toxique pour les neurones. Quels sont les risques ? Les neurones sont abîmés (brûlés ?), hyper-excitable (hypersensibilité prolongée) ?
- Hypothèse 3 : fermeture des récepteurs à gaba pour "contrer" l'effet des benzos : plus assez de récepteurs pour calmer. Le cerveau se met en état d'alerte prolongée (état excité) ?
- Hypothèse 4 : Création de récepteurs à glutamate, pour compenser : le cerveau est hyper excité à cause du glutamate, avec augmentation de nombreux symptômes lié à l'excès de glutamate : symptômes sensoriels, nerveux, spasmes, musculaire, douleurs, etc...
Voir la liste des symptômes de sevrage prolongés aux benzodiazépines qui semble confirmer cette hypothèse.


Ces hypothèses ont-elles été prouvée ou a-t-on fait des recherches là-dessus ?
Si vous connaissez des études scientifiques/médicales permettant de mieux comprendre les conséquences dsur la prise des benzodiazépines et de l'arrêt, merci de l'indiquer.


Enfin, une autre question :
le travail du professeur Ashton (qui a sevré des milliers de patients en Angleterre) sur le sevrage ont-il été validé par la communauté médicale. Et si oui, pourquoi les médecins ne connaissent pas ses travaux sur le sevrage de ce type de médicament ?
Et si non, pour quelles raisons (car elle a eu de nombreux résultats avec preuves) ?


Merci pour vos réponses.