Bonjour à tous,
La discussion précédente a été fermée pour cause d'une source INED que j'avais trouvé sur le site d'un auteur apparemment avec trop d'esprit critique pour apparaître sur ce forum. Alors pour ne pas subir la censure, je vais juste recopier la source INED en question :
Table A.55 – Nombre de décès par tétanos en France de 1925 à 1999 par
classe d’âges.
Année Décès
1925: 246
1926: 285
1927: 297
1928: 306
1929: 287
1930: 273
Je cherche à savoir les raisons expliquant la faible contamination au Tétanos avant que le vaccin n'ait été mis sur le marché et rendu obligatoire.
Quand on regarde les chiffres en France en 1930, on tourne autour des 300 décès (qui équivaut à 300 cas) pour une population de 40 millions de personnes, tout cela avec une population rurale extrêmement élevée, un faible accès au soin, la méconnaissance du traitement d'une plaie...
Le Tétanos peut apparaitre même sur une porte d'entrée minime (petite plaie qui passe inaperçue). Sur une population aussi importante où ce genre de bobos est assez régulier au cours d'une année, comment est-ce possible qu'il n'y ait "que" 300 cas ?(on peut envisager une sous-estimation certes)
On parle à sens unique du Tétanos, comme extériorité mais on ne parle jamais du terrain ou tout du moins la relation de chacun à cette extériorité.
Ma question est la suivante, pour 2 situations extrêmement similaires de plaie, qu'elle soit minime ou majeure, avec les même conditions de nécrose ou non de cette plaie, est-il possible qu'il y ait un tétanos d'un côté et rien de l'autre ?
En gros, le terrain, la vascularisation de chacun, le système immunitaire peut-il jouer un rôle sur le développement ou non de celui-ci ?
Car sinon, comment expliquer les cas de portes d'entrée qui sont passées inaperçues (qui arrivaient donc à toute la population en 1930 sans qu'il y ait tétanos pour autant) versus un grand nombre de cas à risque qui ne contractaient pas forcément la maladie ?
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